Mot-clé : élevage
BREBIS_LINK – Dynamiser les territoires en créant du lien autour du pâturage ovin
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Ce projet repose sur l’étude des pratiques existantes, l’acquisition de références et l’élaboration d’outils d’aide au développement du pâturage sur cette mosaïque de cultures et de paysages qu’offre le grand Sud-Ouest.
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Arboriculture
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Élevage
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Forêt
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Viticulture
Le pâturage dit « additionnel » consiste en la valorisation par les brebis de la ressource fourragère
présente dans les vergers, vignes, couverts hivernaux, céréales, parcours boisés… toutes ces surfaces
cultivées ou en déprise qui offrent une ressource alimentaire supplémentaire aux brebis. Cette pratique
constitue une solution possible au développement de nouveaux troupeaux ovins et conforte les surfaces
en pâturage des élevages existants. Elle représente aussi une alternative à l’emploi de produits phyto-
pharmaceutiques, participant ainsi à la préservation de la qualité des sols et de l’eau. Enfin, ce mode
de fonctionnement peut être considéré comme une opportunité pour lutter contre la fermeture des
paysages et contribue à dynamiser les territoires par la création de liens entre ses différents acteurs et
usagers.
3 AXES DE TRAVAIL
• Repérer et analyser les pratiques locales sur des territoires du grand Sud-Ouest et identifier les facteurs favorables, les freins et les leviers potentiels.
• Tester ces pratiques afin de favoriser leur appropriation sur les territoires du projet. Il s’agit de mettre en place des dispositifs expérimentaux et de démonstrations, montrant aux éleveurs et cultivateurs comment les freins existants tels que les dommages potentiels sur les cultures ou la contrainte travail peuvent être levés. Il s’agit également de produire des références techniques permettant de rationaliser ces pratiques.
• Promouvoir le pâturage additionnel grâce à l’élaboration et la diffusion d’outils d’appui technique sur tous les territoires où ces pratiques trouvent leur intérêt. Cela passe par la formalisation de cadres juridiques et l’élaboration d’une méthode de mise en relation éleveurs-producteurs-collectivités.
Objectifs
• Un guide technique sur le pâturage des milieux étudiés
• Un recueil de recommandations pratiques sur le travail
• Des articles et journées techniques
Des outils de sensibilisation
• Des vidéos de sensibilisation sur l’intérêt du pâturage additionnel
• L’élaboration des modules pédagogiques à destination de l’enseignement
Des outils d'encadrement de la pratique
• Un guide de partenariat entre éleveurs et cultivateurs avec un modèle de convention
• Une méthode de mise en relation des acteurs locaux pour favoriser l’installation ovine et le développement du pâturage
Résultats
24_Elevage_Ovin_Fiche-technique_Brebis_sous_chataigniers 24_Fiche9_Brebis_Link_EffetTravail 24_Fiche-technique_brebis_dans-les-vignes 24_Fiche-technique_Brebis_Pension_hivernale 24_Fiche-technique_Surfaces_Pastorales 24_Fiche-technique-Brebis_CouvertsVegetaux 24_Fiche-technique-brebis-sous_noyers 24_Fiche-technique-brebis-sous-pommiers 24_Guide_Pastoralisme 24_Guide-du-partenariat-paturage-ovin 24_Mise_en_hivernage_Brebis FichePresentationBrebis_link-finale PlaqTemoignages_BL_OK
OtoP 3D
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Auto-pesée et imagerie 3D, deux outils de phénotypage à haut débit et d’aide à la décision en élevage ovin
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Élevage
OtoP-3D ambitionne de valoriser l’identification électronique grâce à pour fournir aux éleveurs de nouveaux indicateurs de pilotage de leurs troupeaux afin d’améliorer leurs performances à l’aide d’outils simples d’utilisation, automatiques et adaptés aux contraintes technico-économiques des élevages ovins (troupeaux de grands effectifs, solutions peu coûteuses, …). Deux technologies sont en cours de développement dans le cadre de ce projet :
- L’auto-pesée pour un suivi continu du poids des animaux
- L’imagerie 3D pour une estimation de la Note d’Etat Corporel (NEC) des brebis tondues
Objectifs
- Mise au point du concept de l’imagerie 3D pour du phénotypage à haut débit sur brebis fraîchement tondues et sur agneaux
- Mise au point du concept de l’auto-pesée comme outil de phénotypage et de suivi du troupeau en analysant les données existantes puis en testant de nouve aux dispositifs de pesée
- Réponse aux besoins des éleveurs par une élaboration participative et la réalisation de dispositifs « à façon »
- Tests des deux dispositifs et étude de leur complémentarité en sites expérimentaux et lycées agricoles, et élaboration d’algorithmes de traitement de données fournissant des alertes pour aider à la conduite du troupeau
- Partage des résultats obtenus et garantie de l’interopérabilité entre les outils testés et les logiciels de troupeau
Tropi’Cow
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Possibilités d'associer du maïs/sorgho ensilage à des légumineuses tropicales (lablab, cowpea)
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Élevage
TROPI’COW : auTonomie fouRragère et prOtéique Par l’Introduction de Céréales et de prOtéagineux tropicaux dans la ration des ruminants.
