Source de financement : Région Nouvelle Aquitaine
Paralut
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Associer la génétique et l’alimentation via des concentrés riches en tannins condensés pour limiter le recours aux anthelminthiques en ovins lait et ovins viande.
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Élevage
L’objectif de ce projet est de limiter l’utilisation des anthelminthiques chimiques en ayant recours à la sélection de la résistance génétique et/ou à l’utilisation d’aliments à substances bioactives via un apport par le concentré à l’herbe. A plus long terme, la résistance aux strongles gastro-intestinaux pourrait intégrer les schémas de sélection et les « alicaments » seraient associés aux plans de rationnement des troupeaux ovins viande et ovins lait.
Objectifs
- Sélectionner des animaux génétiquement résistants au parasitisme par le phénotypage de béliers de races Manech Tête Rousse, Basco Béarnais, et Rouge de l’Ouest puis en mesurer les effets sur leurs filles en élevages,
- Mesurer l’efficacité de deux alicaments, les bouchons de sainfoin et les résidus de fruits (châtaigne et noisette) distribués au pâturage,
- Evaluer la faisabilité de la combinaison des deux méthodes (génétique et alimentation) en élevages,
- Diffuser largement les résultats obtenus et les conseils qui en découlent vers différents publics (éleveurs, techniciens, vétérinaires, enseignants, apprenants) et sous différentes formes.
Résultats
Lutte contre les strongles digestifs : Une nouvelle donne, de nouvelles pratiques, des perspectives prometteuses
Parasitisme : agir vite pour éviter l’impasse
Sainfoin: des vertus antiparasitaires contre les strongles qui restent à démontrer
OVICARBONE
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Tester des solutions « bas carbone » pour réduire l’empreinte carbone de la viande ovine en Nouvelle-Aquitaine tout en assurant la durabilité de la filière.
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Élevage
Face au défi du changement climatique, ce projet ambitionne de tester de nouvelles pratiques présentant un intérêt environnemental pour la filière ovine régionale. Il s’agit par exemple d’améliorer l’autonomie en fourrage des exploitations en pâturant des surfaces externes à l’exploitation ou encore d’augmenter la part de carbone stockée en développant les prairies permanentes et le linéaire de haies. Le plus large recours aux mélanges fermiers et aux légumineuses font partie des autres leviers testés. L’intérêt économique de ces pratiques est systématiquement évalué, au même titre que les performances des animaux.
Objectifs
• une étude sur un système d’élevage « bas carbone » mis en place au CIIRPO, sur sa ferme expérimentale du Mourier (87). Cette « mini-ferme » fait l’objet de nombreuses mesures afin d’obtenir des références environnementales, techniques, économiques et sociales,
• des essais comparatifs testant des pratiques « bas carbone » sur les deux exploitations de lycées agricoles de Bressuire (79) et Montmorillon (86), avec à titre d’exemples : des durées de lutte très courtes pour réduire le temps en bâtiment et les quantités de concentré ; l’incorporation de graines de soja dans un mélange fermier pour les agneaux.
Résultats
Grâce aux six leviers mis en place de 2021 à 2023 sur la mini ferme « bas carbone », l’empreinte carbone a été amélioré de 22 %.
Découvrez tous les résultats Doc_Ovicarbone-Web
Sous réserve d’être incorporées à moins de 20 % dans l’aliment des agneaux, les graines de soja crues peuvent se substituer aux céréales sans modifier les performances Fiche_graines de soja crues
Les critères de réussite des luttes naturelles de moins de deux cycles pour des brebis adultes ont été définies Doc_LuttesCourtes-Web
C@SPER : un chariot robotisé innovant pour réduire le recours aux pesticides
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Le couteau suisse de l'horticulture !
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Non classé
ASTREDHOR Sud-Ouest GIE Fleurs et Plantes a développé en partenariat avec la société Pyrène Automation, un système simple et innovant appelé C@SPER (Chariot Automatisé de Stimulation et de Piégeage Ergonomique), pour mécaniser la mise en oeuvre de plusieurs techniques alternatives aux produits phytosanitaires. À partir d’un chariot d’arrosage classique, plusieurs fonctions innovantes ont été développées, notamment le piégeage de masse des ravageurs (alternative aux insecticides) à l’aide de panneaux englués et la stimulation mécanique (alternative à la régulation chimique de la croissance des plantes). En entreprise de production, c’est aujourd’hui un facilitateur de pratique opérationnel pour des cultures plus respectueuses de l’environnement et de la santé des opérateurs.
