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ADOPTAÉ : Accompagner la DémultiplicatiOn de PraTiques Agro-écologiques Éprouvées #les couverts végétaux

- Article actualisé le

ADOPTAÉ vise à favoriser le déploiement de la pratique des couverts végétaux en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, en Vigne et/ou en Grandes cultures/Polyculture-élevage, en s’appuyant sur 7 territoires tests : 3 zones Vigne (Gironde, Gers, Pyrénées-Orientales) et 4 zones Grandes cultures/Polyculture-élevage (Vienne/Charente, Landes/Pyrénées-Atlantiques, Gers/Tarn-et-Garonne, Tarn-Aveyron)

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# agro-écologie# couverts végétaux# élevage# grandes cultures# vigne

👉Infos et actualités du projet, sur la page ADOPTAÉ (Plateforme agriconnaissances)

👉 1ères réalisations du projet (janvier – octobre 2023)

👉Suivez les actus du projet, en vous abonnant à la page LinkedIn @ADOPTAÉ #les couverts végétaux

Un projet multi-acteurs et multi-réseaux

Porté par la Chambre régionale d’agriculture Nouvelle-Aquitaine et co-piloté avec la Chambre régionale d’agriculture Occitanie, ADOPTAÉ implique de nombreux acteurs des territoires, avec une trentaine de structures issues de différents réseaux (Chambres d’agriculture, CUMA, Coopératives et négoces agricoles, réseau Bio, TRAME, IFV…) des 2 régions.

Ces acteurs diversifiés et complémentaires d’un même territoire, vont co-construire des plans d’action, adaptés aux enjeux et besoins locaux. Les actions organisées favoriseront l’échange entre pairs et la valorisation des travaux déjà menés, que ce soit sur les couverts ou sur la méthodologie d’accompagnement à la transition agro-écologique.

 

Le projet recouvre 3 axes de travail en interaction :

  • La montée en compétences méthodologiques et agronomiques des conseillers, en s’appuyant sur les outils et enseignements d’autres projets, et l’échange entre pairs : webinaires et journée de ressourcement, groupes d’échange de pratiques, initiation à la co-conception d’itinéraires de cultures, boîte à outils… Ce ressourcement des conseillers, tant sur leurs compétences d’accompagnement individuel et collectif, que sur leurs connaissances techniques des couverts végétaux, doit permettre de gagner en efficacité, pour favoriser l’adoption des couverts végétaux sur les territoires.
  • Le déploiement d’actions terrain pour accompagner les agriculteurs dans l’adoption des couverts, grâce à la mise en œuvre d’un plan d’actions et de communication co-construit entre acteurs du territoire : développer la visibilité des couverts végétaux et accompagner l’appropriation de cette pratique via des actions de proximité et d’échanges, en s’appuyant sur des conseillers et agriculteurs “ambassadeurs” et sur les résultats de projets R&D et travaux locaux ;
  • L’évaluation de l’adoption des couverts végétaux, sur les territoires : construction d’une méthode d’évaluation de la mise en place des couverts et de l’appropriation de cette pratique, incluant l’analyse d’indicateurs clefs et l’évolution des postures.

ADOPTAE s’appuie sur les réseaux d’acteurs locaux pour dynamiser la démultiplication de pratiques agro-écologiques. Afin de croiser les regards et approches, et favoriser l’amélioration collective des actions engagées, les travaux favoriseront les interactions à différentes échelles : inter-régionale (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie), inter-zones (entre les 7 territoires du projet), inter-filières (viticulture et Grandes cultures polyculture élevage), et inter-réseaux (entre les différents réseaux de développement impliqués).

Objectifs

Lauréat à l’appel à projets Démultiplication 2022, ADOPTAÉ a pour objectif de favoriser l'appropriation et le déploiement massif par les conseillers et agriculteurs, de Pratiques Agro-Écologiques Éprouvées (PAEE), définies et ciblées par filière et territoire, afin de conforter la transition agro-écologique des exploitations en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Riche d’un partenariat multi-réseaux, ADOPTAÉ vise la formalisation d’une méthodologie de démultiplication qui se veut transférable sur d’autres pratiques que celle traitée ici (les couverts végétaux en GCPE/Vigne), et sur d’autres territoires ou régions.

Pour ce projet, les résultats attendus sont :
- la montée en compétences des conseillers des territoires d’étude voire des 2 régions, sur l’accompagnement et la diffusion-transfert, quant à la mise en œuvre des couverts végétaux ;
- la généralisation de l’échange entre pairs comme outil de ressourcement ou d’accompagnement,
- l’identification de réseaux locaux multi-acteurs, référents sur les couverts,
- une meilleure visibilité des couverts sur les territoires,
- une appropriation élargie de la pratique des couverts végétaux par les agriculteurs des deux régions impliquées ;
- in fine, le développement des surfaces de couverts, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.

Résultats

ACTUALITE

Conseillers, vous accompagnez – ou accompagnerez bientôt – des agriculteurs sur le choix et la mise en œuvre de couverts végétaux ?

Alors venez vous former et conforter vos connaissances sur cette pratique, en (re)visionnant les webinaires du projet ADOPTAÉ organisés cet automne 2023 / replays disponibles sur agriconnaissances :

  • Webinaire 1
  • Choisir son couvert végétal (L.Alletto – INRAe ; P.Mahieu – Chambre d’agriculture 64)
  • Restitution en éléments fertilisants – La méthode MERCI (S.Minette – Chambre d’agriculture Nouvelle-Aquitaine)
  • Webinaire 2  
  • Effets des couverts végétaux sur les sols (L.Alletto – INRAe ; O.Ricau – Chambre d’agriculture 33)
  • Mécanisation : implantation et destruction des couverts (N.Figeac – FDCUMA des Charentes)
  • Webinaire 3 :
  • Couverts & régulation des adventices (S.Cordeau – INRAe)
  • Viser la biofumigation avec les couverts végétaux, comment faire ? (V.Michel – Agroscope)

VALAVIE- VALorisation de l’Agroforesterie en VIticulture et Elevage ruminants

- Article actualisé le

Ce projet doit permettre de démontrer aux producteurs des filières viticoles et élevages ruminants que l’agroforesterie est un moyen de répondre au défi du changement climatique, de valoriser l’agro-biodiversité, de contribuer au bien-être animal. Elle peut devenir à long terme une source de diversification et donner une meilleure image de l'agriculture avec une mise en valeur paysagère.