Le projet TROPI’COW vise à produire des références pour la production d’associations de légumineuses tropicales et de plantes fourragères en C4 (maïs – sorgho) utilisées dans l’alimentation des ruminants pour les filières lait et viande. Les champs de connaissances explorés concerneront l’optimisation des capacités symbiotiques des plantes tropicales candidates, l’agronomie, l’intégration de ces fourrages dans la ration des ruminants et les impacts économiques, environnementaux et sociaux pour les systèmes de production.
Objectifs
- Produire un ou des inocula à base de rhizobia en mesure d’assurer une fixation symbiotique du N2 par les deux espèces tropicales candidates, Cowpea et Lablab
- Evaluer en serre et au champ la performance de ces inocula produits.
- Etudier les performances agronomiques (rendement, capacité à concurrencer les adventices) des associations « plantes en C4 + légumineuses » dans différents contextes pédoclimatiques,
- Identifier les idéotypes de maïs et de sorgho les plus adaptés à ce type d’association,
- Caractériser les spécificités de récolte (stade, process) et de conservation de ces fourrages, ainsi que leurs valeurs nutritives,
- Mesurer l’incidence économique, environnementale et sociale de l’adoption de ces fourrages mixtes sur le fonctionnement de plusieurs types d’exploitations d’élevage.
Un travail préalable de synthèse réalisé par la CRA NA (Rault A., 2019) indique également que d’autres espèces semblent intéressantes à évaluer en association avec le maïs et le sorgho (en particulier certaines variétés de soja tardives). Elles pourront également être testées avec a minima le maintien d’une veille agronomique sur ces thématiques pendant le projet.
Le projet comporte 5 actions, qui se dérouleront de Janvier 2021 à juin 2024, pour une durée de 42 mois.
Résultats
Descriptif du projet : annexe_ii_-_candidature_TROPICOW
Documents techniques
– Rapport d’ingénieur 2019 : « Etat des connaissances en 2018 – Intérêts et points de blocage de la technique » (Rault A., 2019) : 2019 Rapport_RAULT
– Synthèse des intérêts et points de blocage : 2019-11 Maïs associé webinar
– Rapport d »ingénieur 2020 : Rapport Elsa David final
CARPESO
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Concilier Autonomie alimentaire (fourragère et/ou protéique) et Réduction significative des Pesticides dans les systèmes de polycultures-Elevage du Sud-Ouest de la France
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Élevage
Dans les systèmes d’élevage conventionnels et biologiques, les méteils d’hiver (association de céréales et légumineuses) représentent un levier performant pour produire des aliments équilibrés en énergie-protéines, limiter les pressions biotiques et réduire l’usage des pesticides. Pour autant, les éleveurs conventionnels hésitent encore à les introduire dans leurs rotations par crainte d’une production grain ou fourragère aléatoire d’un point de vue quantitatif et difficilement évaluable qualitativement. Afin de lever ces freins et faciliter l’appropriation de cette technique, le projet CARPESO a pour objectif de (i) agréger et compléter les références techniques et économiques sur les méteils, (ii) démontrer, pour les systèmes conventionnels, la faible utilisation de pesticides, et (iii) créer une application smartphone permettant d’estimer la valeur alimentaire des méteils grains (voire fourrage) produits. L’évaluation de l’utilisation des méteils dans l’alimentation du troupeau : performance globale, modification des rations… sera un moyen supplémentaire pour faciliter leur appropriation.
Objectifs
Application "Smartphone" permettant d'estimer, après la récolte, la proportion de chaque espèce et la valeur alimentaire du mélange.
Résultats
Fiche synthétique du projet : Fiche_communication_agriculteurs
Retrouvez nos résultats :
Vous êtes éleveurs, conseillers et vous souhaitez participer au projet, répondez au questionnaire suivant : https://carpeso.limequery.com/586413?lang=fr
Concilier production et réduction de l’empreinte carbone en Nouvelle-Aquitaine
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Beef carbon Nouvelle Aquitaine est un projet de filière collectif permettant la mise en oeuvre de pratiques qui vise à réduire l'empreinte carbone de la viande. Il répond au double objectif: améliorer l'efficience environnementale et économique des élevages de l'ensemble de la Région.
