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R3DCap : Conception participative de systèmes polyculture-élevage caprins en Nouvelle-Aquitaine durables et ambitieux sur l’atténuation du changement climatique et la préservation de la biodiversité

- Article actualisé le

L’enjeu de notre projet est de proposer aux éleveurs de chèvres et aux futurs éleveurs, des systèmes caprins qui soient ambitieux sur leur contribution à l’atténuation du changement climatique, tout en préservant la biodiversité. Ces systèmes se devront d’être durables et adaptés à l’évolution du climat.

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vignette - R3DCap : Conception participative de systèmes polyculture-élevage caprins en Nouvelle-Aquitaine durables et ambitieux sur l’atténuation du changement climatique et la préservation de la biodiversité
# biodiversité# caprins# empreinte carbone

L’objectif du projet est de concevoir des systèmes caprins permettant de réduire leurs émissions nettes de GES d’au moins 30-40 % (pour atteindre la neutralité carbone voire être stockeur de carbone), tout en améliorant la biodiversité ordinaire des exploitations caprines. Il sera également intéressant de déterminer les leviers pour construire ou rénover des bâtiments d’élevages (chèvrerie, hangars de stockage, fromagerie) ayant un impact environnemental plus faible. Ces objectifs sont co-construits avec les acteurs économiques de la filière (BRILAC).

Pour répondre à ces objectifs, il nous faudra :

  • Identifier et évaluer des pratiques novatrices contribuant à l’atténuation forte des émissions de GES et au stockage de carbone
  • Faire un état des lieux de la biodiversité ordinaire dans les élevages caprins, ainsi que les leviers d’amélioration possibles
  • Associer les pratiques vertueuses pour concevoir des systèmes caprins ambitieux sur l’atténuation du changement climatique et la préservation de la biodiversité
  • Évaluer les systèmes co-conçus sous une grille d’évaluation de la durabilité (économique, sociale et environnementale)
  • Déterminer les facteurs de réussite et les freins sociotechniques au déploiement de ces systèmes
  • Engager un échange avec les acteurs économiques (éleveurs et laiteries) mais également les utilisateurs (consommateurs, associations environnementalistes, …) pour conforter les choix d’évolution de nos systèmes,

•             Diffuser largement ces résultats et l’argumentaire technique et de durabilité.

Objectifs

Ce projet permettra notamment :
- L'acquisition de nouvelles connaissances techniques et scientifiques, pour accompagner le changement de pratiques en élevages,
- La conception et l’évaluation de systèmes caprins répondant aux ambitions fortes de contribution à l’atténuation des émissions de GES
La conception de l’expérimentation système INRAE répondants aux enjeux scientifiques « Dans un bassin de collecte de lait de chèvre en zone de plaine soumis au changement climatique et à une déprise de l’élevage, conception d’un élevage caprin à bas-intrants et haute biodiversité intégré dans un système polycultures destiné à l’alimentation humaine et évaluation de sa durabilité », qui sera ensuite mis en place et évaluée sur du long terme (10 ans) à INRAE (Lusignan) au-delà du projet.

PROT&OSE – Accompagner les cultivateurs et éleveurs dans la mise en place et le développement d’une filière locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux.

- Article actualisé le

Pour répondre à la volonté de cultivateurs et d'éleveurs de Dordogne et de Charente de s'organiser pour valoriser localement la production de protéagineux et de soja, PROT&OSE vise à créer les conditions favorables à l'émergence d'une filière, à évaluer son impact sur les performances zootechniques, tout en explorant les déterminants technico-économiques et environnementaux de leur production.

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    Grandes Cultures
vignette - PROT&OSE – Accompagner les cultivateurs et éleveurs dans la mise en place et le développement d’une filière locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux.
# agro-écologie# élevage# empreinte carbone# légumineuses# performance# soja

Créer une filière tracée et locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux pour les filières animales afin de participer à la réduction de l’impact carbone à l’échelle d’un bassin de production en Nouvelle Aquitaine.

Cette structuration locale réunissant cultivateurs et éleveurs s’accompagnera :

– du côté des cultivateurs : du rallongement et de la diversification des successions de rotations et d’une baisse de la pression sanitaire d’autant plus importante en AB, tout en diminuant les intrants « engrais azotés »,

– du côté des éleveurs : de plus d’autonomie protéique avec un aliment local efficace notamment en AB sans oublier toutefois que la source majeure de protéine en élevage ruminant provient des fourrages ; de participer à la réduction des émissions de CH4 par l’ingestion des ruminants de matières grasses insaturées,

– pour les opérateurs aval : proposer des aliments composés de protéines et de matières grasses végétales locales en remplacement de l’huile de palme et des tourteaux d’importation.

Et plus largement cela permettra de recréer du lien entre élevage et grandes cultures et de renforcer les circuits courts en conventionnel et AB.

