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DECISIF : Décrire et Expertiser une Culture d’Intérêt : la Silphie perFoliée

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Le projet PEI-AGRI DECISIF (Décrire et Expertiser une Culture d’Intérêt : la Silphie perFoliée), piloté par la CRA Nouvelle-Aquitaine, vise à évaluer la faisabilité technique ainsi que les intérêts agro-environnementaux de la silphie dans une exploitation agricole pour la production d'énergie et/ou comme fourrage pour l'élevage. 

vignette - DECISIF : Décrire et Expertiser une Culture d’Intérêt : la Silphie perFoliée

La silphie perfoliée (Silphium perfoliatum L.) est une plante pérenne de la famille des astéracées et est d’origine nord-américaine. Elle est arrivée en Europe au 18ème siècle et a été utilisée d’abord comme plante ornementale. Sa culture n’a débuté que dans les années 1950 en Russie pour un débouché en ensilage pour l’élevage. En France, INRAE s’y est intéressé entre 1974 et 1981. Des mesures ont été réalisées sur la productivité et sur quelques valeurs alimentaires. Malgré des résultats très encourageants, le développement du maïs ensilage a entraîné l’arrêt des travaux de recherche sur  la silphie. Depuis 2010, la silphie connait un regain d’intérêt grâce au développement de la méthanisation qui est pour elle un nouveau débouché.

De plus, les mesures visant à limiter les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement encouragent l’implantation de ce type de culture pérenne. En effet, en plus d’être utilisée comme fourrage (en ensilage, enrubannage ou pâturage) ou source d’énergie renouvelable, elle apporterait de nombreux bénéfices agronomiques et environnementaux : biodiversité, santé des sols, qualité de l’eau, attrait des pollinisateurs, stockage de carbone, érosion, phytoremédiation… D’autres intérêts ont également été signalés comme des vertus médicinales (terpènes, …), le fort pouvoir mellifère et les possibilités d’utilisation en paillage ou combustible (granulés). Cette culture « multi-usage » pourrait être une solution alternative ou complémentaire au maïs ensilage qui couvre plusieurs millions d’ha en France. Dans le cadre de la méthanisation, l’usage est actuellement limité en France du fait d’une limitation des cultures annuelles pour la production de biométhane. Cette culture présente donc de nombreux atouts par rapport à l’enjeu du changement climatique à savoir :

  • la diversification des sources de fourrages dans des situations de sécheresse,
  • la fourniture de biomasse pour la production d’énergie renouvelable,
  • le stockage du carbone dans les sols.
Depuis 2 ans, cette culture est régulièrement mise en avant, notamment dans la presse agricole, et les agriculteurs sont de plus en plus demandeurs de références sur cette espèce pour savoir s’il est économiquement et environnementalement intéressant d’implanter de la silphie, qui nécessite un fort investissement à l’implantation.
Le projet DECISIF visera donc à évaluer la faisabilité technique ainsi que les intérêts agro-environnementaux de cette plante dans une exploitation agricole pour la production d’énergie et/ou comme fourrage pour l’élevage.
Il s’agit pour le moment d’une phase d’émergence d’un an qui va permettre de constituer et consolider un réseau de partenaires souhaitant travailler sur la silphie. Des suivis de parcelles chez des agriculteurs et des tests d’implantation en station expérimentale permettront de préciser les besoins en recherche et développement sur cette culture. Des enquêtes auprès des acteurs des filières (méthanisation et production animale) informeront des intérêts qu’ils portent à la silphie ainsi que des premiers retours d’expériences.
La CRA Nouvelle-Aquitaine pilote le projet. Les Chambres d’agriculture de Charente-Maritime, Creuse, Pyrénées-Atlantiques et Haute-Vienne, ainsi que l’INRAE de Lusignan sont partenaires. 

Objectifs

La silphie est une culture a priori intéressante sur les plans économiques, environnementaux et sociaux. Elle répond aux enjeux de l’agroécologie et de l’agriculture de demain. Le présent projet permettra de vérifier, préciser et quantifier tous ces bénéfices et de fédérer des travaux et réflexions sur cette culture.