Objectifs
Les livrables sont :
- Un outil : mise en place à la station ASTREDHOR Sud-Ouest en 2016 d'un prototype expérimental puis développement en 2017 d'un produit pour le transfert sur entreprise et travail en 2018 sur un concept modulaire adaptable sur chariot pré-existant
- Une publication du Guide des Méthodes alternatives en protection des plantes d'ASTREDHOR
- Une participation et la nomination au concours ITA'INNOV 2019 dans la catégorie Innovation
- Une intervention au Salon du Végétal 2019 lors des matinées techniques d'ASTREDHOR
- Un article dans le Lien Horticole d'octobre 2019, titre : La "Thigmo" et le piégeage tout en un C@SPER
Résultats
Après des essais de démonstrations en entreprise, des producteurs ont déjà franchi le pas et équipent progressivement leur structure : Brichet SCEA Lannion (22), Exploitation horticole du Lycée du Valdoie (90), Eyraud Plants (42), Floratemple (49), Frimont Horticulture (33), Haberschill (81), Hortiland (40), Lannes (82), M’Fleurs (40), Merel Horticulture (35). Tandis que certains vont équiper des chariots préexistants d’autres vont équiper une serre entière. Notre partenaire a installé ces premiers chariots de stimulation en 2018 et continue de développer des solutions évolutives selon les besoins de la profession (ajout de ventilateurs pour sécher le feuillage ou déloger les insectes, module tailleuse, lampe de croissance/désinfection).
Concilier production et réduction de l’empreinte carbone en Nouvelle-Aquitaine
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Beef carbon Nouvelle Aquitaine est un projet de filière collectif permettant la mise en oeuvre de pratiques qui vise à réduire l'empreinte carbone de la viande. Il répond au double objectif: améliorer l'efficience environnementale et économique des élevages de l'ensemble de la Région.
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Élevage
En lançant son propre projet en Nouvelle-Aquitaine, la filière viande bovine régionale souhaite co-construire, avec l’ensemble des acteurs du territoire, une démarche bas carbone volontariste de grande ampleur visant à mettre en place les moyens nécessaires conduisant à un plan carbone adapté à l’ensemble de la région. L’objectif final du projet est de construire le plan d’action de la production de viande bovine de la région devant permettre de conforter le potentiel de production tout en s’inscrivant dans l’objectif de réduction de l’empreinte carbone de la viande, défini à l’échelle nationale.
La mise en place de ce projet sur les 12 départements constitutifs de la région Nouvelle-Aquitaine s’appuiera sur une évaluation de masse de l’empreinte carbone d’un échantillon de 600 exploitations et la mise en place d’un réseau de 100 fermes pilotes à faible impact carbone. Cette évaluation quantitative et qualitative en élevage sera complétée par une analyse prospective sur les mécanismes de valorisation carbone adaptée aux potentialités de la région. Il permet le test et application concrète d’actions à mettre en place pour lutter contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région.
Objectifs
100 fermes pilotes avec diagnostics Cap'2ER de niveau 2 et plan d'actions visant à réduire l'empreinte carbone
3 réseaux d'éleveurs
plan d'action de la filière viande bovine régionale
Résultats
Les diagnostics réalisés permettent de quantifier et valoriser les contributions positives de la ferme viande bovine de Nouvelle Aquitaine : constituée de 80 vaches mères, la ferme moyenne permet de nourrir 428 personnes par an, entretient 49% de biodiversité en plus (170 équivalents ha) et stocke les émissions de 20 citoyens français (192 tonnes équivalent CO2) dans ses sols grâce aux prairies et haies de l’exploitation.
En termes d’émissions de gaz à effet de serre, le programme a permis l’application concrète d’actions pour contribuer à la lutte contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région : 130 élevages mettent en place aujourd’hui des pratiques qui permettent une baisse moyenne de -12% des émissions. Ils travaillent sur l’efficacité de leur troupeau, sur les techniques de pâturage afin de mieux valoriser l’herbe pour améliorer leur autonomie et stocker plus de carbone dans leurs sols. En combinant production et réduction des intrants, ils réduisent leurs impacts sur l’environnement et améliorent également les performances économiques de leurs exploitations. L’enjeu est maintenant de pouvoir élargir ces acquis aux autres élevages de Nouvelle-Aquitaine, et pour cela, se doter d’une stratégie ambitieuse en matière de conseil et d’accompagnement technique.
Beef carbon NAQ premiers résultats
Article « Pour une viande durable et responsable » publié le 13/12/2022 par Mathieu Velghe et Xavier Nicolle.
