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AC2TION – Accélérer et accompagner les transitions : Contributions et Impacts de l’Agroforesterie en Nouvelle Aquitaine

- Article actualisé le

Dans un élan novateur, le projet AC2TION s'engage à disséquer les mystères de l'agroforesterie en Nouvelle-Aquitaine, déployant une approche multidisciplinaire pour décrypter les impacts environnementaux, agronomiques, et économiques. Plongeons au cœur d'une étude approfondie qui façonne l'avenir de l'agriculture dans un contexte climatique en mutation constante.

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# agro-écologie# agroforesterie# grandes cultures

Dans le cadre du projet AC2TION, une initiative majeure voit le jour pour approfondir l’analyse des impacts environnementaux, agronomiques, et économiques de l’agroforesterie en Nouvelle-Aquitaine.

Le projet se déroulera sur plusieurs années et mobilisera un large éventail de compétences, allant des agronomes et biologistes aux physiciens, écologues, économistes, et biogéochimistes. L’objectif ultime est d’accompagner et d’accélérer l’adaptation de l’agriculture aux enjeux du futur, tout en contribuant de manière significative à la transition agroécologique dans la région. En effet, les résultats du projet permettront de préciser et de quantifier les effets de l’agroforesterie en grandes cultures et en viticulture sous climat océanique en évolution.

Le projet AC2TION s’inscrit comme une entreprise de recherche ambitieuse et complète, avec la collaboration active de partenaires majeurs. Les résultats attendus et les livrables opérationnels fourniront des données approfondies, essentielles pour orienter la transition agroécologique en Nouvelle-Aquitaine et au-delà.

Sources de Financement :

Le projet AC2TION bénéficie d’un soutien financier de la région Nouvelle-Aquitaine et l’INRAE.

Les partenaires socio-économiques :

L’Association Française d’Agroforesterie (AFAF), la Chambre départementale d’Agriculture Charente Maritime (CA17), et la Coopérative Les Vignerons de Buzet.

Objectifs

Objectifs :

- Analyser de manière systémique et dynamique les impacts environnementaux, agronomiques, et économiques de l'agroforesterie.
- Préciser et quantifier les effets de l'agroforesterie sur les grandes cultures et la viticulture dans un contexte de climat océanique en constante évolution.
- Comprendre l'évolution des pratiques, en mettant particulièrement l'accent sur l'adaptation des ligneux aux besoins futurs.
- Mobiliser deux approches multicritères spécifiques aux grandes cultures et à la viticulture pour fournir une aide à la décision pertinente.
- Produire des références et une boîte à outils complète (outils d'évaluation des impacts et outils d'aide à la décision) pour accompagner et piloter les transitions dans les territoires.

Livrables :

- État des lieux exhaustif des pratiques agroforestières en Nouvelle-Aquitaine, incluant un recensement des innovations sur le terrain.
- Modélisation détaillée de l'effet des arbres sur le microclimat à l'échelle de la parcelle.
- Analyse approfondie des effets sur la biodiversité et les bioagresseurs, couvrant l'échelle de la parcelle à l'échelle du paysage.
- Quantification détaillée des effets des plantations d'arbres sur la fertilité, la croissance des cultures, le stockage de carbone, et l'activité biologique des sols.
- Évaluation économique précise via la valorisation financière de la biodiversité.
- Outil d'aide à la décision robuste, issu d'une analyse multicritère approfondie.
- Analyse détaillée des freins à l'adoption de pratiques agroforestières.
- Identification et analyse des espèces ligneuses adaptées aux climats futurs.
- Modules d'enseignement et de formation approfondis sur l'agroforesterie.

VALAVIE- VALorisation de l’Agroforesterie en VIticulture et Elevage ruminants

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Ce projet doit permettre de démontrer aux producteurs des filières viticoles et élevages ruminants que l’agroforesterie est un moyen de répondre au défi du changement climatique, de valoriser l’agro-biodiversité, de contribuer au bien-être animal. Elle peut devenir à long terme une source de diversification et donner une meilleure image de l'agriculture avec une mise en valeur paysagère.