Objectifs de la phase d’émergence :
 Constituer et consolider un réseau de partenaires souhaitant travailler sur la silphie
 Préciser les besoins et attentes des filières (filière méthanisation et filières animales)
 Préciser les besoins en recherche et développement et construire un premier protocole visant à répondre aux problématiques identifiées
 Tester un protocole de suivi de la culture sur quelques parcelles de silphie
 Préciser le contenu des actions de la phase de fonctionnement du groupe et préciser les partenariats pour le dépôt d’un PEI

Pour la réalisation de ces objectifs, cette phase d’émergence consistera à la fois en la réalisation d’enquêtes auprès d’agriculteurs et d’acteurs des filières, et au test d’un protocole de suivi de la culture sur parcelles de silphie. L’ensemble des bénéficiaires finaux (agriculteurs, conseillers) seront impliqués dès le démarrage du projet.
Ce projet doit répondre rapidement aux interrogations des agriculteurs en objectivant les intérêts et limites (agronomiques, environnementaux, et économiques) de cette plante pour leurs exploitations. Il doit également en démontrer la faisabilité technique et apporter des connaissances approfondies sur la conduite de la culture. Il apportera aussi des éléments de réflexion aux organismes décideurs et professionnels sur la mise en place de nouvelles formes de rémunération des agriculteurs. Enfin il permettra d’accroitre les compétences des conseillers sur la silphie.

Résultats

PROT&OSE – Accompagner les cultivateurs et éleveurs dans la mise en place et le développement d’une filière locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux.

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Pour répondre à la volonté de cultivateurs et d'éleveurs de Dordogne et de Charente de s'organiser pour valoriser localement la production de protéagineux et de soja, PROT&OSE vise à créer les conditions favorables à l'émergence d'une filière, à évaluer son impact sur les performances zootechniques, tout en explorant les déterminants technico-économiques et environnementaux de leur production.

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vignette - PROT&OSE – Accompagner les cultivateurs et éleveurs dans la mise en place et le développement d’une filière locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux.
# agro-écologie# élevage# empreinte carbone# légumineuses# performance# soja

Créer une filière tracée et locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux pour les filières animales afin de participer à la réduction de l’impact carbone à l’échelle d’un bassin de production en Nouvelle Aquitaine.

Cette structuration locale réunissant cultivateurs et éleveurs s’accompagnera :

– du côté des cultivateurs : du rallongement et de la diversification des successions de rotations et d’une baisse de la pression sanitaire d’autant plus importante en AB, tout en diminuant les intrants « engrais azotés »,

– du côté des éleveurs : de plus d’autonomie protéique avec un aliment local efficace notamment en AB sans oublier toutefois que la source majeure de protéine en élevage ruminant provient des fourrages ; de participer à la réduction des émissions de CH4 par l’ingestion des ruminants de matières grasses insaturées,

– pour les opérateurs aval : proposer des aliments composés de protéines et de matières grasses végétales locales en remplacement de l’huile de palme et des tourteaux d’importation.

Et plus largement cela permettra de recréer du lien entre élevage et grandes cultures et de renforcer les circuits courts en conventionnel et AB.

 

Cela passe par :

– inciter les polyculteurs éleveurs et les céréaliers à rajouter une ou des cultures d’oléo-protéagineux dans leurs rotations pour fournir localement les éleveurs de monogastriques et de ruminants,

– proposer une meilleure efficacité alimentaire et une bonne conservation des oléo-protéagineux par l’investissement dans un toasteur mobile,

– tester l’efficience des graines toastées sur la santé animale et pour sécuriser les rations et les coûts dans les élevages,

– accompagner les éleveurs et céréaliers qui cultivent et utilisent dans les rations les graines toastées.

 

LES ACTIONS :

La structuration d’une filière demande :

– de recenser la demande et l’offre ainsi que le potentiel de production (Action 1),

– de réaliser les investissements nécessaires : achat du toasteur (dossier déposé par la FD CUMA 24 auprès de FAM) ; aménagements des infrastructures existantes (adaptation des systèmes électriques sur les sites de stockage et transformation des graines) ; achat d’un infralyseur par la SCAR afin de connaitre la valeur protéique des lots toastés (Action1).

                  – d’organiser la logistique pour un bon fonctionnement du toasteur. Cela correspond à réduire au maximum les temps de déplacement (temps hors fonctionnement de la machine), créer des zones de rassemblement pour le traitement avec un volume minimum à traiter à chaque site. C’est aussi mettre en place des sites dédiés aux produits AB et être capable d’isoler des lots toastés pour mesurer la protéine et assurer la traçabilité des produits (Action1).