SO_PERFECTS
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Ce projet tend à ce que la Nouvelle-Aquitaine soit un espace pour promouvoir des systèmes d’élevage ovin agroécologique conciliant la triple performance. Doté de nombreux partenariats complémentaires sur les deux bassins ovins de Nouvelle-Aquitaine, sa démarche est ascendante en partant des agriculteurs et en confrontant leurs pratiques. Les élevages des lycées agricoles sont associés aux tests.
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Élevage
La Nouvelle-Aquitaine compte 1,2 Million de brebis, le premier troupeau français de brebis allaitantes et le second de laitières. La moitié des allaitantes y sont engagées dans un signe officiel de qualité contre 20 % ailleurs en France. Et 96% de ces nourrices pâturent. En lait, la Nouvelle-Aquitaine compte l’AOP Ossau-Iraty exclusivement produite avec des races locales. Les deux-tiers des laitières paissent en estives contribuant à l’entretien des zones de montagne.
Le maintien de ces élevages passe par leurs capacités à relever les défis de la durabilité : rentabilité, acceptabilité et écologie.
Bien qu’en progression, le revenu des éleveurs en production allaitante est parmi les plus faibles des revenus agricoles avec des marchés de moins en moins régulés. Les éleveurs ovins doivent travailler à l’attractivité de leur métier (conditions de travail) alors que la pression sociétale augmente (bien-être animal, remise en cause de la consommation de viande, limitation des intrants…).
La finalité du projet So_Perfects est d’identifier et de promouvoir des solutions d’adaptation nouvelles autour des trois leviers : des systèmes fourragers maximisant le pâturage, la diminution des intrants alimentaires et sanitaires, l’augmentation de la productivité. La recherche de l’autonomie protéique est un axe stratégique.
Les actions se répartissent ainsi : construction participative de solutions, confrontation aux connaissances techniques et scientifiques, tests et appropriation, transfert et communication.
Le projet se déroulera principalement dans les départements de la Charente, Creuse, Dordogne, Deux-Sèvres, Haute-Vienne, Vienne et Pyrénées-Atlantiques.
Objectifs
Résultats
https://idele.fr/detail-article/le-taenia-et-lagneau-dherbeInnovations et nouvelles pratiques agroécologiques: des solutions techniques testées par les éleveurs avec leurs techniciens
SPNA
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Le programme SPNA (Sylviculture de Précision en Nouvelle-Aquitaine) est une réponse concrète aux besoins d'innovation dans le secteur de la sylviculture. Il concilie deux approches techniques (à une échelle macro : ex la télédétection, à une échelle locale : ex la modélisation) et deux essences (châtaignier, pin maritime).
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Forêt
La sylviculture de précision est inscrite dans l’axe 2 « renforcement de la gestion durable des forêts » du Plan régional Forêt Bois et plus particulièrement dans la fiche 20 « accroître les performances du secteur par des approches système ». Il s’agit d’adapter les sylvicultures pour répondre aux besoins des marchés tout en assurant un renouvellement durable des forêts dans des conditions économiques compétitives.
Le projet vise plus particulièrement à concilier deux approches techniques, la télédétection à l’échelle macro et la modélisation à l’échelle locale. Deux essences seront concernées par ce programme, le châtaignier et le pin maritime, dans l’objectif de généraliser les résultats aux autres essences et notamment au Douglas.
Le pin maritime couvre 818 000 hectares de Nouvelle-Aquitaine dans les Landes et la Gironde mais aussi en Dordogne, Lot-et-Garonne, Charentes et Vienne pour 2,6 milliards € de chiffre d’affaires. L’éclaircie est une des décisions les plus importantes pour la sylviculture du pin maritime en futaie régulière. Suite à la reconstitution après tempête de 1999, une surface très importante est concernée par la réalisation des premières éclaircies. Il est donc important de disposer d’outils simples, fiables et modernes pour déterminer l’intensité de ces éclaircies.
Le châtaignier couvre 250 000 hectares de Nouvelle-Aquitaine. De nombreux sites de production sont en cours de modernisation pour traiter 38 400 m3 de bois par an soit 35 % de la récolte française. Le dépérissement et la maladie touchent cette essence qui devient plus sensible aux sécheresses et il est nécessaire de disposer d’outils de diagnostic et de nouvelles stratégies d’exploitation.
