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COLUCIR : CO-construire une stratégie de LUtte agroécologique, efficace et durable contre le CIRphis (2024-2027)

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Les agriculteurs n’ont aujourd’hui plus aucune solution pour faire face aux attaques d’ampleur du cirphis, ravageur spécifique aux Pyrénées-Atlantiques, qui occasionne, chaque année, des dégâts sur les prairies. L’enjeu est alors de construire une solution agroécologique permettant de lutter contre ce ravageur, combinant biocontrôle, réseau de surveillance optimisé, prévision du risque et lutte.

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vignette - COLUCIR : CO-construire une stratégie de LUtte agroécologique, efficace et durable contre le CIRphis (2024-2027)
# agro-écologie# biocontrôle# ovins# pâturage

L’enjeu principal est de construire une solution viable et durable sur le territoire pour lutter contre le cirphis, aux côtés des expériences déjà existantes, et dans un contexte où il existe une volonté forte de pérenniser et renforcer la ressource herbagère pour les éleveurs et éleveuses. L’objectif est alors de développer, en lien avec les acteurs du territoire impliqués depuis de nombreuses années dans la gestion du cirphis, ainsi qu’avec des acteurs de la recherche, une ou des solutions viables et adaptées, certainement combinées entre elles, dans une optique agroécologique et donc sans utilisation de pesticides de synthèse. L’objectif de ce projet est d’aller vers une solution de biocontrôle via des macro-organismes (trichogrammes) qui, en connexion avec d’autres pratiques, pourrait représenter une réponse contre les attaques les plus importantes de cirphis. Pour cela, la meilleure compréhension de la biologie et de l’écologie du ravageur et le volet préventif sont primordiaux, tout comme l’étude de solutions à l’efficacité aujourd’hui aléatoire sur le terrain, mais qui peuvent certainement être optimisées.

Objectifs

Les trois objectifs/axes du projet COLUCIR sont les suivants :
- acquérir davantage de connaissances sur la biologie et le comportement des cirphis : influences de la météo, espèces privilégiées…
- identifier une méthode de lutte par macroorganismes, en travaillant avec l’INRAE et la start-up InnoFenso
- étudier plus précisément les méthodes de lutte existantes (BT, chaulage…) et combiner les différents leviers pour une meilleure efficacité
Concernant les livrables, l’objectif est vraiment d’avoir des résultats opérationnels très rapidement, à court terme voire moyen terme, pour proposer des solutions très rapidement aux éleveurs.

AC2TION – Accélérer et accompagner les transitions : Contributions et Impacts de l’Agroforesterie en Nouvelle Aquitaine

- Article actualisé le

Dans un élan novateur, le projet AC2TION s'engage à disséquer les mystères de l'agroforesterie en Nouvelle-Aquitaine, déployant une approche multidisciplinaire pour décrypter les impacts environnementaux, agronomiques, et économiques. Plongeons au cœur d'une étude approfondie qui façonne l'avenir de l'agriculture dans un contexte climatique en mutation constante.

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vignette - AC2TION – Accélérer et accompagner les transitions : Contributions et Impacts de l’Agroforesterie en Nouvelle Aquitaine
# agro-écologie# agroforesterie# grandes cultures

Dans le cadre du projet AC2TION, une initiative majeure voit le jour pour approfondir l’analyse des impacts environnementaux, agronomiques, et économiques de l’agroforesterie en Nouvelle-Aquitaine.

Le projet se déroulera sur plusieurs années et mobilisera un large éventail de compétences, allant des agronomes et biologistes aux physiciens, écologues, économistes, et biogéochimistes. L’objectif ultime est d’accompagner et d’accélérer l’adaptation de l’agriculture aux enjeux du futur, tout en contribuant de manière significative à la transition agroécologique dans la région. En effet, les résultats du projet permettront de préciser et de quantifier les effets de l’agroforesterie en grandes cultures et en viticulture sous climat océanique en évolution.

Le projet AC2TION s’inscrit comme une entreprise de recherche ambitieuse et complète, avec la collaboration active de partenaires majeurs. Les résultats attendus et les livrables opérationnels fourniront des données approfondies, essentielles pour orienter la transition agroécologique en Nouvelle-Aquitaine et au-delà.

Sources de Financement :

Le projet AC2TION bénéficie d’un soutien financier de la région Nouvelle-Aquitaine et l’INRAE.

Les partenaires socio-économiques :

L’Association Française d’Agroforesterie (AFAF), la Chambre départementale d’Agriculture Charente Maritime (CA17), et la Coopérative Les Vignerons de Buzet.