                  – de tester les produits commercialisés. L’infralyseur lié au toasteur permettra de suivre les taux de protéines des graines toastées. Des analyses chimiques complémentaires seront réalisées afin de connaitre précisément les taux de matières grasses, la présence de facteurs anti-nutritionnels, la teneur de certains acides aminés importants dans la nutrition des monogastriques. Des suivis de la qualité de conservation des graines en fermes seront aussi réalisés. Enfin, deux sites testeront des graines toastées dans le cadre de protocoles établis collectivement  (Action2).

                  – d’accompagner techniquement les producteurs dans la culture des graines d’oléo-protéagineux et les éleveurs qui les utilisent (Action 3). Cela se traduira par l’organisation de journées techniques, formations, l’élaboration de fiches techniques.

                  – de donner des références économiques aux éleveurs et producteurs et évaluer les impacts environnementaux (outils de diagnostics CAP’2ER et Systerre) (Action 2 & 3).

Objectifs

Créer une filière tracée et locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux pour les filières animales,
Participer à la réduction de l’impact carbone à l’échelle d’un bassin de production en Nouvelle Aquitaine,
Contribuer au développement en Nouvelle Aquitaine d’une économie locale plus résiliente, plus sobre en intrants, en renforçant les circuits courts et les liens sociaux au sein du monde agricole.

- Pour les agriculteurs :

sensibiliser aux intérêts agro-écologiques des cultures de protéagineux et soja,
transférer des références techniques sur les pratiques culturales et d’introduction des graines toastées ou non dans les rations des animaux,
évaluer les impacts économiques et environnementaux.

Paralut

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Associer la génétique et l’alimentation via des concentrés riches en tannins condensés pour limiter le recours aux anthelminthiques en ovins lait et ovins viande.

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# ovins

L’objectif de ce projet est de limiter l’utilisation des anthelminthiques chimiques en ayant recours à la sélection de la résistance génétique et/ou à l’utilisation d’aliments à substances bioactives via un apport par le concentré à l’herbe. A plus long terme, la résistance aux strongles gastro-intestinaux pourrait intégrer les schémas de sélection et les « alicaments » seraient associés aux plans de rationnement des troupeaux ovins viande et ovins lait.

Objectifs

Les quatre axes de travail de ce projet se déclinent ainsi :

- Sélectionner des animaux génétiquement résistants au parasitisme par le phénotypage de béliers de races Manech Tête Rousse, Basco Béarnais, et Rouge de l’Ouest puis en mesurer les effets sur leurs filles en élevages,

- Mesurer l’efficacité de deux alicaments, les bouchons de sainfoin et les résidus de fruits (châtaigne et noisette) distribués au pâturage,

- Evaluer la faisabilité de la combinaison des deux méthodes (génétique et alimentation) en élevages,

- Diffuser largement les résultats obtenus et les conseils qui en découlent vers différents publics (éleveurs, techniciens, vétérinaires, enseignants, apprenants) et sous différentes formes.


Résultats

Lutte contre les strongles digestifs : Une nouvelle donne, de nouvelles pratiques, des perspectives prometteuses

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Ouvrir le RAPPORT (PDF)

Parasitisme : agir vite pour éviter l’impasse

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Sainfoin: des vertus antiparasitaires contre les strongles qui restent à démontrer

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OVICARBONE

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Tester des solutions « bas carbone » pour réduire l’empreinte carbone de la viande ovine en Nouvelle-Aquitaine tout en assurant la durabilité de la filière.

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    Élevage
vignette - OVICARBONE
# ovins

Face au défi du changement climatique, ce projet ambitionne de tester de nouvelles pratiques présentant un intérêt environnemental pour la filière ovine régionale. Il s’agit par exemple d’améliorer l’autonomie en fourrage des exploitations en pâturant des surfaces externes à l’exploitation ou encore d’augmenter la part de carbone stockée en développant les prairies permanentes et le linéaire de haies. Le plus large recours aux mélanges fermiers et aux légumineuses font partie des autres leviers testés. L’intérêt économique de ces pratiques est systématiquement évalué, au même titre que les performances des animaux.

