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Tropi’Cow

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Possibilités d'associer du maïs/sorgho ensilage à des légumineuses tropicales (lablab, cowpea)

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# adventice# agro-écologie# biodiversité# désherbage# élevage# ensilage# fourrage# légumineuses# maïs# performance# sécurité alimentaire

TROPI’COW : auTonomie fouRragère et prOtéique Par l’Introduction de Céréales et de prOtéagineux tropicaux dans la ration des ruminants.

Le projet TROPI’COW vise à produire des références pour la production d’associations de légumineuses tropicales et de plantes fourragères en C4 (maïs – sorgho) utilisées dans l’alimentation des ruminants pour les filières lait et viande. Les champs de connaissances explorés concerneront l’optimisation des capacités symbiotiques des plantes tropicales candidates, l’agronomie, l’intégration de ces fourrages dans la ration des ruminants et les impacts économiques, environnementaux et sociaux pour les systèmes de production.

Objectifs

Le projet  vise à mettre au point des itinéraires de production de fourrages mixtes d’été à base de maïs ou sorgho et de légumineuses tropicales ou métropolitaines pour renforcer l’autonomie alimentaire et protéique des élevages de ruminants en systèmes biologique et conventionnel :
- Produire un ou des inocula à base de rhizobia en mesure d’assurer une fixation symbiotique du N2 par les deux espèces tropicales candidates, Cowpea et Lablab
- Evaluer en serre et au champ la performance de ces inocula produits.
- Etudier les performances agronomiques (rendement, capacité à concurrencer les adventices) des associations « plantes en C4 + légumineuses » dans différents contextes pédoclimatiques,
- Identifier les idéotypes de maïs et de sorgho les plus adaptés à ce type d’association,
- Caractériser les spécificités de récolte (stade, process) et de conservation de ces fourrages, ainsi que leurs valeurs nutritives,
- Mesurer l’incidence économique, environnementale et sociale de l’adoption de ces fourrages mixtes sur le fonctionnement de plusieurs types d’exploitations d’élevage.


Un travail préalable de synthèse réalisé par la CRA NA (Rault A., 2019) indique également que d’autres espèces semblent intéressantes à évaluer en association avec le maïs et le sorgho (en particulier certaines variétés de soja tardives). Elles pourront également être testées avec a minima le maintien d’une veille agronomique sur ces thématiques pendant le projet.

Le projet comporte 5 actions, qui se dérouleront de Janvier 2021 à juin 2024, pour une durée de 42 mois.

Résultats

Descriptif du projet : annexe_ii_-_candidature_TROPICOW

 

Documents techniques

– Rapport d’ingénieur 2019 : « Etat des connaissances en 2018 – Intérêts et points de blocage de la technique » (Rault A., 2019) : 2019 Rapport_RAULT

– Synthèse des intérêts et points de blocage : 2019-11 Maïs associé webinar

– Rapport d »ingénieur 2020 : Rapport Elsa David final

CARPESO

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Concilier Autonomie alimentaire (fourragère et/ou protéique) et Réduction significative des Pesticides dans les systèmes de polycultures-Elevage du Sud-Ouest de la France

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vignette - CARPESO
# agriculture biologique# agro-écologie# biodiversité# désherbage# diversification# élevage# fourrage# herbicide# performance

Dans les systèmes d’élevage conventionnels et biologiques, les méteils d’hiver (association de céréales et légumineuses) représentent un levier performant pour produire des aliments équilibrés en énergie-protéines, limiter les pressions biotiques et réduire l’usage des pesticides. Pour autant, les éleveurs conventionnels hésitent encore à les introduire dans leurs rotations par crainte d’une production grain ou fourragère aléatoire d’un point de vue quantitatif et difficilement évaluable qualitativement. Afin de lever ces freins et faciliter l’appropriation de cette technique, le projet CARPESO a pour objectif de (i) agréger et compléter les références techniques et économiques sur les méteils, (ii) démontrer, pour les systèmes conventionnels, la faible utilisation de pesticides, et (iii) créer une application smartphone permettant d’estimer la valeur alimentaire des méteils grains (voire fourrage) produits. L’évaluation de l’utilisation des méteils dans l’alimentation du troupeau : performance globale, modification des rations… sera un moyen supplémentaire pour faciliter leur appropriation.

Objectifs

Brochure technique sur l'intérêt et la faisabilité du méteil grain

Application "Smartphone" permettant d'estimer, après la récolte, la proportion de chaque espèce et la valeur alimentaire du mélange.

Résultats

Fiche synthétique du projet : Fiche_communication_agriculteurs

 

Retrouvez nos résultats :

https://haute-vienne.chambre-agriculture.fr/a-votre-service/progresser-techniquement/sol-productions-vegetales-et-environnement/carpeso/

 

Vous êtes éleveurs, conseillers et vous souhaitez participer au projet, répondez au questionnaire suivant : https://carpeso.limequery.com/586413?lang=fr

Concilier production et réduction de l’empreinte carbone en Nouvelle-Aquitaine

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Beef carbon Nouvelle Aquitaine est un projet de filière collectif permettant la mise en oeuvre de pratiques qui vise à réduire l'empreinte carbone de la viande. Il répond au double objectif: améliorer l'efficience environnementale et économique des élevages de l'ensemble de la Région.