Objectifs

Objectifs :

- Analyser de manière systémique et dynamique les impacts environnementaux, agronomiques, et économiques de l'agroforesterie.
- Préciser et quantifier les effets de l'agroforesterie sur les grandes cultures et la viticulture dans un contexte de climat océanique en constante évolution.
- Comprendre l'évolution des pratiques, en mettant particulièrement l'accent sur l'adaptation des ligneux aux besoins futurs.
- Mobiliser deux approches multicritères spécifiques aux grandes cultures et à la viticulture pour fournir une aide à la décision pertinente.
- Produire des références et une boîte à outils complète (outils d'évaluation des impacts et outils d'aide à la décision) pour accompagner et piloter les transitions dans les territoires.

Livrables :

- État des lieux exhaustif des pratiques agroforestières en Nouvelle-Aquitaine, incluant un recensement des innovations sur le terrain.
- Modélisation détaillée de l'effet des arbres sur le microclimat à l'échelle de la parcelle.
- Analyse approfondie des effets sur la biodiversité et les bioagresseurs, couvrant l'échelle de la parcelle à l'échelle du paysage.
- Quantification détaillée des effets des plantations d'arbres sur la fertilité, la croissance des cultures, le stockage de carbone, et l'activité biologique des sols.
- Évaluation économique précise via la valorisation financière de la biodiversité.
- Outil d'aide à la décision robuste, issu d'une analyse multicritère approfondie.
- Analyse détaillée des freins à l'adoption de pratiques agroforestières.
- Identification et analyse des espèces ligneuses adaptées aux climats futurs.
- Modules d'enseignement et de formation approfondis sur l'agroforesterie.

Le Profil Ressources de vos sols

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Un outil pour décrire les potentialités des sols viticoles. Le sol, système complexe tridimensionnel, constitue le socle du terroir viticole. Ses propriétés agronomiques influencent fortement le développement végétatif de la vigne, les potentialités œnologiques des raisins et les caractéristiques organoleptiques des vins produits.

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vignette - Le Profil Ressources de vos sols
# agriculture biologique# agro-écologie# engrais# fertilisant# performance# sol# terroir# vigne

Profil Ressources : Un outil pour décrire les potentialités des sols viticoles

Résultats de Profil Ressources suite à une fosse pédologique

Objectifs

Pour aller plus loin dans la découverte du sol et piloter sa fertilité, il est indispensable de réaliser des analyses sur un profil pédologique. L’outil Profil Ressources accompagne dans cette démarche. Après avoir renseigné les données des analyses sur l’application, Profil Ressources fournit des représentations schématiques du profil de sol, avec une légende associée pour repérer ses points forts et ses points faibles.
Quatre visuels sont obtenus et correspondent aux piliers de la fertilité des sols : les propriétés physiques, l’état organique, l’état calcique, et de ces trois paramètres découlent le réservoir nutritif.
Une fois le diagnostic fait, des préconisations sont proposées avec des conseils pour gérer la fertilisation organique ou calcique en fonction des résultat

Résultats

L’outil Profil Ressources est disponible à l’adresse suivante : https://profil-ressources.fr/

 

 

ADOPTAÉ : Accompagner la DémultiplicatiOn de PraTiques Agro-écologiques Éprouvées #les couverts végétaux

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ADOPTAÉ vise à favoriser le déploiement de la pratique des couverts végétaux en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, en Vigne et/ou en Grandes cultures/Polyculture-élevage, en s’appuyant sur 7 territoires tests : 3 zones Vigne (Gironde, Gers, Pyrénées-Orientales) et 4 zones Grandes cultures/Polyculture-élevage (Vienne/Charente, Landes/Pyrénées-Atlantiques, Gers/Tarn-et-Garonne, Tarn-Aveyron)

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vignette - ADOPTAÉ : Accompagner la DémultiplicatiOn de PraTiques Agro-écologiques Éprouvées #les couverts végétaux
# agro-écologie# couverts végétaux# élevage# grandes cultures# vigne

👉Infos et actualités du projet, sur la page ADOPTAÉ (Plateforme agriconnaissances)

👉 1ères réalisations du projet (janvier – octobre 2023)

👉Suivez les actus du projet, en vous abonnant à la page LinkedIn @ADOPTAÉ #les couverts végétaux

Un projet multi-acteurs et multi-réseaux

Porté par la Chambre régionale d’agriculture Nouvelle-Aquitaine et co-piloté avec la Chambre régionale d’agriculture Occitanie, ADOPTAÉ implique de nombreux acteurs des territoires, avec une trentaine de structures issues de différents réseaux (Chambres d’agriculture, CUMA, Coopératives et négoces agricoles, réseau Bio, TRAME, IFV…) des 2 régions.