Objectifs

Ce travail est structuré autour de deux axes complémentaires :
• une étude sur un système d’élevage « bas carbone » mis en place au CIIRPO, sur sa ferme expérimentale du Mourier (87). Cette « mini-ferme » fait l’objet de nombreuses mesures afin d’obtenir des références environnementales, techniques, économiques et sociales,
• des essais comparatifs testant des pratiques « bas carbone » sur les deux exploitations de lycées agricoles de Bressuire (79) et Montmorillon (86), avec à titre d’exemples : des durées de lutte très courtes pour réduire le temps en bâtiment et les quantités de concentré ; l’incorporation de graines de soja dans un mélange fermier pour les agneaux.

Résultats

Grâce aux six leviers mis en place de 2021 à 2023 sur la mini ferme « bas carbone », l’empreinte carbone a été amélioré de 22 %.
Découvrez tous les résultats Doc_Ovicarbone-Web

Sous réserve d’être incorporées à moins de 20 % dans l’aliment des agneaux, les graines de soja crues peuvent se substituer aux céréales sans modifier les performances Fiche_graines de soja crues

Les critères de réussite des luttes naturelles de moins de deux cycles pour des brebis adultes ont été définies Doc_LuttesCourtes-Web

C@SPER : un chariot robotisé innovant pour réduire le recours aux pesticides

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Le couteau suisse de l'horticulture !

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    Non classé
# horticulture

ASTREDHOR Sud-Ouest GIE Fleurs et Plantes a développé en partenariat avec la société Pyrène Automation, un système simple et innovant appelé C@SPER (Chariot Automatisé de Stimulation et de Piégeage Ergonomique), pour mécaniser la mise en oeuvre de plusieurs techniques alternatives aux produits phytosanitaires. À partir d’un chariot d’arrosage classique, plusieurs fonctions innovantes ont été développées, notamment le piégeage de masse des ravageurs (alternative aux insecticides) à l’aide de panneaux englués et la stimulation mécanique (alternative à la régulation chimique de la croissance des plantes). En entreprise de production, c’est aujourd’hui un facilitateur de pratique opérationnel pour des cultures plus respectueuses de l’environnement et de la santé des opérateurs.

 

Objectifs

La mécanisation des installations horticoles est un levier important pour améliorer la compétitivité de la filière, pour s’affranchir de la main d’œuvre sur des tâches contraignantes et pourtant cruciales. Les objectifs de cet automate sont donc d’être un outil polyvalent, abordable financièrement qui permet de limiter le recours aux produits phytosanitaires de synthèse mais aussi un allègement des opérations culturales pour le personnel (arroser, tailler, traiter). Il constitue un atout en terme de santé des opérateurs et de pénibilité du travail. Les plantes stimulées présentent des lots de cultures très homogènes dont la qualité est souvent améliorée permettant une bonne valorisation commerciale tout en diminuant les coûts de charges directes liées à l’utilisation des produits phytosanitaires. Enfin, avec sa simplicité d’utilisation et la possibilité de piloter à distance via un ordinateur ou un smartphone, il conduit à un allègement global des tâches.
Les livrables sont :
- Un outil : mise en place à la station ASTREDHOR Sud-Ouest en 2016 d'un prototype expérimental puis développement en 2017 d'un produit pour le transfert sur entreprise et travail en 2018 sur un concept modulaire adaptable sur chariot pré-existant
- Une publication du Guide des Méthodes alternatives en protection des plantes d'ASTREDHOR
- Une participation et la nomination au concours ITA'INNOV 2019 dans la catégorie Innovation
- Une intervention au Salon du Végétal 2019 lors des matinées techniques d'ASTREDHOR
- Un article dans le Lien Horticole d'octobre 2019, titre : La "Thigmo" et le piégeage tout en un C@SPER

Résultats

Après des essais de démonstrations en entreprise, des producteurs ont déjà franchi le pas et équipent progressivement leur structure : Brichet SCEA Lannion (22), Exploitation horticole du Lycée du Valdoie (90), Eyraud Plants (42), Floratemple (49), Frimont Horticulture (33), Haberschill (81), Hortiland (40), Lannes (82), M’Fleurs (40), Merel Horticulture (35).  Tandis que certains vont équiper des chariots préexistants d’autres vont équiper une serre entière. Notre partenaire a installé ces premiers chariots de stimulation en 2018 et continue de développer des solutions évolutives selon les besoins de la profession (ajout de ventilateurs pour sécher le feuillage ou déloger les insectes, module tailleuse, lampe de croissance/désinfection).

