Skip to content

Résilience des systèmes d’élevage caprins

- Article actualisé le

Le projet prend en compte les enseignements de la crise économique qui a révélé la fragilité des exploitations et la menace du changement climatique dans une approche globale de la durabilité des exploitations.

  • icone de la filiere Élevage
    Élevage
vignette - Résilience des systèmes d’élevage caprins
# élevage# résilience

La Nouvelle-Aquitaine est la première région caprine d’Europe avec 1 200 élevages répartis entre l’ex-Poitou-Charentes (75%), l’ex-Limousin et la Dordogne. Elle produit 40 % de la production de lait de chèvre nationale et 36 % du cheptel. 123 élevages sont en agriculture biologique (10 %).

L’élevage caprin a été en forte croissance de 1990 à 2009, porté par la demande des consommateurs malgré l’absence de dispositif européen de régulation. Mais la crise économique de 2008 a ralenti le développement de la filière avec une demande en repli qui a entraîné une baisse des revenus des agriculteurs jusqu’en 2012. La demande est aujourd’hui à nouveau supérieure à l’offre.

La crise a permis une prise de conscience de la nécessaire résilience des élevages face aux aléas économiques d’autant que l’aléa climatique renforce la fragilité de la filière. La filière s’est organisée notamment autour du réseau d’excellence caprine (cluster Rexcap) et a mis en place de nombreux dispositifs de recherche. Malgré cela, le nombre d’éleveurs est en baisse (- 23%) et le rythme d’installation est insuffisant (25 /an).

Le projet vise à construire, évaluer et développer des systèmes d’élevage caprins innovants et résilients. Il se base sur deux piliers, la ressource alimentaire – vers l’autonomie – et la conduite des animaux – conditions de reproduction et entrée en production. Le programme est construit en 3 axes : conception et promotion de systèmes fourragers innovants, renouvellement des troupeaux en valorisant les chevrettes, diffusion et transfert des résultats.