Ces acteurs diversifiés et complémentaires d’un même territoire, vont co-construire des plans d’action, adaptés aux enjeux et besoins locaux. Les actions organisées favoriseront l’échange entre pairs et la valorisation des travaux déjà menés, que ce soit sur les couverts ou sur la méthodologie d’accompagnement à la transition agro-écologique.

 

Le projet recouvre 3 axes de travail en interaction :

  • La montée en compétences méthodologiques et agronomiques des conseillers, en s’appuyant sur les outils et enseignements d’autres projets, et l’échange entre pairs : webinaires et journée de ressourcement, groupes d’échange de pratiques, initiation à la co-conception d’itinéraires de cultures, boîte à outils… Ce ressourcement des conseillers, tant sur leurs compétences d’accompagnement individuel et collectif, que sur leurs connaissances techniques des couverts végétaux, doit permettre de gagner en efficacité, pour favoriser l’adoption des couverts végétaux sur les territoires.
  • Le déploiement d’actions terrain pour accompagner les agriculteurs dans l’adoption des couverts, grâce à la mise en œuvre d’un plan d’actions et de communication co-construit entre acteurs du territoire : développer la visibilité des couverts végétaux et accompagner l’appropriation de cette pratique via des actions de proximité et d’échanges, en s’appuyant sur des conseillers et agriculteurs “ambassadeurs” et sur les résultats de projets R&D et travaux locaux ;
  • L’évaluation de l’adoption des couverts végétaux, sur les territoires : construction d’une méthode d’évaluation de la mise en place des couverts et de l’appropriation de cette pratique, incluant l’analyse d’indicateurs clefs et l’évolution des postures.

ADOPTAE s’appuie sur les réseaux d’acteurs locaux pour dynamiser la démultiplication de pratiques agro-écologiques. Afin de croiser les regards et approches, et favoriser l’amélioration collective des actions engagées, les travaux favoriseront les interactions à différentes échelles : inter-régionale (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie), inter-zones (entre les 7 territoires du projet), inter-filières (viticulture et Grandes cultures polyculture élevage), et inter-réseaux (entre les différents réseaux de développement impliqués).

Objectifs

Lauréat à l’appel à projets Démultiplication 2022, ADOPTAÉ a pour objectif de favoriser l'appropriation et le déploiement massif par les conseillers et agriculteurs, de Pratiques Agro-Écologiques Éprouvées (PAEE), définies et ciblées par filière et territoire, afin de conforter la transition agro-écologique des exploitations en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Riche d’un partenariat multi-réseaux, ADOPTAÉ vise la formalisation d’une méthodologie de démultiplication qui se veut transférable sur d’autres pratiques que celle traitée ici (les couverts végétaux en GCPE/Vigne), et sur d’autres territoires ou régions.

Pour ce projet, les résultats attendus sont :
- la montée en compétences des conseillers des territoires d’étude voire des 2 régions, sur l’accompagnement et la diffusion-transfert, quant à la mise en œuvre des couverts végétaux ;
- la généralisation de l’échange entre pairs comme outil de ressourcement ou d’accompagnement,
- l’identification de réseaux locaux multi-acteurs, référents sur les couverts,
- une meilleure visibilité des couverts sur les territoires,
- une appropriation élargie de la pratique des couverts végétaux par les agriculteurs des deux régions impliquées ;
- in fine, le développement des surfaces de couverts, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.

Résultats

ACTUALITE

Conseillers, vous accompagnez – ou accompagnerez bientôt – des agriculteurs sur le choix et la mise en œuvre de couverts végétaux ?

Alors venez vous former et conforter vos connaissances sur cette pratique, en (re)visionnant les webinaires du projet ADOPTAÉ organisés cet automne 2023 / replays disponibles sur agriconnaissances :

  • Webinaire 1
  • Choisir son couvert végétal (L.Alletto – INRAe ; P.Mahieu – Chambre d’agriculture 64)
  • Restitution en éléments fertilisants – La méthode MERCI (S.Minette – Chambre d’agriculture Nouvelle-Aquitaine)
  • Webinaire 2  
  • Effets des couverts végétaux sur les sols (L.Alletto – INRAe ; O.Ricau – Chambre d’agriculture 33)
  • Mécanisation : implantation et destruction des couverts (N.Figeac – FDCUMA des Charentes)
  • Webinaire 3 :
  • Couverts & régulation des adventices (S.Cordeau – INRAe)
  • Viser la biofumigation avec les couverts végétaux, comment faire ? (V.Michel – Agroscope)

INTER-AGIT + : Interactions entre Agriculteurs pour Gérer les Intercultures à l’échelle Territoriale pour des activités agricoles plus durables

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Accompagner les éleveurs, les céréaliers et les structures d’accompagnement pour permettre le développement du pâturage des intercultures au sein des territoires et favoriser une nouvelle forme de polyculture élevage durable.