 

Cela passe par :

– inciter les polyculteurs éleveurs et les céréaliers à rajouter une ou des cultures d’oléo-protéagineux dans leurs rotations pour fournir localement les éleveurs de monogastriques et de ruminants,

– proposer une meilleure efficacité alimentaire et une bonne conservation des oléo-protéagineux par l’investissement dans un toasteur mobile,

– tester l’efficience des graines toastées sur la santé animale et pour sécuriser les rations et les coûts dans les élevages,

– accompagner les éleveurs et céréaliers qui cultivent et utilisent dans les rations les graines toastées.

 

LES ACTIONS :

La structuration d’une filière demande :

– de recenser la demande et l’offre ainsi que le potentiel de production (Action 1),

– de réaliser les investissements nécessaires : achat du toasteur (dossier déposé par la FD CUMA 24 auprès de FAM) ; aménagements des infrastructures existantes (adaptation des systèmes électriques sur les sites de stockage et transformation des graines) ; achat d’un infralyseur par la SCAR afin de connaitre la valeur protéique des lots toastés (Action1).

                  – d’organiser la logistique pour un bon fonctionnement du toasteur. Cela correspond à réduire au maximum les temps de déplacement (temps hors fonctionnement de la machine), créer des zones de rassemblement pour le traitement avec un volume minimum à traiter à chaque site. C’est aussi mettre en place des sites dédiés aux produits AB et être capable d’isoler des lots toastés pour mesurer la protéine et assurer la traçabilité des produits (Action1).

                  – de tester les produits commercialisés. L’infralyseur lié au toasteur permettra de suivre les taux de protéines des graines toastées. Des analyses chimiques complémentaires seront réalisées afin de connaitre précisément les taux de matières grasses, la présence de facteurs anti-nutritionnels, la teneur de certains acides aminés importants dans la nutrition des monogastriques. Des suivis de la qualité de conservation des graines en fermes seront aussi réalisés. Enfin, deux sites testeront des graines toastées dans le cadre de protocoles établis collectivement  (Action2).

                  – d’accompagner techniquement les producteurs dans la culture des graines d’oléo-protéagineux et les éleveurs qui les utilisent (Action 3). Cela se traduira par l’organisation de journées techniques, formations, l’élaboration de fiches techniques.

                  – de donner des références économiques aux éleveurs et producteurs et évaluer les impacts environnementaux (outils de diagnostics CAP’2ER et Systerre) (Action 2 & 3).

Objectifs

Créer une filière tracée et locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux pour les filières animales,
Participer à la réduction de l’impact carbone à l’échelle d’un bassin de production en Nouvelle Aquitaine,
Contribuer au développement en Nouvelle Aquitaine d’une économie locale plus résiliente, plus sobre en intrants, en renforçant les circuits courts et les liens sociaux au sein du monde agricole.

- Pour les agriculteurs :

sensibiliser aux intérêts agro-écologiques des cultures de protéagineux et soja,
transférer des références techniques sur les pratiques culturales et d’introduction des graines toastées ou non dans les rations des animaux,
évaluer les impacts économiques et environnementaux.

Alt’Fongi Biocontrôle II

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Le projet Alt'Fongi Biocontrôle II prend la suite du projet Alt'Fongi Biocontrôle qui se termine en 2020. Il vise toujours à évaluer et valoriser des stratégies de traitement de la vigne intégrant le plus possible de biocontrôle mais intègre de nouvelles dimensions. L'objectif reste d'obtenir des références techniques sur ces produits.

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    Viticulture
vignette - Alt’Fongi Biocontrôle II
# agriculture biologique# biocontrôle# empreinte carbone# fongicide# mildiou# phytosanitaire# soufre# vigne

Le biocontrôle est un des leviers principaux mis en exergue pour réduire l’usage des produits phytosanitaires classiques. Malgré le recensement de nouveaux produits ces dernières années, leur part dans les itinéraires de production reste anecdotique : Les viticulteurs ont besoin d’informations claires et pertinentes pour adopter ces nouvelles solutions de façon régulière.

Le projet Alt’Fongi Biocontrôle II associe la Chambre d’Agriculture de la Gironde, l’IFV et le Château Grand Baril (Exploitation du Lycée viticole de Libourne Montagne). Il succède au premier projet (2018-2020) et poursuit le même objectif : produire des références indépendantes sur les produits de biocontrôle à l’usage des viticulteurs girondins dans le cadre de la lutte contre les maladies cryptogamiques.

Les évaluations des produits se feront via des plateformes d’essai en microparcelles et multimodalités. Des programmes de biocontrôle seront créés (règles de décisions, associations) à partir des données acquises et des résultats d’autres projets connexes (prophylaxie, modélisation…).