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vignette - VALAVIE- VALorisation de l’Agroforesterie en VIticulture et Elevage ruminants
# agroforesterie# élevage# vigne

L’agroforesterie s’est développée de façon inégale en France et notamment en Nouvelle-Aquitaine dès les années 2000. Une demande d’information émerge actuellement dans certaines filières où l’agroforesterie était jusqu’alors peu développée, avec des compétences diffuses pour y répondre.

Les filières viticoles et d’élevages ruminants, constituent les filières pour lesquelles il y a d’avantage de démultiplication à faire pour implanter des systèmes agroforestiers, car peu de résultats de recherche mettant en avant les atouts de l’agroforesterie ont été portés à la connaissance des agriculteurs.

Les premiers travaux ont mis en avant les freins au développement de l’agroforesterie, qui pour la majorité, sont communs aux deux filières concernées par le projet : viticulture et élevage ruminant.

Ces freins sont : la concurrence des ressources, le manque de diffusion des connaissances technico-économiques, le manque de connaissance des services écosystémiques, l’adaptation de la conduite de l’exploitation, l’ignorance des débouchés , la perte de surface de production, le questionnement de la réelle ressource fourragère (ruminants), le risque de ravageurs et de micro climat (viticulture).

Le projet s’attachera à démultiplier les systèmes agroforestiers pour répondre aux enjeux suivants:

  • Stress hydrique et thermique : Il a été démontré que les arbres améliorent le bilan hydrique, limitent le dessèchement et protègent des coups de chaleur. Il y a aussi des bénéfices en hiver avec des aspects de réduction des risques de gels. En système d’élevage au pâturage, la présence d’arbres décale le dessèchement des prairies de 2 à 4 semaines en période d’été ou de fortes chaleurs.
  • Stockage de carbone :  L’agroforesterie contribue aux objectifs climatiques par son potentiel de séquestration de 1 à 4 tonnes de carbone par ha et par an.
  • Diversification économique pour l’agriculteur: Avec une cinquantaine d’arbres à l’hectare, en fonction des essences, il peut disposer d’un potentiel de 40 m3 de bois d’œuvre au final, négociable entre 10 000 € à 20 000 € le lot, et également produire des fruits.
  • Création de nouvelles niches écologiques : L’agroforesterie apporte une diversité botanique et une strate de végétation supplémentaire.

Les systèmes agroforestiers répondent également à un enjeu social et paysager permettant de générer des activités touristiques (ferme pédagogique, table d’hôtes, gites, …) et de valoriser des produits agricoles vendus en circuits courts ou de bénéficier de labels de qualité.

Objectifs

L’objectif du projet est de transférer les connaissances, outils et méthodes produits par la recherche et les organismes de développement sur l’agroforesterie pour faciliter et concrétiser son intégration dans les exploitations viticoles et en élevages ruminants.

Il doit permettre aux conseillers des deux filières de s’approprier des outils et méthodes éprouvées dans le cadre de différents projets de recherche et développement dans le domaine de l’agroforesterie.

Il s’agira de convaincre via des actions de démonstration et de diffusion d’informations auprès des éleveurs et des viticulteurs de l’intérêt et limites des systèmes agroforestiers sur le microclimat des parcelles, le stockage du carbone, la biodiversité, le lien social et organisationnel et le bien-être animal. Le projet apportera des éléments tangibles, reposant notamment sur des groupements GIEE permettant aux viticulteurs et éleveurs de se projeter durablement.

Enfin, ce projet a pour ambition de créer des interfaces avec les chaînes de valorisation territoriales des produits agroforestiers : bois, fruits, matériaux bio-sourcés.

Résultats

Le 31 mai, se sont réunis les partenaires techniques du projet VALAVIE au lycée agricole Etienne Restat à Sainte Livrade sur Lot (47).

25 participants étaient présents pour partager ensemble les objectifs du projet, clarifier les actions et les attendus et lancer les premières actions.

HARIZONA Helminthoses – Actions pour le Raisonnement des Interventions dans les Zones Ovines de Nouvelle-Aquitaine

- Article actualisé le

Les résistances des parasites aux traitements se multiplient dans les élevages ovins allaitants et laitiers. Il est urgent de changer les pratiques de gestion pour préserver l’efficacité des médicaments et maintenir l’élevage au pâturage. Ce projet vise à co-construire avec les éleveurs et tous leurs conseillers, un protocole d’évaluation de l’efficacité de stratégies alternatives de gestion.

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vignette - HARIZONA Helminthoses – Actions pour le Raisonnement des Interventions dans les Zones Ovines de Nouvelle-Aquitaine
# élevage# ovins# parasitisme# pâturage

Un élevage ovin au pâturage, source d’infestations parasitaires

En Région Nouvelle-Aquitaine, la très grande majorité des brebis sont conduites au pâturage, avec des temps passés à l’extérieur plus importants que dans le reste du territoire français. Cette utilisation soutenue du pâturage, encouragée par les attentes sociétales pour des raisons de développement de l’agroécologie et l’amélioration du bien-être animal, entraîne l’infestation des ovins par des parasites gastro-intestinaux. Ces infestations pénalisant les productions, la quasi-totalité des éleveurs administrent des traitements anti-parasitaires à leurs animaux.