Le projet est réparti en actions : développement d’une application mobile d’aide à la décision à l’échelle parcellaire pour le pin maritime, tests et diffusions d’outils d’aide à la décision (Bioclimsol, ARCHI châtaignier, Climafor) auprès de groupes testeurs, mise en place de sites école sur la gestion de peuplements de châtaigniers, étude de la pertinence d’un modèle de télédétection de l’état sanitaire du châtaignier, développement d’un outil de diagnostic de la maladie de l’encre sur châtaignier puis formation.
Objectifs
• Création et développement d’un outil smartphone d’aide à la décision pour le déclenchement des éclaircies des forêts de pin maritime selon des normes de sylviculture (forêt privée et forêt publique)
• Elaboration d’une base de donnée « sylviculture participative » (BDP) alimentée par l’application smartphone (les sylviculteurs utilisant l’application pourront si ils le souhaitent transmettre leurs données et participer ainsi en retour à l’amélioration continue du modèle de croissance utilisé dans l’application, modèle co-développé par INRA et FCBA dans le cadre du GIS GPMF)
Les partenaires prévoient de déployer le projet en trois phases, afin d’en garantir la bonne fin et assurer la pérennité des outils. La demande de financement concerne la première phase.
La phase 1 du projet prévoit la réalisation d’une étude de faisabilité de l’application smartphone intégrant l’écriture d’un cahier des charges en lien avec l’organisation partenariale nécessaire au choix des solutions techniques les mieux adaptées. Elle prévoit aussi la mise en place des structures de base pour le fonctionnement du logiciel, notamment l’architecture des données nécessaire à son fonctionnement grâce au développement fonctionnel de la Base de données participative.
Objectifs spécifiques pour le châtaignier :
Mise à disposition des gestionnaires forestiers et des territoires d’outils de diagnostics, mais aussi de simulations de la sylviculture (marteloscopes) et de l’impact carbone (climafor) afin de dynamiser la sylviculture, et d’attirer des projets carbones capables de contribuer au financement de la rénovation de la châtaigneraie.
Il est ainsi prévu de :
• Mettre à disposition une méthode cartographique permettant de suivre annuellement, à partir d’images satellites, la réponse des taillis de châtaignier aux aléas biotiques et abiotiques.
• Mettre à disposition du gestionnaire des outils de diagnostic de terrain : ARCHI, Application BIOCLIMSOL,
• Déployer une application smartphone pour une épidémisurveillance citoyenne de la maladie de l’encre du châtaignier (développement en cours INRA Bordeaux)
• Réaliser des outils de diagnostic de l’encre (développement en cours INRA Bordeaux)
• Rendre disponible l’outil Climafor pour les peuplements Châtaigniers
• Vulgariser et former.
Résultats
Résilience des systèmes d’élevage caprins
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Le projet prend en compte les enseignements de la crise économique qui a révélé la fragilité des exploitations et la menace du changement climatique dans une approche globale de la durabilité des exploitations.
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Élevage
La Nouvelle-Aquitaine est la première région caprine d’Europe avec 1 200 élevages répartis entre l’ex-Poitou-Charentes (75%), l’ex-Limousin et la Dordogne. Elle produit 40 % de la production de lait de chèvre nationale et 36 % du cheptel. 123 élevages sont en agriculture biologique (10 %).
L’élevage caprin a été en forte croissance de 1990 à 2009, porté par la demande des consommateurs malgré l’absence de dispositif européen de régulation. Mais la crise économique de 2008 a ralenti le développement de la filière avec une demande en repli qui a entraîné une baisse des revenus des agriculteurs jusqu’en 2012. La demande est aujourd’hui à nouveau supérieure à l’offre.
La crise a permis une prise de conscience de la nécessaire résilience des élevages face aux aléas économiques d’autant que l’aléa climatique renforce la fragilité de la filière. La filière s’est organisée notamment autour du réseau d’excellence caprine (cluster Rexcap) et a mis en place de nombreux dispositifs de recherche. Malgré cela, le nombre d’éleveurs est en baisse (- 23%) et le rythme d’installation est insuffisant (25 /an).
Le projet vise à construire, évaluer et développer des systèmes d’élevage caprins innovants et résilients. Il se base sur deux piliers, la ressource alimentaire – vers l’autonomie – et la conduite des animaux – conditions de reproduction et entrée en production. Le programme est construit en 3 axes : conception et promotion de systèmes fourragers innovants, renouvellement des troupeaux en valorisant les chevrettes, diffusion et transfert des résultats.