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vignette - INTER-AGIT + : Interactions entre Agriculteurs pour Gérer les Intercultures à l’échelle Territoriale pour des activités agricoles plus durables
# adventice# agriculture biologique# agro-écologie# biodiversité# élevage# fourrage# ovins# pâturage

Inter-AGIT+ complétera les connaissances sur les impacts agronomiques et zootechniques du pâturage des intercultures par ovins et bovins et lèvera les freins techniques, sociaux, économiques et juridiques qui limitent le développement de cette pratique.

Plus d’infos ici : https://idele.fr/interagit/

 

Objectifs

- Expertiser les intérêts du pâturage des intercultures sur la multi-performance des systèmes d’exploitation, notamment via des essais en lycées agricoles et des suivis de parcelles d’agriculteurs,
- Proposer des systèmes équitables, robustes et sécurisés intégrant des intercultures valorisables par la pâture,
- Élaborer des outils et méthodes participatives d’accompagnement de l’ensemble des acteurs favorisant les partenariats éleveur/céréalier au sein des territoires.

Résultats

Plus d’infos ici : https://idele.fr/interagit/

DELEDUR : DEployer les LEviers pour des vins de Bordeaux DURables

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Ce projet consiste à faire émerger, par un collectif de viticulteurs, les leviers d’actions favorisant la résilience de leur exploitation viticole par la mise en place de leviers concernant les enjeux environnementaux, sociétaux et climatiques.

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vignette - DELEDUR : DEployer les LEviers pour des vins de Bordeaux DURables
# agro-écologie# biocontrôle# vigne

Le projet DELEDUR, Déployer les LEviers pour des vins de Bordeaux DURables, se propose d’identifier, de documenter et de prioriser les leviers d’adaptation pour la durabilité des entreprise viticoles dans un contexte de production des vins de Bordeaux, Bergerac Duras, avec et pour les opérateurs du territoire. Deux axes seront particulièrement questionnés :

  • Adaptation des exploitations au changement climatique
  • Déploiement du biocontrôle pour la culture de la vigne

Les enjeux globaux du projet (phase émergence et opérationnelle) peuvent être résumés selon ces différents points :

  • Identifier les besoins et le périmètre d’intervention pour assurer la durabilité des entreprises vitivinicoles, et leur résilience vis-à-vis des enjeux :
    • Environnementaux :
      1. Gestion de la biodiversité (intra et extra-parcellaire)
      2. Gestion de l’eau (qualitative et quantitative)
      3. Gestion de la qualité de l’air
    • Sociétaux :
      1. Diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires et déploiement du biocontrôle
      2. Informer les parties prenantes (riverains, consommateurs, …)
      3. Maintien des corridors écologiques comme les haies
    • D’adaptation au changement climatique :
      1. Gestion des aléas climatiques comme les chutes de grêles, les gelées, les sécheresses …
      2. Gestion de la précocité des vendanges : choix du matériel végétal, maturité phénolique et technologique, …
      3. Gestion des vinifications : choix des levures, des process de vinification …
  • Hiérarchiser les leviers, pertinents, adaptés et applicables au vignoble Aquitain et les stratégies de combinaisons valides et efficaces pour s’adapter au changement climatique et économe en intrants phytosanitaires
  • Évaluer les stratégies dans différents contextes de production
  • Obtenir des stratégies diffusables et adoptées largement.

 

Objectifs

Pour la première phase du projet (phase d’émergence), les objectifs sont les suivants :
- Constituer le Comité de Pilotage composé d’organisations représentatives des opérateurs, de la recherche, de la formation et des entreprises.
- Créer le groupe opérationnel de viticulteurs, au nombre de 15 à 20 représentants de structures variées
- Mobiliser les experts en capacité d’établir un état des lieux des leviers d’adaptation au changement climatique et des solutions alternatives aux produits phytosanitaires de synthèse.
- Identifier les stratégies déjà éprouvées et diffusables dès à présent aux différents contextes de production

PEI-Emergence Cirphis : développer une solution agroécologique de lutte contre le cirphis

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Le cirphis est une chenille, pour l'instant localisée dans les Pyrénées-Atlantiques, qui provoque de gros dégâts sur la ressource herbagère. Ce projet vise à amorcer la co-construction, entre éleveurs, techniciens et chercheurs, d'une stratégie de lutte agroécologique contre le cirphis, basée en particulier sur le bio-contrôle.