Des résistances aux traitements qui se multiplient et un parasitisme en évolution

L’utilisation non raisonnée des anti-parasitaires internes a conduit à la sélection de nématodes gastro-intestinaux (NGI) résistants à ces produits dans le monde entier. En France, en 1998, une enquête dans les élevages ovins allaitants de l’ouest, avait montré l’absence de résistance des NGI aux lactones macrocycliques, mais une forte prévalence des résistances aux benzimidazoles et au lévamisole. Depuis, des signalements de résistances aux lactones macrocycliques ont été rapportés dans différentes zones du territoire, et en particulier en Nouvelle-Aquitaine. D’autre part, le changement climatique est susceptible d’entraîner des modifications des traits de vie des parasites (extension de la période d’infestation, accélération des cycles) en conjonction avec une modification des pratiques d’élevage (extension des périodes de pâturage par exemple). Si la pression parasitaire et la prévalence des résistances venait à s’accentuer de façon simultanée, les éleveurs pourraient se retrouver dans une situation d’impasse thérapeutique, avec pour seule issue de rentrer les animaux en bâtiment pour les soustraire au risque parasitaire.

Des changements de pratiques qui deviennent nécessaires et urgents

La réduction de l’utilisation de ces médicaments apparaît donc aujourd’hui nécessaire. La filière ovine et tous ses acteurs doivent s’engager dans des démarches permettant cette réduction tout en préservant les performances zootechniques et économiques des élevages, de façon à assurer sa durabilité et celle de l’écosystème de la filière.

La meilleure utilisation des AH, qui se traduira par une réduction, consiste à passer d’une utilisation systématique à une utilisation raisonnée qui s’appuie sur un ensemble de recommandations : bon diagnostic, connaissance du statut de résistance du troupeau, traitement à la bonne dose avec un médicament adapté et bien conservé, mise en œuvre du traitement sélectif, … Une autre façon de réduire l’utilisation des médicaments est de mettre en place une gestion intégrée du parasitisme en utilisant des méthodes complémentaires qui permettraient de réduire le niveau d’infestation et/ou de ralentir les cycles. Parmi ces méthodes, on peut citer des méthodes spécifiques de gestion du pâturage, la distribution de plantes riches en tanins condensés, la vaccination, la sélection d’animaux génétiquement résistants, …

Des stratégies de gestion intégrée à évaluer

Cependant, ces différentes stratégies n’ont été que peu ou pas mises en œuvre en conditions d’élevage, et encore moins de façon combinée, et aucune donnée sur leurs effets à moyen terme sur la consommation d’anthelminthiques et sur l’évolution de la résistance n’est disponible.

Le passage d’une stratégie simple de maîtrise, reposant sur une administration systématique de médicaments, à une stratégie de maîtrise plus complexe, associant un raisonnement de l’utilisation des anthelminthiques à des méthodes complémentaires, nécessite la formation des éleveurs et de leur environnement technique, avec une mise à disposition d’outils permettant de guider chacun dans des choix adaptés à son contexte et ses pratiques d’élevage.

Ce projet se propose de construire un protocole d’évaluation multi-disciplinaire des solutions de gestion intégrée du parasitisme gastro-intestinal. Cette construction nécessite la composition d’un groupe opérationnel rassemblant des éleveurs et l’ensemble des intervenants en élevage ovin, de façon à tester des solutions adaptées à la diversité des pratiques d’élevage ovin en Nouvelle-Aquitaine et à garantir l’adoption durable de pratiques validées et la transmission d’un message commun.

 

Objectifs

Les objectifs de la phase d’émergence du projet sont de :
- Identifier les partenaires qui interviendront dans la phase d’évaluation : éleveurs, intervenants impliqués dans la gestion du parasitisme, partenaires intervenant dans l’évaluation des effets du changement de pratique (effets parasitologiques, zootechniques, économiques, effets sur le travail, sur la conduite de l’exploitation)
- Recenser les initiatives déjà existantes (en France ou à l’étranger), les caractériser et en évaluer les intérêts et les limites
- Construire le protocole d’évaluation de stratégies de gestion intégrée

Résultats

La réunion de lancement du projet Harizona a eu lieu le 30 janvier 2023. Cette réunion a regroupé tous les partenaires potentiels du futur projet. Elle a été l’occasion de mieux connaître chaque potentiel participant et de débuter les échanges sur les différentes actions qui pourront être incluses dans le futur projet.

 

 

Le 13 et 14 juin 2023, l’ANSES a participé aux Rencontres Nationales du Sainfoin qui avaient lieu à Troyes, organisées par la coopérative Multifolia et l’entreprise Mg2mix. Ces journées furent l’occasion de mieux comprendre la filière sainfoin et ses protagonistes, de recueillir les témoignages des utilisateurs de sainfoin et de réfléchir à comment cette plante pourrait être utilisée dans le cadre du projet Harizona.

 

 

La 2e réunion de projet a rassemblé tous les potentiels partenaires du futur projet le 19 juin 2023. Cette réunion a permis de définir plus précisément les actions qui vont composer les différents work-packages du futur projet..

 

Du 11 au 14 septembre 2023, l’ANSES a fait un voyage d’études dans la Loire et dans la Drôme pour y rencontrer des éleveurs pratiquant la gestion intégrée du parasitisme. Elle y a fait la rencontre de 7 éleveurs et éleveuses de brebis laitières, brebis allaitantes ou chèvres laitières très impliqués dans le dynamisme de leur territoire, et qui sont tous dans la démarche de mieux comprendre le parasitisme de leur troupeau et de protéger leurs animaux en utilisant mieux les molécules chimiques.

L’ANSES repart avec de nombreuses idées qui viendront nourrir la réflexion autour de la construction du projet HARIZONA, et notamment sur les méthodes complémentaires aux anthelminthiques qui seront proposées aux éleveurs.

Ce voyage a été permis grâce au Dr vétérinaire Michel BOUY qui a organisé les rencontres avec les éleveurs et éleveuses. Un grand merci à lui et à tous les éleveurs rencontrés pour leur accueil.