Concilier production et réduction de l’empreinte carbone en Nouvelle-Aquitaine

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Beef carbon Nouvelle Aquitaine est un projet de filière collectif permettant la mise en oeuvre de pratiques qui vise à réduire l'empreinte carbone de la viande. Il répond au double objectif: améliorer l'efficience environnementale et économique des élevages de l'ensemble de la Région.

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    Élevage
# élevage# empreinte carbone

En lançant son propre projet en Nouvelle-Aquitaine, la filière viande bovine régionale souhaite co-construire, avec l’ensemble des acteurs du territoire, une démarche bas carbone volontariste de grande ampleur visant à mettre en place les moyens nécessaires conduisant à un plan carbone adapté à l’ensemble de la région. L’objectif final du projet est de construire le plan d’action de la production de viande bovine de la région devant permettre de conforter le potentiel de production tout en s’inscrivant dans l’objectif de réduction de l’empreinte carbone de la viande, défini à l’échelle nationale.

La mise en place de ce projet sur les 12 départements constitutifs de la région Nouvelle-Aquitaine s’appuiera sur une évaluation de masse de l’empreinte carbone d’un échantillon de 600 exploitations et la mise en place d’un réseau de 100 fermes pilotes à faible impact carbone. Cette évaluation quantitative et qualitative en élevage sera complétée par une analyse prospective sur les mécanismes de valorisation carbone adaptée aux potentialités de la région. Il permet le test et application concrète d’actions à mettre en place pour lutter contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région.

Objectifs

600 diagnostics Cap'2er de niveau 1 représentatifs de tous les systèmes de production de viande bovine de la Région
100 fermes pilotes avec diagnostics Cap'2ER de niveau 2 et plan d'actions visant à réduire l'empreinte carbone
3 réseaux d'éleveurs
plan d'action de la filière viande bovine régionale

Résultats

Les diagnostics réalisés permettent de quantifier et valoriser les contributions positives de la ferme viande bovine de Nouvelle Aquitaine : constituée de 80 vaches mères, la ferme moyenne permet de nourrir 428 personnes par an, entretient 49% de biodiversité en plus (170 équivalents ha) et stocke les émissions de 20 citoyens français (192 tonnes équivalent CO2) dans ses sols grâce aux prairies et haies de l’exploitation.

En termes d’émissions de gaz à effet de serre, le programme a permis l’application concrète d’actions pour contribuer à la lutte contre le changement climatique à l’échelle d’une grande région : 130 élevages mettent en place aujourd’hui des pratiques qui permettent une baisse moyenne de -12% des émissions. Ils travaillent sur l’efficacité de leur troupeau, sur les techniques de pâturage afin de mieux valoriser l’herbe pour améliorer leur autonomie et stocker plus de carbone dans leurs sols. En combinant production et réduction des intrants, ils réduisent leurs impacts sur l’environnement et améliorent également les performances économiques de leurs exploitations. L’enjeu est maintenant de pouvoir élargir ces acquis aux autres élevages de Nouvelle-Aquitaine, et pour cela, se doter d’une stratégie ambitieuse en matière de conseil et d’accompagnement technique.

Beef carbon NAQ premiers résultats

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Article « Pour une viande durable et responsable » publié le 13/12/2022 par Mathieu Velghe et Xavier Nicolle.

Ouvrir l’article (lien web)

 

SO_PERFECTS

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Ce projet tend à ce que la Nouvelle-Aquitaine soit un espace pour promouvoir des systèmes d’élevage ovin agroécologique conciliant la triple performance. Doté de nombreux partenariats complémentaires sur les deux bassins ovins de Nouvelle-Aquitaine, sa démarche est ascendante en partant des agriculteurs et en confrontant leurs pratiques. Les élevages des lycées agricoles sont associés aux tests.