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vignette - VALAVIE- VALorisation de l’Agroforesterie en VIticulture et Elevage ruminants
# agroforesterie# élevage# vigne

L’agroforesterie s’est développée de façon inégale en France et notamment en Nouvelle-Aquitaine dès les années 2000. Une demande d’information émerge actuellement dans certaines filières où l’agroforesterie était jusqu’alors peu développée, avec des compétences diffuses pour y répondre.

Les filières viticoles et d’élevages ruminants, constituent les filières pour lesquelles il y a d’avantage de démultiplication à faire pour implanter des systèmes agroforestiers, car peu de résultats de recherche mettant en avant les atouts de l’agroforesterie ont été portés à la connaissance des agriculteurs.

Les premiers travaux ont mis en avant les freins au développement de l’agroforesterie, qui pour la majorité, sont communs aux deux filières concernées par le projet : viticulture et élevage ruminant.

Ces freins sont : la concurrence des ressources, le manque de diffusion des connaissances technico-économiques, le manque de connaissance des services écosystémiques, l’adaptation de la conduite de l’exploitation, l’ignorance des débouchés , la perte de surface de production, le questionnement de la réelle ressource fourragère (ruminants), le risque de ravageurs et de micro climat (viticulture).

Le projet s’attachera à démultiplier les systèmes agroforestiers pour répondre aux enjeux suivants:

  • Stress hydrique et thermique : Il a été démontré que les arbres améliorent le bilan hydrique, limitent le dessèchement et protègent des coups de chaleur. Il y a aussi des bénéfices en hiver avec des aspects de réduction des risques de gels. En système d’élevage au pâturage, la présence d’arbres décale le dessèchement des prairies de 2 à 4 semaines en période d’été ou de fortes chaleurs.
  • Stockage de carbone :  L’agroforesterie contribue aux objectifs climatiques par son potentiel de séquestration de 1 à 4 tonnes de carbone par ha et par an.
  • Diversification économique pour l’agriculteur: Avec une cinquantaine d’arbres à l’hectare, en fonction des essences, il peut disposer d’un potentiel de 40 m3 de bois d’œuvre au final, négociable entre 10 000 € à 20 000 € le lot, et également produire des fruits.
  • Création de nouvelles niches écologiques : L’agroforesterie apporte une diversité botanique et une strate de végétation supplémentaire.

Les systèmes agroforestiers répondent également à un enjeu social et paysager permettant de générer des activités touristiques (ferme pédagogique, table d’hôtes, gites, …) et de valoriser des produits agricoles vendus en circuits courts ou de bénéficier de labels de qualité.

Objectifs

L’objectif du projet est de transférer les connaissances, outils et méthodes produits par la recherche et les organismes de développement sur l’agroforesterie pour faciliter et concrétiser son intégration dans les exploitations viticoles et en élevages ruminants.

Il doit permettre aux conseillers des deux filières de s’approprier des outils et méthodes éprouvées dans le cadre de différents projets de recherche et développement dans le domaine de l’agroforesterie.

Il s’agira de convaincre via des actions de démonstration et de diffusion d’informations auprès des éleveurs et des viticulteurs de l’intérêt et limites des systèmes agroforestiers sur le microclimat des parcelles, le stockage du carbone, la biodiversité, le lien social et organisationnel et le bien-être animal. Le projet apportera des éléments tangibles, reposant notamment sur des groupements GIEE permettant aux viticulteurs et éleveurs de se projeter durablement.

Enfin, ce projet a pour ambition de créer des interfaces avec les chaînes de valorisation territoriales des produits agroforestiers : bois, fruits, matériaux bio-sourcés.

Résultats

Le 31 mai, se sont réunis les partenaires techniques du projet VALAVIE au lycée agricole Etienne Restat à Sainte Livrade sur Lot (47).

25 participants étaient présents pour partager ensemble les objectifs du projet, clarifier les actions et les attendus et lancer les premières actions.

FRENCH PECAN – Adaptation de l’arboriculture au changement climatique par la culture du pacanier agroforestier et biologique en Nouvelle-Aquitaine

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Le projet French Pécan a pour but de structurer une filière noix de pécan française, agroforestière et biologique qui réponde aux besoins d’adaptation de l’arboriculture au changement climatique, d’atténuation de ce dernier par les techniques de l’agroforesterie, et de diversification des exploitations agricoles.