La réunion de clôture du PEI-Emergence a eu lieu le 15 septembre 2023. Cette réunion a regroupé tous les partenaires du projet qui sera déposé lors de l’appel à projet PEI-Fonctionnement. Elle a été l’occasion de présenter une première ébauche de la rédaction du protocole du projet HARIZONA, de discuter des rôles de chaque partenaire et d’évoquer les budgets. Elle a également permis de lister ce qu’il reste à faire avant le dépôt du projet.

INTER-AGIT + : Interactions entre Agriculteurs pour Gérer les Intercultures à l’échelle Territoriale pour des activités agricoles plus durables

- Article actualisé le

Accompagner les éleveurs, les céréaliers et les structures d’accompagnement pour permettre le développement du pâturage des intercultures au sein des territoires et favoriser une nouvelle forme de polyculture élevage durable.

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# adventice# agriculture biologique# agro-écologie# biodiversité# élevage# fourrage# ovins# pâturage

Inter-AGIT+ complétera les connaissances sur les impacts agronomiques et zootechniques du pâturage des intercultures par ovins et bovins et lèvera les freins techniques, sociaux, économiques et juridiques qui limitent le développement de cette pratique.

Plus d’infos ici : https://idele.fr/interagit/

 

Objectifs

- Expertiser les intérêts du pâturage des intercultures sur la multi-performance des systèmes d’exploitation, notamment via des essais en lycées agricoles et des suivis de parcelles d’agriculteurs,
- Proposer des systèmes équitables, robustes et sécurisés intégrant des intercultures valorisables par la pâture,
- Élaborer des outils et méthodes participatives d’accompagnement de l’ensemble des acteurs favorisant les partenariats éleveur/céréalier au sein des territoires.

Résultats

Plus d’infos ici : https://idele.fr/interagit/

Lutte contre la déprise vétérinaire pour le maintien d’un maillage territorial nécessaire à l’activité d’élevage en Poitou-Charentes

- Article actualisé le

Début 2021, les remontées, aussi bien par les vétérinaires que par les éleveurs, étaient alarmantes. Une première réunion le 12 juillet 2021 montre que chaque département de Poitou-Charentes avait déjà des zones de désertification vétérinaire et que chaque situation appelait des solutions différentes à court ou moyen terme.

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# élevage# sécurité alimentaire

Suite à cette réunion de juillet 2021, création d’un COPIL multi-partenarial et réflexion en groupes de travail

9 février 2022 : l’ensemble des partenaires décident de répondre à l’AMI (appel à manifestation d’intérêt) sur le territoire Sud-Vienne et au PEI (Partenariat européen pour l’innovation) sur le territoire Poitou-Charentes. Les deux projets ont été retenus.

Poursuite des travaux pour répondre aux deux dossiers, qui a amené à définir les enjeux suivants :

  • Maintenir la santé des cheptels grâce à un maillage vétérinaire suffisant. Ce dernier est gage de santé économique des exploitations et gage de qualité alimentaire
  • Assurer le suivi de la santé des cheptels : surveillance sanitaire, bien-être animal
  • Veiller aux impacts sur l’environnement (biodiversité, qualité eau) et sur la santé humaine : concept One Health
  • Garantir la rentabilité des entreprises vétérinaires et des exploitations d’élevages
  • Favoriser leur transmission
  • Améliorer la qualité de vie des vétérinaires et des éleveurs

Elaboration d’un plan d’action et priorisation des actions à développer pendant la phase d’émergence du PEI. Mise en place de 4 groupes de travail sur les thèmes :

  • Conforter la relation éleveur/vétérinaire au travers du conseil par une offre de différents niveaux de conseils individuels :
    • BSE
    • Suivis réguliers
    • Contractualisation
  • Développer de la synergie entre les structures vétérinaires :
    • en formant (mise en place et assistance terrain) au suivi BSE par des cabinets référents
    • par un partage de compétences, soutien, RH
    • par un partage des gardes….
  • Favoriser le recrutement des jeunes vétérinaires :
    • Se faire connaitre au sein des écoles vétérinaires
    • Les faire venir chez nous
    • Les faire rester : Aides à l’installation (loi DDADUE), création d’un groupe de jeunes vétos, encadré par des coachs, création d’une charte « jeune véto/ véto expert »
  • Favoriser les suivis sanitaires :
    • Maintien d’une prophylaxie annuelle et évolution de la prophylaxie vers des objectifs sanitaires régionaux
    • Bien-être animal : soigner tous les animaux (même ceux de faible valeur économique). Création de tickets de soins, financés par la collectivité
    • Reconnaissance des coûts liés à l’éloignement

 

Objectifs

L’objectif de ce projet est de :
• Consolider le réseau de vétérinaires existant en veillant à court terme à ralentir autant que faire se peut l’arrêt de l’activité vétérinaire rurale et à moyen terme préparer le renouvellement des générations.
• De construire une boîte à outils, adaptable et qui réponde, en termes de désertification vétérinaire, aux différentes situations rencontrées sur le territoire de Poitou-Charentes. En effet les attentes entre une structure à 10 vétérinaires et une structure à 2 vétérinaires peuvent être différentes.
• De permettre le maintien d’un élevage de qualité nécessaire aux revenus des éleveurs et indirectement nécessaire à la santé humaine (one health), l’entretien des paysages (biodiversité), la souveraineté alimentaire.

Sur le territoire les effets du maintien du maillage vétérinaire se mesureront également par l’absence :
- De dégradation de la qualité sanitaire des cheptels,
- De la dégradation du bien-être animal,
- De l’arrêt d’exploitation pour manque de vétérinaires sanitaires.