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Élevage
En lançant son propre projet en Nouvelle-Aquitaine, la filière viande bovine régionale souhaite co-construire, avec l’ensemble des acteurs du territoire, une démarche bas carbone volontariste de grande ampleur visant à mettre en place les moyens nécessaires conduisant à un plan carbone adapté à l’ensemble de la région. L’objectif final du projet est de construire le plan d’action de la production de viande bovine de la région devant permettre de conforter le potentiel de production tout en s’inscrivant dans l’objectif de réduction de l’empreinte carbone de la viande, défini à l’échelle nationale.
La mise en place de ce projet sur les 12 départements constitutifs de la région Nouvelle-Aquitaine s’appuiera sur une évaluation de masse de l’empreinte carbone d’un échantillon de 600 exploitations et la mise en place d’un réseau de 100 fermes pilotes à faible impact carbone. Cette évaluation quantitative et qualitative en élevage sera complétée par une analyse prospective sur les mécanismes de valorisation carbone adaptée aux potentialités de la région. Il permet le test et application concrète d’actions à mettre en place pour lutter contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région.
Objectifs
100 fermes pilotes avec diagnostics Cap'2ER de niveau 2 et plan d'actions visant à réduire l'empreinte carbone
3 réseaux d'éleveurs
plan d'action de la filière viande bovine régionale
Résultats
Les diagnostics réalisés permettent de quantifier et valoriser les contributions positives de la ferme viande bovine de Nouvelle Aquitaine : constituée de 80 vaches mères, la ferme moyenne permet de nourrir 428 personnes par an, entretient 49% de biodiversité en plus (170 équivalents ha) et stocke les émissions de 20 citoyens français (192 tonnes équivalent CO2) dans ses sols grâce aux prairies et haies de l’exploitation.
En termes d’émissions de gaz à effet de serre, le programme a permis l’application concrète d’actions pour contribuer à la lutte contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région : 130 élevages mettent en place aujourd’hui des pratiques qui permettent une baisse moyenne de -12% des émissions. Ils travaillent sur l’efficacité de leur troupeau, sur les techniques de pâturage afin de mieux valoriser l’herbe pour améliorer leur autonomie et stocker plus de carbone dans leurs sols. En combinant production et réduction des intrants, ils réduisent leurs impacts sur l’environnement et améliorent également les performances économiques de leurs exploitations. L’enjeu est maintenant de pouvoir élargir ces acquis aux autres élevages de Nouvelle-Aquitaine, et pour cela, se doter d’une stratégie ambitieuse en matière de conseil et d’accompagnement technique.
Beef carbon NAQ premiers résultats
Article « Pour une viande durable et responsable » publié le 13/12/2022 par Mathieu Velghe et Xavier Nicolle.
Résilience des systèmes d’élevage caprins
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Le projet prend en compte les enseignements de la crise économique qui a révélé la fragilité des exploitations et la menace du changement climatique dans une approche globale de la durabilité des exploitations.
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Élevage
La Nouvelle-Aquitaine est la première région caprine d’Europe avec 1 200 élevages répartis entre l’ex-Poitou-Charentes (75%), l’ex-Limousin et la Dordogne. Elle produit 40 % de la production de lait de chèvre nationale et 36 % du cheptel. 123 élevages sont en agriculture biologique (10 %).
L’élevage caprin a été en forte croissance de 1990 à 2009, porté par la demande des consommateurs malgré l’absence de dispositif européen de régulation. Mais la crise économique de 2008 a ralenti le développement de la filière avec une demande en repli qui a entraîné une baisse des revenus des agriculteurs jusqu’en 2012. La demande est aujourd’hui à nouveau supérieure à l’offre.
La crise a permis une prise de conscience de la nécessaire résilience des élevages face aux aléas économiques d’autant que l’aléa climatique renforce la fragilité de la filière. La filière s’est organisée notamment autour du réseau d’excellence caprine (cluster Rexcap) et a mis en place de nombreux dispositifs de recherche. Malgré cela, le nombre d’éleveurs est en baisse (- 23%) et le rythme d’installation est insuffisant (25 /an).
Le projet vise à construire, évaluer et développer des systèmes d’élevage caprins innovants et résilients. Il se base sur deux piliers, la ressource alimentaire – vers l’autonomie – et la conduite des animaux – conditions de reproduction et entrée en production. Le programme est construit en 3 axes : conception et promotion de systèmes fourragers innovants, renouvellement des troupeaux en valorisant les chevrettes, diffusion et transfert des résultats.