CUBIC
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CUBIC (Cultiver Une Biodiversité Innovante et Collective) développe une démarche innovante, en plaçant le fonctionnement des organisations au cœur du développement des actions multi-espèces et multi-territoriales. Le champ d’action est complet et transversal, car il part de la production, avec ses questions de sélection de variétés population, jusqu’à la commercialisation.
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Grandes Cultures
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Maraîchage
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Non classé
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Viticulture
Ce projet C.U.B.I.C Nouvelle-Aquitaine est né de la volonté des acteurs du programme régional « Cultivons la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine »* de mieux formaliser leurs démarches et de mieux répondre aux besoins de terrain avec la recherche pour un appui scientifique, technique et méthodologique.
Le travail sur la biodiversité cultivée et les semences paysannes a démarré il y a près de 15 ans en Aquitaine et a fait de cette région une pionnière dans ce domaine avec une reconnaissance au niveau national et international.
La biodiversité des espèces cultivées est devenue un enjeu sociétal pour la préservation du goût et de l’identité territoriale. Mais on assiste toujours à une très forte diminution du nombre de variétés cultivées et de la diversité génétique de ces variétés malgré la crise que traverse l’agriculture, avec la baisse des prix des céréales et un poste « semence » toujours plus important sur les exploitations. Parallèlement, on dénombre un nombre croissant de conversion en agriculture biologique et un manque sur le marché de semences adaptées.
Aujourd’hui, de très nombreuses initiatives ont émergé de l’essaimage porté par les structures d’Aquitaine et nous participons activement au développement des semences paysannes, en plein essor en France et en Europe. Parallèlement, la recherche participative se développe également et la thématique de la biodiversité cultivée est une des premières à répondre à ces nouveaux champs de recherches.
Les actions sont réparties en 4 axes :
- sélection participative des semences,
- valorisation économique des semences paysannes et accompagnement des filières,
- définition des modes d’organisation individuels et collectifs,
- pilotage du projet et communication sur les résultats.
*Les acteurs du programme régional « Cultivons la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine » sont les anciens acteurs des programmes régionaux « L’Aquitaine cultive la Biodiversité », « Cultivons la Bio-Diversité en Poitou-Charentes » et « 1001 Semences Limousines ».
Objectifs
Développer les dynamiques collectives de sélection participative de variétés paysannes à l'origine de produits à haute valeur ajoutée, à forte identité territoriale, dans une démarche agroécologique.
Sous-objectifs :
- Redéfinir le lien entre les agriculteurs et la recherche en développant de nouveaux dispositifs expérimentaux...
- ...et de nouvelles méthodologies d'acquisition et de transmission des connaissances.
- Accompagner les filières existantes et émergentes locales de qualité pour la valorisation des produits issus de semences paysannes.
- Concevoir les meilleurs modes organisations collectives adaptables et reproductibles.
Livrables :
- Site internet du projet : http://cultivons-la-biodiversite-en-nouvelle-aquitaine.fr/
- Publication de fin de projet, présentant un panel des actions réalisées durant les 2 années.
- Films : 3 vidéos, découpées selon deux des axes du projet : "Sélection participative de la Biodiversité Cultivée" et "Valorisation économique des produits issus des variétés paysannes", ainsi qu'une 3ème générale sur la "Définition des semences paysannes et de la biodiversité cultivée, par les acteurs du terrain".
- Rapports de stages
- Articles de présentation, de vulgarisation...
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Implantation d’une filière houblon en diversification en Nouvelle-Aquitaine
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En s'appuyant sur de nombreux partenaires (Hopen - Terre de houblon, Agrocampus 47, CUMA 47, Chambre d'Agriculture du Lot-et-Garonne, Bordeaux Sciences Agro, brasseries, pépinière, ...), le projet s'inscrit dans le développement d'une filière de houblon local pour répondre à la demande croissante des artisans brasseurs français.
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Non classé
Il existe aujourd’hui en France près de 2000 brasseries artisanales à la recherche de houblon local pour être en cohérence avec le discours de proximité et de savoir-faire local. Le houblon apporte à la bière amertume et arômes. En moyenne, on utilise 3 g de houblon par litre dans les bières artisanales (contre 0,3 g/l pour les bières industrielles). Le houblon biologique est également recherché mais la production reste techniquement difficile.
Or, en France la production de houblon se concentre en Alsace et le Nord mais 80 % du houblon utilisé en brasserie est importé principalement de pays hors Union Européenne.
Le projet vise donc à relocaliser la production de houblon en premier lieu dans le Lot-et-Garonne, département propice à la diversification. Les producteurs lot-et-garonnais ont également l’habitude des cultures pérennes, qualitatives, et sont en recherche de diversification de leur exploitation.