Résultats

Dans le cadre de ce dossier, deux enquêtes ont été réalisées, auprès des structures vétérinaires et des éleveurs, afin de recenser les attentes de chacun et d’anticiper les actions permettant de maintenir un maillage vétérinaire suffisant à l’activité d’élevage de ce territoire

Ces enquêtes nous ont permis d’identifier 3 axes de travail :

o Synergie entre structures vétérinaires

o Favoriser le conseil et la prévention

o Favoriser le recrutement des jeunes vétérinaires

Ces 3 axes ont été déclinés en fiches action, l’objectif étant par la suite de les mettre en expérimentation

 

AXE 1 : SYNERGIE ENTRE STRUCTURES VETERINAIRES :

 1.1 : Synergie entre cabinets

o Identifier  les zones concernées par une problématique de maillage

o Mettre en relation les vétérinaires de ces zones

o Réaliser un état des lieux de leurs forces et faiblesses

o Identifier des objectifs en cohérence avec les ressources du groupe et leurs besoins

o Identifier des objectifs complémentaires pour une collaboration avec une structure référente

 

1.2 : Créer un poste de coordinateur régional qui :

o Travaille en lien entre les vétérinaires ambassadeurs, les différentes écoles vétérinaires françaises et étrangères et les interlocuteurs locaux

o Participe au recensement de la typologie, des besoins et des offres des structures vétérinaires de la région et oriente les candidats vers les structures adaptées

o Apporte un soutien dans les démarches administratives pour les structures vétérinaires, notamment en termes d’aide au logement de nouveaux arrivants

o Travaille en lien avec les équipes de communication digitale si option retenue pour communiquer sur les réseaux, réaliser et diffuser les livrets d’accueil

o Participe avec les ambassadeurs à la création et la réalisation d’opérations auprès des écoles vétérinaires et différentes rencontres professionnelles

 

1.3 : Les gardes partagées :

o Organiser une rencontre de l’ensemble des vétérinaires d’une zone et des partenaires

o Créer ensemble un système de gardes partagées pour les week-ends (dans un premier temps)

o Définir un modèle économique le surcoût des actes de week-end et le coût de l’astreinte

o Définir qui vend les médicaments et qui paye (participation des éleveurs..)

 

AXE 2 : FAVORISER LE CONSEIL ET LA PREVENTION :

2.1 : Synergie entre cabinets

Le bilan sanitaire d’élevage (BSE) bovins, un préalable à la rédaction de protocoles de soins nécessaire à la délivrance de médicaments

o Construire un modèle de BSE type à partir de données sanitaires, techniques et économiques

o Son déploiement pourra se faire de 2 façons :

o Formation en interne du cabinet vétérinaire demandeur : le vétérinaire de la structure demandeuse vient se former 2 jours dans un cabinet référent

o Délégation des BSE à une structure vétérinaire Référente : la réalisation des BSE est externalisée mais le suivi régulier de l’élevage reste au niveau du cabinet déléguant

 

2.2 : La contractualisation pour instaurer de nouvelles relations entre éleveurs et vétérinaires et pérenniser l’activité vétérinaire rurale afin de garantir les soins et la prévention

o Construire un modèle de contractualisation, associé à une charte d’engagement éleveurs et vétérinaires

o Ce modèle devra être acceptable par le vétérinaire et par l’éleveur aussi bien en termes de temps que de financement

o Son déploiement devra être standardisé, notamment par le biais de réunions d’information auprès des vétérinaires

 

AXE 3 : FAVORISER LE RECRUTEMENT DES JEUNES VETERINAIRES :

 3.1 : Créer un réseau de vétérinaires ambassadeurs :

Un effort important de communication et de mise en réseau des cliniques de la région permettrait de donner une visibilité plus importante et permettre d’orienter de nouveaux jeunes praticiens dans des zones en tension

o Travailler en étroite collaboration avec les cliniques locales pour faciliter le processus de recrutement des étudiants et pour contribuer à la création de programmes de recrutement innovants et attrayants

o Établir et maintenir des relations avec les étudiants et les établissements d’enseignement vétérinaire pour informer les étudiants des postes dans les cliniques vétérinaires de la région

o Identifier les candidats potentiels parmi les étudiants et les encourager à postuler (stages, apprentissage..) dans les cliniques vétérinaires de la région

 

3.2 : Créer des moments conviviaux :

En arrivant dans une clinique, les jeunes vétérinaires doivent découvrir un nouvel environnement de travail, une nouvelle clientèle, parfois un nouveau département. Il est donc nécessaire de les aider à créer un réseau de connaissances

o Créer des moments conviviaux pour permettre les échanges entre les jeunes éleveurs et les jeunes vétérinaires

o Favoriser l’échange entre des jeunes qui vont se côtoyer professionnellement, et qui sont souvent issus de milieux différents

 

3.3 : La communication :

La mise en œuvre de solutions permettant d’améliorer la qualité de vie des stagiaires de longue durée et des jeunes vétérinaires nouveaux arrivants

o Livret d’accueil et site internet pratiques, modulables et personnalisables

o Une campagne de communication dédiée sur les réseaux sociaux

 

3.4 : La charte employeur – salarié :

L’accueil d’un nouveau vétérinaire au sein d’une structure peut être très différent. Pourtant c’est un premier ressenti qui peut être primordial pour retenir un futur associé

o Pour créer un environnement favorable à l’épanouissement d’un jeune confrère/consoeur

o Pour rappeler les besoins d’un jeune confrère pour assurer pérennité des recrutements

REVONS87 : Relation Éleveurs/Vétérinaires : Osons la Nouveauté Sur la Haute-Vienne !

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Des constats communs de baisse d’activité dans le monde agricole et vétérinaire avec des enjeux forts pour le territoire si rien n’est fait (enjeux sanitaire, social et économique) ont conduit les deux professions à réaliser un état des lieux de la situation afin de créer une dynamique autour du projet et trouver, ensemble, des actions à conduire pour redynamiser le territoire et leurs activités.