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vignette - FRENCH PECAN – Adaptation de l’arboriculture au changement climatique par la culture du pacanier agroforestier et biologique en Nouvelle-Aquitaine
# agriculture biologique# agro-écologie# agroforesterie# diversification# verger

La région Nouvelle-Aquitaine est un territoire d’arboriculture majeur en France, notamment avec le dynamisme de ses filières noix et noisette. Cependant, le secteur arboricole subit déjà les effets du changement climatique. Face à ce constat, se posent les défis de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation de l’agriculture à ce dernier. Pour y répondre, le projet French Pécan propose des solutions innovantes par l’adaptation des cultures grâce au pacanier, et l’adaptation des techniques à travers l’agroforesterie. En outre, la pratique de cette dernière joue également un véritable rôle dans l’atténuation du changement climatique, notamment par la séquestration de carbone dans le sol et dans la biomasse.

Originaire d’Amérique du Nord, le pacanier est l’arbre produisant la noix de pécan. En France, quelques essais ont été réalisés par des agriculteurs désireux d’explorer de nouvelles pratiques et de nouvelles cultures plus adaptées au changement climatique. Cependant, la culture du pacanier dans l’hexagone est encore méconnue et n’est pas documentée, les quantités produites restent anecdotiques, et l’organisation de l’amont et de l’aval de la filière est inexistante. Aussi, la région Nouvelle-Aquitaine constitue un choix très pertinent pour son déploiement avec le dynamisme d’importants vergers de fruits à coque sur son territoire.

Le projet French Pécan propose ainsi d’adapter l’arboriculture au changement climatique et d’atténuer ce dernier par la culture du pacanier agroforestier et biologique en Nouvelle-Aquitaine. Concrètement, il consistera notamment à : mieux connaitre et documenter la culture du pacanier en France, concevoir et expérimenter des systèmes de culture innovants adaptés au changement climatique, optimiser et formaliser des itinéraires techniques, diffuser les résultats à grande échelle auprès d’un large public, organiser la production locale de jeunes plants sains et de qualité, déployer la production de noix de pécan sur le territoire, améliorer les connaissance sur les procédés de traitement post-récolte des noix de pécan, approfondir les synergies entre les différents acteurs (agriculteurs, recherche, technique agricole, enseignement, formation, consommateurs, etc.), et à terme promouvoir une production française, agroforestière et biologique de noix de pécan.

L’innovation est portée par un collectif de cinq partenaires initiaux : l’Association Française d’Agroforesterie (chef de file), Léger Innovation (bureau d’étude en machinisme agricole), SMDEN-Agrinove (technopole dédiée à l’innovation agricole), la SENuRA (station expérimentale nucicole), et AgroCampus47 (enseignement agricole public). Le programme d’actions de la phase d’émergence est structuré autour de 4 axes : (1) Etudes préalables et Structuration, (2) Recherche et Capitalisation, (3) Vulgarisation et Communication, et (4) Coordination.

Le projet French Pécan est le fruit d’une collaboration ascendante et collective portée par l’ensemble des partenaires initiaux. A court terme, il aura un impact direct à l’échelle régionale auprès des producteurs et des acteurs des filières fruits à coques qui bénéficieront des retombées du projet. A court et moyen terme, il touchera d’autres régions de France où les résultats du projet seront également valorisés et diffusés, voire d’autres pays européens à moyen et long terme.

 

Partenaires du projet French Pécan
Partenaires du projet French Pécan

Objectifs

Le principal objectif du projet French Pécan est d’adapter l’arboriculture au changement climatique, et d’atténuer ce dernier par la culture du pacanier agroforestier et biologique en Nouvelle-Aquitaine.

De 2022 à 2023, la première phase dite d’émergence du projet permet entre autres :
- L’acquisition de références techniques et économiques sur la culture du pacanier en France ;
- La conception d’un programme d’expérimentations ;
- La conduite d'une étude de marché ;
- L’amélioration des équipements post-récolte (cassage des noix) ;
- La diffusion des connaissances auprès des agriculteurs et des acteurs des filières fruits à coque ;
- La promotion des initiatives du projet.