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# élevage# empreinte carbone

En lançant son propre projet en Nouvelle-Aquitaine, la filière viande bovine régionale souhaite co-construire, avec l’ensemble des acteurs du territoire, une démarche bas carbone volontariste de grande ampleur visant à mettre en place les moyens nécessaires conduisant à un plan carbone adapté à l’ensemble de la région. L’objectif final du projet est de construire le plan d’action de la production de viande bovine de la région devant permettre de conforter le potentiel de production tout en s’inscrivant dans l’objectif de réduction de l’empreinte carbone de la viande, défini à l’échelle nationale.

La mise en place de ce projet sur les 12 départements constitutifs de la région Nouvelle-Aquitaine s’appuiera sur une évaluation de masse de l’empreinte carbone d’un échantillon de 600 exploitations et la mise en place d’un réseau de 100 fermes pilotes à faible impact carbone. Cette évaluation quantitative et qualitative en élevage sera complétée par une analyse prospective sur les mécanismes de valorisation carbone adaptée aux potentialités de la région. Il permet le test et application concrète d’actions à mettre en place pour lutter contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région.

Objectifs

600 diagnostics Cap'2er de niveau 1 représentatifs de tous les systèmes de production de viande bovine de la Région
100 fermes pilotes avec diagnostics Cap'2ER de niveau 2 et plan d'actions visant à réduire l'empreinte carbone
3 réseaux d'éleveurs
plan d'action de la filière viande bovine régionale

Résultats

Les diagnostics réalisés permettent de quantifier et valoriser les contributions positives de la ferme viande bovine de Nouvelle Aquitaine : constituée de 80 vaches mères, la ferme moyenne permet de nourrir 428 personnes par an, entretient 49% de biodiversité en plus (170 équivalents ha) et stocke les émissions de 20 citoyens français (192 tonnes équivalent CO2) dans ses sols grâce aux prairies et haies de l’exploitation.

En termes d’émissions de gaz à effet de serre, le programme a permis l’application concrète d’actions pour contribuer à la lutte contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région : 130 élevages mettent en place aujourd’hui des pratiques qui permettent une baisse moyenne de -12% des émissions. Ils travaillent sur l’efficacité de leur troupeau, sur les techniques de pâturage afin de mieux valoriser l’herbe pour améliorer leur autonomie et stocker plus de carbone dans leurs sols. En combinant production et réduction des intrants, ils réduisent leurs impacts sur l’environnement et améliorent également les performances économiques de leurs exploitations. L’enjeu est maintenant de pouvoir élargir ces acquis aux autres élevages de Nouvelle-Aquitaine, et pour cela, se doter d’une stratégie ambitieuse en matière de conseil et d’accompagnement technique.

Beef carbon NAQ premiers résultats

Ouvrir la brochure (PDF)

Article « Pour une viande durable et responsable » publié le 13/12/2022 par Mathieu Velghe et Xavier Nicolle.

Ouvrir l’article (lien web)

 

Résilience des systèmes d’élevage caprins

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Le projet prend en compte les enseignements de la crise économique qui a révélé la fragilité des exploitations et la menace du changement climatique dans une approche globale de la durabilité des exploitations.

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# élevage# résilience

La Nouvelle-Aquitaine est la première région caprine d’Europe avec 1 200 élevages répartis entre l’ex-Poitou-Charentes (75%), l’ex-Limousin et la Dordogne. Elle produit 40 % de la production de lait de chèvre nationale et 36 % du cheptel. 123 élevages sont en agriculture biologique (10 %).

L’élevage caprin a été en forte croissance de 1990 à 2009, porté par la demande des consommateurs malgré l’absence de dispositif européen de régulation. Mais la crise économique de 2008 a ralenti le développement de la filière avec une demande en repli qui a entraîné une baisse des revenus des agriculteurs jusqu’en 2012. La demande est aujourd’hui à nouveau supérieure à l’offre.

La crise a permis une prise de conscience de la nécessaire résilience des élevages face aux aléas économiques d’autant que l’aléa climatique renforce la fragilité de la filière. La filière s’est organisée notamment autour du réseau d’excellence caprine (cluster Rexcap) et a mis en place de nombreux dispositifs de recherche. Malgré cela, le nombre d’éleveurs est en baisse (- 23%) et le rythme d’installation est insuffisant (25 /an).

Le projet vise à construire, évaluer et développer des systèmes d’élevage caprins innovants et résilients. Il se base sur deux piliers, la ressource alimentaire – vers l’autonomie – et la conduite des animaux – conditions de reproduction et entrée en production. Le programme est construit en 3 axes : conception et promotion de systèmes fourragers innovants, renouvellement des troupeaux en valorisant les chevrettes, diffusion et transfert des résultats.