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    Élevage
# performance

La Nouvelle-Aquitaine compte 1,2 Million de brebis, le premier troupeau français de brebis allaitantes et le second de laitières. La moitié des allaitantes y sont engagées dans un signe officiel de qualité contre 20 % ailleurs en France. Et 96% de ces nourrices pâturent. En lait, la Nouvelle-Aquitaine compte l’AOP Ossau-Iraty exclusivement produite avec des races locales. Les deux-tiers des laitières paissent en estives contribuant à l’entretien des zones de montagne.

Le maintien de ces élevages passe par leurs capacités à relever les défis de la durabilité : rentabilité, acceptabilité et écologie.

Bien qu’en progression, le revenu des éleveurs en production allaitante est parmi les plus faibles des revenus agricoles avec des marchés de moins en moins régulés. Les éleveurs ovins doivent travailler à l’attractivité de leur métier (conditions de travail) alors que la pression sociétale augmente (bien-être animal, remise en cause de la consommation de viande, limitation des intrants…).

La finalité du projet So_Perfects est d’identifier et de promouvoir des solutions d’adaptation nouvelles autour des trois leviers : des systèmes fourragers maximisant le pâturage, la diminution des intrants alimentaires et sanitaires, l’augmentation de la productivité. La recherche de l’autonomie protéique est un axe stratégique.

Les actions se répartissent ainsi : construction participative de solutions, confrontation aux connaissances techniques et scientifiques, tests et appropriation, transfert et communication.

Le projet se déroulera principalement dans les départements de la Charente, Creuse, Dordogne, Deux-Sèvres, Haute-Vienne, Vienne et Pyrénées-Atlantiques.

Objectifs

Seize groupes d'éleveurs accompagnés de leur technicien travaillent sur des thématiques d'intérêt en lien avec l'alimentation ou le sanitaire : médecines alternatives, tonte, plantes estivales, parasites interne, désaisonnement, pâturage mixte.... En plus des tests réalisés dans ces élevages, des essais sur les mêmes thèmes sont menés en sites expérimentaux et exploitations de lycées agricoles afin de renforcer les résultats. Tous les résultats seront publiés en fin d'essai.

Résultats

https://idele.fr/detail-article/le-taenia-et-lagneau-dherbeInnovations et nouvelles pratiques agroécologiques: des solutions techniques testées par les éleveurs avec leurs techniciens

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SPNA

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Le programme SPNA (Sylviculture de Précision en Nouvelle-Aquitaine) est une réponse concrète aux besoins d'innovation dans le secteur de la sylviculture. Il concilie deux approches techniques (à une échelle macro : ex la télédétection, à une échelle locale : ex la modélisation) et deux essences (châtaignier, pin maritime).

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    Forêt
vignette - SPNA
# forêt# sylviculture

La sylviculture de précision est inscrite dans l’axe 2 « renforcement de la gestion durable des forêts » du Plan régional Forêt Bois et plus particulièrement dans la fiche 20 « accroître les performances du secteur par des approches système ». Il s’agit d’adapter les sylvicultures pour répondre aux besoins des marchés tout en assurant un renouvellement durable des forêts dans des conditions économiques compétitives.

Le projet vise plus particulièrement à concilier deux approches techniques, la télédétection à l’échelle macro et la modélisation à l’échelle locale. Deux essences seront concernées par ce programme, le châtaignier et le pin maritime, dans l’objectif de généraliser les résultats aux autres essences et notamment au Douglas.

Le pin maritime couvre 818 000 hectares de Nouvelle-Aquitaine dans les Landes et la Gironde mais aussi en Dordogne, Lot-et-Garonne, Charentes et Vienne pour 2,6 milliards € de chiffre d’affaires. L’éclaircie est une des décisions les plus importantes pour la sylviculture du pin maritime en futaie régulière. Suite à la reconstitution après tempête de 1999, une surface très importante est concernée par la réalisation des premières éclaircies. Il est donc important de disposer d’outils simples, fiables et modernes pour déterminer l’intensité de ces éclaircies.

Le châtaignier couvre 250 000 hectares de Nouvelle-Aquitaine. De nombreux sites de production sont en cours de modernisation pour traiter 38 400 m3 de bois par an soit 35 % de la récolte française. Le dépérissement et la maladie touchent cette essence qui devient plus sensible aux sécheresses et il est nécessaire de disposer d’outils de diagnostic et de nouvelles stratégies d’exploitation.