Ces actions introduisent le déploiement du projet opérationnel dans sa phase dite de fonctionnement, qui, à partir de fin 2023 - début 2024, viendra renforcer la structuration d’une filière noix de pécan française, agroforestière et biologique de plus grande ampleur, et à plus grande échelle.

Le projet French Pécan contribue ainsi à accélérer la transition agroécologique dans les différents territoires de France, et à développer une filière et des pratiques agroforestières innovantes répondant aux enjeux de société actuels.

Résultats

La première phase du projet French Pécan a permis d’éditer une Fiche technique sur le pacanier agroforestier qui synthétise l’état des connaissances sur cette culture et les perspectives de son développement en France.
A noter qu’il s’agit d’un projet expérimental, et que les données techniques et économiques contenus dans le document seront consolidées et enrichies au fur et à mesure de l’avancement du projet.
Aussi, nous encourageons les agriculteurs.rices intéressé.e.s par le projet ou cultivant déjà le pacanier dans l’Hexagone à se manifester auprès de l’Association Française d’Agroforesterie.

Lien de téléchargement de la Fiche technique pacanier agroforestier : https://www.agroforesterie.fr/wp-content/uploads/2023/09/fiche-pacanier-agroforesterie-vf.pdf

BREBIS_LINK – Dynamiser les territoires en créant du lien autour du pâturage ovin

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Ce projet repose sur l’étude des pratiques existantes, l’acquisition de références et l’élaboration d’outils d’aide au développement du pâturage sur cette mosaïque de cultures et de paysages qu’offre le grand Sud-Ouest.

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# agro-écologie# agroforesterie# biodiversité# élevage# forêt# fourrage# ovins# pâturage# paysage# verger# vigne

Le pâturage dit « additionnel » consiste en la valorisation par les brebis de la ressource fourragère
présente dans les vergers, vignes, couverts hivernaux, céréales, parcours boisés… toutes ces surfaces
cultivées ou en déprise qui offrent une ressource alimentaire supplémentaire aux brebis. Cette pratique
constitue une solution possible au développement de nouveaux troupeaux ovins et conforte les surfaces
en pâturage des élevages existants. Elle représente aussi une alternative à l’emploi de produits phyto-
pharmaceutiques, participant ainsi à la préservation de la qualité des sols et de l’eau. Enfin, ce mode
de fonctionnement peut être considéré comme une opportunité pour lutter contre la fermeture des
paysages et contribue à dynamiser les territoires par la création de liens entre ses différents acteurs et
usagers.

3 AXES DE TRAVAIL
Repérer et analyser les pratiques locales sur des territoires du grand Sud-Ouest et identifier les facteurs favorables, les freins et les leviers potentiels.
Tester ces pratiques afin de favoriser leur appropriation sur les territoires du projet. Il s’agit de mettre en place des dispositifs expérimentaux et de démonstrations, montrant aux éleveurs et cultivateurs comment les freins existants tels que les dommages potentiels sur les cultures ou la contrainte travail peuvent être levés. Il s’agit également de produire des références techniques permettant de rationaliser ces pratiques.
Promouvoir le pâturage additionnel grâce à l’élaboration et la diffusion d’outils d’appui technique sur tous les territoires où ces pratiques trouvent leur intérêt. Cela passe par la formalisation de cadres juridiques et l’élaboration d’une méthode de mise en relation éleveurs-producteurs-collectivités.

Objectifs

Des outils d’appui technique
• Un guide technique sur le pâturage des milieux étudiés
• Un recueil de recommandations pratiques sur le travail
• Des articles et journées techniques

Des outils de sensibilisation
• Des vidéos de sensibilisation sur l’intérêt du pâturage additionnel
• L’élaboration des modules pédagogiques à destination de l’enseignement

Des outils d'encadrement de la pratique
• Un guide de partenariat entre éleveurs et cultivateurs avec un modèle de convention
• Une méthode de mise en relation des acteurs locaux pour favoriser l’installation ovine et le développement du pâturage

Résultats