Le projet se concentre sur un objectif de 2 à 5 hectares de houblon par exploitation permis grâce à une forte mutualisation du matériel (CUMA). Il s’appuie sur la mise en place d’une parcelle expérimentale à l’exploitation du lycée agricole Etienne Restat à Sainte-Livrade-sur-Lot (47110).
L’entreprise HOPEN accompagne l’agriculteur dans la transformation et la commercialisation de sa récolte.
Les actions viseront à mettre en place des référentiels technico-économiques, permettre l’accès aux matériels agricole et végétal, diffuser et communiquer les résultats.
Résultats
Ce projet repose sur la mise en place d’une houblonnière expérimentale au lycée agricole Etienne Restat de Sainte-Livrade (Agrocampus 47).
Cette parcelle d’un hectare compte 2250 pieds de houblon de 15 variétés différentes. Trois de ces variétés ont été plantées dans un but principal de production (Cascade, Chinook et Nugget) alors que les 12 autres sont majoritairement utilisées pour l’expérimentation.
Différents suivis et observations sont réalisées sur la parcelle par les chercheurs de Bordeaux Sciences Agro. Sont étudiés, les ravageurs, auxiliaires, maladies, développement et croissance, nutrition des plantes, etc. Ces relevés vont permettre au cours des 3 années de projet de comparer les différentes variétés et de déterminer celles qui sont le mieux adaptées au pédoclimat et à la pression ravageurs propre au Lot-et-Garonne.
C’est aujourd’hui 7 agriculteurs début 2021 qui ont implanté un parcelle de houblon, pour un total de 11 hectares. Ils sont localisés dans le lot et garonne et les départements voisins.
PhytoCOTE
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Le projet PhytoCOTE, met en œuvre des travaux de recherche pluridisciplinaires relatifs à l'usage des pesticides dans le vignoble bordelais, à leur bioaccumulation, transferts et impacts sur les écosystèmes connexes. Il évalue les performances environnementales et socio-économiques afin d'établir des scenarii de changement de pratiques viticoles.
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Viticulture
Les approches scientifiques du projet PhytoCOTE nécessitent une intervention pluridisciplinaire (agronomie, chimie environnementale, hydrobiologie, écologie, écotoxicologie et économie).
Il amène tout d’abord à caractériser les pratiques agricoles, en particulier viticoles, dont l’usage des produits phytosanitaires. L’analyse du raisonnement des agriculteurs dans leurs choix de la protection phytosanitaire a pour but d’anticiper la tendance d’évolution des usages et d’établir des scenarii de changements de pratiques.
Le site d’étude choisi dans le Blayais (dans la zone estuaire du LabEx COTE), a fait l’objet d’un état initial de la situation des phytosanitaires organiques et inorganiques in situ (sols, hydrosystèmes), puis d’une étude de leur bioaccumulation et impacts sur des organismes vivants du milieu.
Une simulation de l’effet de bonnes pratiques agro-environnementales sur le site d’étude retenu devrait permettre d’acquérir des connaissances relatives aux conditions requises pour un changement de pratiques le cas échéant, de la protection phytosanitaire du vignoble. L’évaluation des performances socio-économiques et environnementales des ateliers viticoles est faite par une analyse et modélisation multicritère associant les acteurs professionnels à la pondération de ces critères. De plus, des scenarii de changements de pratiques seront étudiés afin d’analyser les performances induites par ces systèmes.
Objectifs
- Analyser les contributions des différentes parcelles viticoles sur le bassin versant expérimental de Marcillac au risque de transfert des produits phytosanitaires vers les eaux de surface.
- Etudier les transferts de ces molécules dans les différents compartiments.
- Analyser les différentes pratiques agricoles / viticoles et modes de conduites sur le BVE et à un niveau d'organisation plus large (Région du Blayais).
- Comprendre les choix des viticulteurs face à leurs décisions de pratiques de conduite de la vigne et de protection phytosanitaire.
- Evaluer les performances environnementales et socio-économiques des ateliers viticoles (exploitations viticoles sans autre activité).
- Etablir des scenarii de changements de pratiques, voire modes de conduite afin d'évoluer vers une diminution forte de l'usage des pesticides, tout en préservant la performance économique.
Résultats
PESTICIDES EN VITICULTURE
Usages, impacts et transition agroécologique
https://www.quae-open.com/produit/211/9782759236015/pesticides-en-viticulture