Le projet est réparti en actions  : développement d’une application mobile d’aide à la décision à l’échelle parcellaire pour le pin maritime, tests et diffusions d’outils d’aide à la décision (Bioclimsol, ARCHI châtaignier, Climafor) auprès de groupes testeurs, mise en place de sites école sur la gestion de peuplements de châtaigniers,  étude de la pertinence d’un modèle de télédétection de l’état sanitaire du châtaignier, développement d’un outil de diagnostic de la maladie de l’encre sur châtaignier puis formation.

Objectifs

Objectifs spécifiques pour le pin maritime :

• Création et développement d’un outil smartphone d’aide à la décision pour le déclenchement des éclaircies des forêts de pin maritime selon des normes de sylviculture (forêt privée et forêt publique)
• Elaboration d’une base de donnée « sylviculture participative » (BDP) alimentée par l’application smartphone (les sylviculteurs utilisant l’application pourront si ils le souhaitent transmettre leurs données et participer ainsi en retour à l’amélioration continue du modèle de croissance utilisé dans l’application, modèle co-développé par INRA et FCBA dans le cadre du GIS GPMF)

Les partenaires prévoient de déployer le projet en trois phases, afin d’en garantir la bonne fin et assurer la pérennité des outils. La demande de financement concerne la première phase.

La phase 1 du projet prévoit la réalisation d’une étude de faisabilité de l’application smartphone intégrant l’écriture d’un cahier des charges en lien avec l’organisation partenariale nécessaire au choix des solutions techniques les mieux adaptées. Elle prévoit aussi la mise en place des structures de base pour le fonctionnement du logiciel, notamment l’architecture des données nécessaire à son fonctionnement grâce au développement fonctionnel de la Base de données participative.

Objectifs spécifiques pour le châtaignier :
Mise à disposition des gestionnaires forestiers et des territoires d’outils de diagnostics, mais aussi de simulations de la sylviculture (marteloscopes) et de l’impact carbone (climafor) afin de dynamiser la sylviculture, et d’attirer des projets carbones capables de contribuer au financement de la rénovation de la châtaigneraie.

Il est ainsi prévu de :
• Mettre à disposition une méthode cartographique permettant de suivre annuellement, à partir d’images satellites, la réponse des taillis de châtaignier aux aléas biotiques et abiotiques.
• Mettre à disposition du gestionnaire des outils de diagnostic de terrain : ARCHI, Application BIOCLIMSOL,
• Déployer une application smartphone pour une épidémisurveillance citoyenne de la maladie de l’encre du châtaignier (développement en cours INRA Bordeaux)
• Réaliser des outils de diagnostic de l’encre (développement en cours INRA Bordeaux)
• Rendre disponible l’outil Climafor pour les peuplements Châtaigniers
• Vulgariser et former.

Résultats

Résilience des systèmes d’élevage caprins

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Le projet prend en compte les enseignements de la crise économique qui a révélé la fragilité des exploitations et la menace du changement climatique dans une approche globale de la durabilité des exploitations.

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    Élevage
vignette - Résilience des systèmes d’élevage caprins
# élevage# résilience

La Nouvelle-Aquitaine est la première région caprine d’Europe avec 1 200 élevages répartis entre l’ex-Poitou-Charentes (75%), l’ex-Limousin et la Dordogne. Elle produit 40 % de la production de lait de chèvre nationale et 36 % du cheptel. 123 élevages sont en agriculture biologique (10 %).

L’élevage caprin a été en forte croissance de 1990 à 2009, porté par la demande des consommateurs malgré l’absence de dispositif européen de régulation. Mais la crise économique de 2008 a ralenti le développement de la filière avec une demande en repli qui a entraîné une baisse des revenus des agriculteurs jusqu’en 2012. La demande est aujourd’hui à nouveau supérieure à l’offre.

La crise a permis une prise de conscience de la nécessaire résilience des élevages face aux aléas économiques d’autant que l’aléa climatique renforce la fragilité de la filière. La filière s’est organisée notamment autour du réseau d’excellence caprine (cluster Rexcap) et a mis en place de nombreux dispositifs de recherche. Malgré cela, le nombre d’éleveurs est en baisse (- 23%) et le rythme d’installation est insuffisant (25 /an).