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# élevage

Des vétérinaires ruraux de plus en plus rares

En matière d’activité vétérinaire rurale, la tendance notée sur les 5 dernières années est la diminution des vétérinaires spécialisés (-11%) et une quasi-stagnation des activités mixtes (3%). De plus, sur certains départements, le phénomène de reprise des cabinets ruraux par des fonds d’investissement se développe. Ces cabinets concentrent ensuite leur activité sur la « canine ». Des études récentes démontrent l’évolution des profils de nouveaux vétérinaires qui contribue à expliquer le moindre intérêt des jeunes générations pour la pratique de la « rurale » : origine géographique majoritairement urbaine, manque d’attractivité des territoires ruraux, charge de travail liée à l’astreinte de la Permanence et la Continuité des soins.

Les élevages haut-viennois très impactés par cette situation

En parallèle, la profession agricole, dans une conjoncture économique de crise et de pressions sanitaires fortes, nécessite des résultats techniques performants.

En Haute-Vienne, l’agriculture est très fortement marquée par l’élevage présent dans 93% des exploitations agricoles en particulier de ruminants : 322 000 bovins, 206 000 ovins, 10 000 caprins.

Des enjeux forts sur le territoire si rien n’est fait !

Ces constats communs de baisse d’activité dans le monde agricole et vétérinaire ont des enjeux forts pour le territoire si rien n’est fait (fournir un service de soin aux animaux de rente réactif et qualitatif ; maintenir les activités vétérinaires pluridisciplinaires, faire évoluer les modèles économiques des entreprises agricoles et vétérinaires, renforcer l’attractivité du territoire).

Agriculteurs et vétérinaires s’unissent pour redynamiser le territoire

Ces deux professions, inquiètes autant sur le sujet de la désertification vétérinaire que sur la baisse du nombre d’exploitants agricoles, ont décidé de conduire un projet commun pour trouver des solutions pour redynamiser le territoire au travers du programme REVONS87. Ce travail est fait en regroupant tous les acteurs du sanitaire, les éleveurs et leurs accompagnateurs afin de réaliser un état des lieux de la situation, de créer une dynamique autour du projet et de s’inspirer d’expériences d’autres zones. La finalité du projet est ensuite de trouver des solutions ensemble, pour redynamiser le territoire et ces activités.

Objectifs

Les objectifs du programme REVONS87 sont les suivants :
• Susciter la coordination entre les intervenants de l’élevage en créant des groupes d’échanges éleveurs/vétérinaires.
• Etre acteur de la refonte des modèles économiques en analysant les différentes organisations locales.
• Innover sur les modes d’intervention (techniques et organisationnels) en s’appuyant sur l’expérience des différents acteurs locaux et de celle d’autres territoires.
• Etre acteur de la formation vétérinaire en analysant les besoins d’appui aux Ecoles Nationales Vétérinaires.
• Promouvoir les activités agricoles et vétérinaires du territoire.

Il est donc prévu au travers de ce projet d'avoir un état des lieux des besoins de la profession agricole et vétérinaire puis de construire des actions qui permettraient d'y répondre (modalités d'intervention en élevage, évolutions réglementaires nécessaires, groupe d'échanges éleveurs/vétérinaires, ...).

Résultats

Le projet REVONS87 a permis de mener plusieurs actions dont voici les résultats :

– réalisation d’un état des lieux des besoins de la profession agricole et vétérinaire. 2 enquêtes ont ainsi été diffusées : 11% des éleveurs ont répondu et 57% des vétérinaires. 96% des éleveurs sont satisfaits de leur vétérinaire mais des besoins sont remontés en termes de formations.

– réalisation d’enquêtes auprès de diverses structures sanitaires pour identifier les offres disponibles : plusieurs organisations existent à l’échelle nationale (contractualisation, conventionnement, tarification, gamme plus ou moins large d’offres de services).

– compilation des évolutions réglementaires nécessaires pour faciliter les interventions des vétérinaires ruraux sur : la délégation de l’acte, élargissement de l’habilitation pour les étudiants, la télémédecine, le changement des modèles économiques des entreprises vétérinaires.

– organisation de 2 groupes d’échanges éleveurs-vétérinaires sur la formation, la télémédecine, la contractualisation.

Au total, ce sont donc près de 240 éleveurs et une trentaine de vétérinaires qui ont été sensibilisés au sujet. La communication entre les 2 professions s’est renforcée grâce au projet et a permis l’organisation de 2 formations « santé des veaux » à la suite du programme.

PEI-Emergence Cirphis : développer une solution agroécologique de lutte contre le cirphis

- Article actualisé le

Le cirphis est une chenille, pour l'instant localisée dans les Pyrénées-Atlantiques, qui provoque de gros dégâts sur la ressource herbagère. Ce projet vise à amorcer la co-construction, entre éleveurs, techniciens et chercheurs, d'une stratégie de lutte agroécologique contre le cirphis, basée en particulier sur le bio-contrôle.

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vignette - PEI-Emergence Cirphis : développer une solution agroécologique de lutte contre le cirphis
# agro-écologie# biocontrôle# élevage# fourrage# pâturage# ravageur

Dans les Pyrénées-Atlantiques, la ressource herbagère, sur laquelle les éleveurs basent en grande partie l’alimentation de leurs animaux, est mise en danger chaque année, dans la quasi-totalité du département, par la problématique des cirphis (ou chenilles des prairies, ou noctuelle à point blanc).  Tous les ans, en fin d’été et en automne, ils causent au mieux une perte de pousse d’herbe sur un secteur réduit du Pays Basque, au pire une destruction des prairies sur de larges étendues du territoire, du Pays Basque au Béarn. Depuis quelques années, ils sont aussi observés sur le département voisin des Landes.

Cirphis

Les dernières grosses attaques, en 2018, 2020 et 2022, ont fait des dégâts considérables. En 2018, on estime que 20 à 30 % des prairies du département ont été touchées tandis qu’en 2020, les dégâts étaient encore plus colossaux. Si ces chenilles peuvent réduire à néant la ressource de l’automne et de l’hiver, elles ont également des conséquences sur les années qui suivent. Resemer les prairies n’est pas toujours possible après une attaque d’automne, et, le cas échéant, le coût de réimplantation n’est pas négligeable. Le coût économique de ces attaques est donc considérable pour les éleveurs. Mais il existe aussi de potentiels méfaits écologiques, dans la mesure où les prairies permanentes sont un réservoir de biodiversité, et qu’il est peu probable qu’elles jouent le même rôle lorsqu’elles sont rasées par les chenilles.