Pour faciliter un transfert plus rapide, les stratégies seront appliquées et évaluées sur un réseau de grandes parcelles dans les conditions de production : les critères techniques, économiques et environnementaux compléteront alors ceux liés à l’efficacité de protection et permettront une évaluation globale des programmes proposés.

Des liens sont établis avec les équipes de la recherche académique locale (INRAe et ISVV) pour permettre le transfert des avancées obtenues en amont dans l’amélioration de l’usage des biocontrôles au vignoble (voir schéma 1 en annexe).

Enfin, la communication représente une part non négligeable du projet. La diffusion se fera notamment en saison grâce aux visites des sites d’essai, mais aussi au travers d’articles et de participations à des journées techniques.  Les résultats seront aussi partagés aux différents groupes locaux travaillant sur la réduction des intrants (réseaux DEPHY, groupes 30.000, SME…).

Objectifs

- Obtenir des références techniques sur le positionnement des produits de biocontrôle
- Pouvoir déterminer s'il est nécessaire d'associer d'autres produits et en quelles quantités
- Fournir des informations précises et indépendantes aux vignerons bordelais
- Disposer de plateformes d'essais visitables pour échanger sur ces produits et leur utilisation en viticulture
- Transférer les meilleures stratégies en Grandes Parcelles afin d'obtenir des informations précises sur l'utilisation de ces produits par les vignerons : Validation des résultats, mise en place de réunions de bout de parcelles, études technico-économiques globales.

Concilier production et réduction de l’empreinte carbone en Nouvelle-Aquitaine

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Beef carbon Nouvelle Aquitaine est un projet de filière collectif permettant la mise en oeuvre de pratiques qui vise à réduire l'empreinte carbone de la viande. Il répond au double objectif: améliorer l'efficience environnementale et économique des élevages de l'ensemble de la Région.

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    Élevage
# élevage# empreinte carbone

En lançant son propre projet en Nouvelle-Aquitaine, la filière viande bovine régionale souhaite co-construire, avec l’ensemble des acteurs du territoire, une démarche bas carbone volontariste de grande ampleur visant à mettre en place les moyens nécessaires conduisant à un plan carbone adapté à l’ensemble de la région. L’objectif final du projet est de construire le plan d’action de la production de viande bovine de la région devant permettre de conforter le potentiel de production tout en s’inscrivant dans l’objectif de réduction de l’empreinte carbone de la viande, défini à l’échelle nationale.

La mise en place de ce projet sur les 12 départements constitutifs de la région Nouvelle-Aquitaine s’appuiera sur une évaluation de masse de l’empreinte carbone d’un échantillon de 600 exploitations et la mise en place d’un réseau de 100 fermes pilotes à faible impact carbone. Cette évaluation quantitative et qualitative en élevage sera complétée par une analyse prospective sur les mécanismes de valorisation carbone adaptée aux potentialités de la région. Il permet le test et application concrète d’actions à mettre en place pour lutter contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région.

Objectifs

600 diagnostics Cap'2er de niveau 1 représentatifs de tous les systèmes de production de viande bovine de la Région
100 fermes pilotes avec diagnostics Cap'2ER de niveau 2 et plan d'actions visant à réduire l'empreinte carbone
3 réseaux d'éleveurs
plan d'action de la filière viande bovine régionale

Résultats

Les diagnostics réalisés permettent de quantifier et valoriser les contributions positives de la ferme viande bovine de Nouvelle Aquitaine : constituée de 80 vaches mères, la ferme moyenne permet de nourrir 428 personnes par an, entretient 49% de biodiversité en plus (170 équivalents ha) et stocke les émissions de 20 citoyens français (192 tonnes équivalent CO2) dans ses sols grâce aux prairies et haies de l’exploitation.

En termes d’émissions de gaz à effet de serre, le programme a permis l’application concrète d’actions pour contribuer à la lutte contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région : 130 élevages mettent en place aujourd’hui des pratiques qui permettent une baisse moyenne de -12% des émissions. Ils travaillent sur l’efficacité de leur troupeau, sur les techniques de pâturage afin de mieux valoriser l’herbe pour améliorer leur autonomie et stocker plus de carbone dans leurs sols. En combinant production et réduction des intrants, ils réduisent leurs impacts sur l’environnement et améliorent également les performances économiques de leurs exploitations. L’enjeu est maintenant de pouvoir élargir ces acquis aux autres élevages de Nouvelle-Aquitaine, et pour cela, se doter d’une stratégie ambitieuse en matière de conseil et d’accompagnement technique.

Beef carbon NAQ premiers résultats

Ouvrir la brochure (PDF)

Article « Pour une viande durable et responsable » publié le 13/12/2022 par Mathieu Velghe et Xavier Nicolle.

Ouvrir l’article (lien web)