Le projet vise à construire, évaluer et développer des systèmes d’élevage caprins innovants et résilients. Il se base sur deux piliers, la ressource alimentaire – vers l’autonomie – et la conduite des animaux – conditions de reproduction et entrée en production. Le programme est construit en 3 axes : conception et promotion de systèmes fourragers innovants, renouvellement des troupeaux en valorisant les chevrettes, diffusion et transfert des résultats.

CUBIC

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CUBIC (Cultiver Une Biodiversité Innovante et Collective) développe une démarche innovante, en plaçant le fonctionnement des organisations au cœur du développement des actions multi-espèces et multi-territoriales. Le champ d’action est complet et transversal, car il part de la production, avec ses questions de sélection de variétés population, jusqu’à la commercialisation.

  • icone de la filiere Agriculture Biologique
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    Grandes Cultures
  • icone de la filiere Maraîchage
    Maraîchage
  • icone de la filiere Non classé
    Non classé
  • icone de la filiere Viticulture
    Viticulture
vignette - CUBIC
# agriculture biologique# agro-écologie# basque# biodiversité# blé# céréales# diversification# eau# ensilage# fourrage# fruits et légumes# irrigation# maïs# numérique# rotation# sécurité alimentaire# sélection# semence# stress hydrique# terroir# tournesol# vigne

Ce projet C.U.B.I.C Nouvelle-Aquitaine est né de la volonté des acteurs du programme régional « Cultivons la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine »* de mieux formaliser leurs démarches et de mieux répondre aux besoins de terrain avec la recherche pour un appui scientifique, technique et méthodologique.

Le travail sur la biodiversité cultivée et les semences paysannes a démarré il y a près de 15 ans en Aquitaine et a fait de cette région une pionnière dans ce domaine avec une reconnaissance au niveau national et international.

La biodiversité des espèces cultivées est devenue un enjeu sociétal pour la préservation du goût et de l’identité territoriale. Mais on assiste toujours à une très forte diminution du nombre de variétés cultivées et de la diversité génétique de ces variétés malgré la crise que traverse l’agriculture, avec la baisse des prix des céréales et un poste « semence » toujours plus important sur les exploitations. Parallèlement, on dénombre un nombre croissant de conversion en agriculture biologique et un manque sur le marché de semences adaptées.

Aujourd’hui, de très nombreuses initiatives ont émergé de l’essaimage porté par les structures d’Aquitaine et nous participons activement au développement des semences paysannes, en plein essor en France et en Europe. Parallèlement, la recherche participative se développe également et la thématique de la biodiversité cultivée est une des premières à répondre à ces nouveaux champs de recherches.

Les actions sont réparties en 4 axes :

  • sélection participative des semences,
  • valorisation économique des semences paysannes et accompagnement des filières,
  • définition des modes d’organisation individuels et collectifs,
  • pilotage du projet et communication sur les résultats.

*Les acteurs du programme régional « Cultivons la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine » sont les anciens acteurs des programmes régionaux « L’Aquitaine cultive la Biodiversité », « Cultivons la Bio-Diversité en Poitou-Charentes » et « 1001 Semences Limousines ».

Objectifs

Objectif global :
Développer les dynamiques collectives de sélection participative de variétés paysannes à l'origine de produits à haute valeur ajoutée, à forte identité territoriale, dans une démarche agroécologique.

Sous-objectifs :

- Redéfinir le lien entre les agriculteurs et la recherche en développant de nouveaux dispositifs expérimentaux...
- ...et de nouvelles méthodologies d'acquisition et de transmission des connaissances.

- Accompagner les filières existantes et émergentes locales de qualité pour la valorisation des produits issus de semences paysannes.

- Concevoir les meilleurs modes organisations collectives adaptables et reproductibles.

Livrables :
- Site internet du projet : http://cultivons-la-biodiversite-en-nouvelle-aquitaine.fr/
- Publication de fin de projet, présentant un panel des actions réalisées durant les 2 années.
- Films : 3 vidéos, découpées selon deux des axes du projet : "Sélection participative de la Biodiversité Cultivée" et "Valorisation économique des produits issus des variétés paysannes", ainsi qu'une 3ème générale sur la "Définition des semences paysannes et de la biodiversité cultivée, par les acteurs du terrain".
- Rapports de stages
- Articles de présentation, de vulgarisation...
- ...