Exemple de dégâts de cirphis sur une prairie

Face à ce ravageur, nous sommes aujourd’hui dans une impasse. En effet, si certaines pistes de luttes existent, elles restent d’une efficacité très partielle et ne permettent souvent pas de faire face à des attaques de grande ampleur, alors que la lutte chimique est aujourd’hui pratiquement impossible. En effet, les derniers produits disponibles ont été interdits en 2021 du fait de leurs conséquences environnementales. En parallèle, la lutte biologique (Bacillus thurigiensis, ou Bt), les solutions mécaniques (piétinement fort par le troupeau, compaction par outil…), ou encore la biodiversité auxiliaire (oiseaux) ne permettent pas de faire face à des attaques d’ampleur.

L’enjeu principal est donc de construire une solution viable et durable sur le territoire pour lutter contre le cirphis, aux côtés des expériences déjà existantes, et dans un contexte où il existe une volonté forte de pérenniser et renforcer la ressource herbagère. Face à cet enjeu, un accompagnement public est majeur dans la mesure où, suite à plusieurs entretiens avec des firmes phytosanitaires, il apparaît que le marché des éleveurs des Pyrénées-Atlantiques est trop restreint pour que celles-ci entament des démarches de R&D sur leur fond propre pour cette problématique. Si rien n’est fait, le risque est alors que les éleveurs se retrouvent, dès 2022, sans aucune solution.

Objectifs

Les PEI-Emergence visent à définir un projet d’innovation, à structurer un partenariat, à identifier des besoins et des actions à mener, et à réaliser des études préalables. En cohérence avec les attendus de cet appel à projets, nos objectifs seront les suivants :
- étudier la possibilité de construire une solution de biocontrôle basée sur les trichogrammes
- réfléchir à des études complémentaires pour mieux comprendre le fonctionnement des cirphis et ses interactions avec l'agroécosystème
- réfléchir à des études complémentaires autour de la résilience des prairies en lien avec la problématique cirphis et les autres enjeux prégnants aujourd’hui
- construire et finaliser un partenariat, regroupant éleveurs, techniciens, et chercheurs

La visée est, derrière ces acquis, de construire un projet à but opérationnel, permettant de construire à court-moyen terme une stratégie de lutte globale contre le cirphis, répondant aux attentes des éleveurs.

PROT&OSE – Accompagner les cultivateurs et éleveurs dans la mise en place et le développement d’une filière locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux.

- Article actualisé le

Pour répondre à la volonté de cultivateurs et d'éleveurs de Dordogne et de Charente de s'organiser pour valoriser localement la production de protéagineux et de soja, PROT&OSE vise à créer les conditions favorables à l'émergence d'une filière, à évaluer son impact sur les performances zootechniques, tout en explorant les déterminants technico-économiques et environnementaux de leur production.

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    Grandes Cultures
vignette - PROT&OSE – Accompagner les cultivateurs et éleveurs dans la mise en place et le développement d’une filière locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux.
# agro-écologie# élevage# empreinte carbone# légumineuses# performance# soja

Créer une filière tracée et locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux pour les filières animales afin de participer à la réduction de l’impact carbone à l’échelle d’un bassin de production en Nouvelle Aquitaine.

Cette structuration locale réunissant cultivateurs et éleveurs s’accompagnera :

– du côté des cultivateurs : du rallongement et de la diversification des successions de rotations et d’une baisse de la pression sanitaire d’autant plus importante en AB, tout en diminuant les intrants « engrais azotés »,

– du côté des éleveurs : de plus d’autonomie protéique avec un aliment local efficace notamment en AB sans oublier toutefois que la source majeure de protéine en élevage ruminant provient des fourrages ; de participer à la réduction des émissions de CH4 par l’ingestion des ruminants de matières grasses insaturées,

– pour les opérateurs aval : proposer des aliments composés de protéines et de matières grasses végétales locales en remplacement de l’huile de palme et des tourteaux d’importation.

Et plus largement cela permettra de recréer du lien entre élevage et grandes cultures et de renforcer les circuits courts en conventionnel et AB.

 

Cela passe par :

– inciter les polyculteurs éleveurs et les céréaliers à rajouter une ou des cultures d’oléo-protéagineux dans leurs rotations pour fournir localement les éleveurs de monogastriques et de ruminants,

– proposer une meilleure efficacité alimentaire et une bonne conservation des oléo-protéagineux par l’investissement dans un toasteur mobile,

– tester l’efficience des graines toastées sur la santé animale et pour sécuriser les rations et les coûts dans les élevages,

– accompagner les éleveurs et céréaliers qui cultivent et utilisent dans les rations les graines toastées.

 

LES ACTIONS :

La structuration d’une filière demande :

– de recenser la demande et l’offre ainsi que le potentiel de production (Action 1),

– de réaliser les investissements nécessaires : achat du toasteur (dossier déposé par la FD CUMA 24 auprès de FAM) ; aménagements des infrastructures existantes (adaptation des systèmes électriques sur les sites de stockage et transformation des graines) ; achat d’un infralyseur par la SCAR afin de connaitre la valeur protéique des lots toastés (Action1).

                  – d’organiser la logistique pour un bon fonctionnement du toasteur. Cela correspond à réduire au maximum les temps de déplacement (temps hors fonctionnement de la machine), créer des zones de rassemblement pour le traitement avec un volume minimum à traiter à chaque site. C’est aussi mettre en place des sites dédiés aux produits AB et être capable d’isoler des lots toastés pour mesurer la protéine et assurer la traçabilité des produits (Action1).

                  – de tester les produits commercialisés. L’infralyseur lié au toasteur permettra de suivre les taux de protéines des graines toastées. Des analyses chimiques complémentaires seront réalisées afin de connaitre précisément les taux de matières grasses, la présence de facteurs anti-nutritionnels, la teneur de certains acides aminés importants dans la nutrition des monogastriques. Des suivis de la qualité de conservation des graines en fermes seront aussi réalisés. Enfin, deux sites testeront des graines toastées dans le cadre de protocoles établis collectivement  (Action2).

                  – d’accompagner techniquement les producteurs dans la culture des graines d’oléo-protéagineux et les éleveurs qui les utilisent (Action 3). Cela se traduira par l’organisation de journées techniques, formations, l’élaboration de fiches techniques.

                  – de donner des références économiques aux éleveurs et producteurs et évaluer les impacts environnementaux (outils de diagnostics CAP’2ER et Systerre) (Action 2 & 3).

Objectifs

Créer une filière tracée et locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux pour les filières animales,
Participer à la réduction de l’impact carbone à l’échelle d’un bassin de production en Nouvelle Aquitaine,
Contribuer au développement en Nouvelle Aquitaine d’une économie locale plus résiliente, plus sobre en intrants, en renforçant les circuits courts et les liens sociaux au sein du monde agricole.

- Pour les agriculteurs :

sensibiliser aux intérêts agro-écologiques des cultures de protéagineux et soja,
transférer des références techniques sur les pratiques culturales et d’introduction des graines toastées ou non dans les rations des animaux,
évaluer les impacts économiques et environnementaux.

BREBIS_LINK – Dynamiser les territoires en créant du lien autour du pâturage ovin

- Article actualisé le

Ce projet repose sur l’étude des pratiques existantes, l’acquisition de références et l’élaboration d’outils d’aide au développement du pâturage sur cette mosaïque de cultures et de paysages qu’offre le grand Sud-Ouest.

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    Arboriculture
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    Viticulture
# agro-écologie# agroforesterie# biodiversité# élevage# forêt# fourrage# ovins# pâturage# paysage# verger# vigne

Le pâturage dit « additionnel » consiste en la valorisation par les brebis de la ressource fourragère
présente dans les vergers, vignes, couverts hivernaux, céréales, parcours boisés… toutes ces surfaces
cultivées ou en déprise qui offrent une ressource alimentaire supplémentaire aux brebis. Cette pratique
constitue une solution possible au développement de nouveaux troupeaux ovins et conforte les surfaces
en pâturage des élevages existants. Elle représente aussi une alternative à l’emploi de produits phyto-
pharmaceutiques, participant ainsi à la préservation de la qualité des sols et de l’eau. Enfin, ce mode
de fonctionnement peut être considéré comme une opportunité pour lutter contre la fermeture des
paysages et contribue à dynamiser les territoires par la création de liens entre ses différents acteurs et
usagers.

3 AXES DE TRAVAIL
Repérer et analyser les pratiques locales sur des territoires du grand Sud-Ouest et identifier les facteurs favorables, les freins et les leviers potentiels.
Tester ces pratiques afin de favoriser leur appropriation sur les territoires du projet. Il s’agit de mettre en place des dispositifs expérimentaux et de démonstrations, montrant aux éleveurs et cultivateurs comment les freins existants tels que les dommages potentiels sur les cultures ou la contrainte travail peuvent être levés. Il s’agit également de produire des références techniques permettant de rationaliser ces pratiques.
Promouvoir le pâturage additionnel grâce à l’élaboration et la diffusion d’outils d’appui technique sur tous les territoires où ces pratiques trouvent leur intérêt. Cela passe par la formalisation de cadres juridiques et l’élaboration d’une méthode de mise en relation éleveurs-producteurs-collectivités.

Objectifs

Des outils d’appui technique
• Un guide technique sur le pâturage des milieux étudiés
• Un recueil de recommandations pratiques sur le travail
• Des articles et journées techniques

Des outils de sensibilisation
• Des vidéos de sensibilisation sur l’intérêt du pâturage additionnel
• L’élaboration des modules pédagogiques à destination de l’enseignement

Des outils d'encadrement de la pratique
• Un guide de partenariat entre éleveurs et cultivateurs avec un modèle de convention
• Une méthode de mise en relation des acteurs locaux pour favoriser l’installation ovine et le développement du pâturage

Résultats

OtoP 3D

- Article actualisé le

Auto-pesée et imagerie 3D, deux outils de phénotypage à haut débit et d’aide à la décision en élevage ovin

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vignette - OtoP 3D
# élevage# numérique# ovins# pâturage# performance

OtoP-3D ambitionne de valoriser l’identification électronique grâce à pour fournir aux éleveurs de nouveaux indicateurs de pilotage de leurs troupeaux afin d’améliorer leurs performances à l’aide d’outils simples d’utilisation, automatiques et adaptés aux contraintes technico-économiques des élevages ovins (troupeaux de grands effectifs, solutions peu coûteuses, …). Deux technologies sont en cours de développement dans le cadre de ce projet :

  • L’auto-pesée pour un suivi continu du poids des animaux

  • L’imagerie 3D pour une estimation de la Note d’Etat Corporel (NEC) des brebis tondues

Objectifs

5 axes de travail :
- Mise au point du concept de l’imagerie 3D pour du phénotypage à haut débit sur brebis fraîchement tondues et sur agneaux
- Mise au point du concept de l’auto-pesée comme outil de phénotypage et de suivi du troupeau en analysant les données existantes puis en testant de nouve aux dispositifs de pesée
- Réponse aux besoins des éleveurs par une élaboration participative et la réalisation de dispositifs « à façon »
- Tests des deux dispositifs et étude de leur complémentarité en sites expérimentaux et lycées agricoles, et élaboration d’algorithmes de traitement de données fournissant des alertes pour aider à la conduite du troupeau
- Partage des résultats obtenus et garantie de l’interopérabilité entre les outils testés et les logiciels de troupeau