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vignette - PEI-Emergence Cirphis : développer une solution agroécologique de lutte contre le cirphis
# agro-écologie# biocontrôle# élevage# fourrage# pâturage# ravageur

Dans les Pyrénées-Atlantiques, la ressource herbagère, sur laquelle les éleveurs basent en grande partie l’alimentation de leurs animaux, est mise en danger chaque année, dans la quasi-totalité du département, par la problématique des cirphis (ou chenilles des prairies, ou noctuelle à point blanc).  Tous les ans, en fin d’été et en automne, ils causent au mieux une perte de pousse d’herbe sur un secteur réduit du Pays Basque, au pire une destruction des prairies sur de larges étendues du territoire, du Pays Basque au Béarn. Depuis quelques années, ils sont aussi observés sur le département voisin des Landes.

Cirphis

Les dernières grosses attaques, en 2018, 2020 et 2022, ont fait des dégâts considérables. En 2018, on estime que 20 à 30 % des prairies du département ont été touchées tandis qu’en 2020, les dégâts étaient encore plus colossaux. Si ces chenilles peuvent réduire à néant la ressource de l’automne et de l’hiver, elles ont également des conséquences sur les années qui suivent. Resemer les prairies n’est pas toujours possible après une attaque d’automne, et, le cas échéant, le coût de réimplantation n’est pas négligeable. Le coût économique de ces attaques est donc considérable pour les éleveurs. Mais il existe aussi de potentiels méfaits écologiques, dans la mesure où les prairies permanentes sont un réservoir de biodiversité, et qu’il est peu probable qu’elles jouent le même rôle lorsqu’elles sont rasées par les chenilles.

Exemple de dégâts de cirphis sur une prairie

Face à ce ravageur, nous sommes aujourd’hui dans une impasse. En effet, si certaines pistes de luttes existent, elles restent d’une efficacité très partielle et ne permettent souvent pas de faire face à des attaques de grande ampleur, alors que la lutte chimique est aujourd’hui pratiquement impossible. En effet, les derniers produits disponibles ont été interdits en 2021 du fait de leurs conséquences environnementales. En parallèle, la lutte biologique (Bacillus thurigiensis, ou Bt), les solutions mécaniques (piétinement fort par le troupeau, compaction par outil…), ou encore la biodiversité auxiliaire (oiseaux) ne permettent pas de faire face à des attaques d’ampleur.

L’enjeu principal est donc de construire une solution viable et durable sur le territoire pour lutter contre le cirphis, aux côtés des expériences déjà existantes, et dans un contexte où il existe une volonté forte de pérenniser et renforcer la ressource herbagère. Face à cet enjeu, un accompagnement public est majeur dans la mesure où, suite à plusieurs entretiens avec des firmes phytosanitaires, il apparaît que le marché des éleveurs des Pyrénées-Atlantiques est trop restreint pour que celles-ci entament des démarches de R&D sur leur fond propre pour cette problématique. Si rien n’est fait, le risque est alors que les éleveurs se retrouvent, dès 2022, sans aucune solution.

Objectifs

Les PEI-Emergence visent à définir un projet d’innovation, à structurer un partenariat, à identifier des besoins et des actions à mener, et à réaliser des études préalables. En cohérence avec les attendus de cet appel à projets, nos objectifs seront les suivants :
- étudier la possibilité de construire une solution de biocontrôle basée sur les trichogrammes
- réfléchir à des études complémentaires pour mieux comprendre le fonctionnement des cirphis et ses interactions avec l'agroécosystème
- réfléchir à des études complémentaires autour de la résilience des prairies en lien avec la problématique cirphis et les autres enjeux prégnants aujourd’hui
- construire et finaliser un partenariat, regroupant éleveurs, techniciens, et chercheurs

La visée est, derrière ces acquis, de construire un projet à but opérationnel, permettant de construire à court-moyen terme une stratégie de lutte globale contre le cirphis, répondant aux attentes des éleveurs.

FRENCH PECAN – Adaptation de l’arboriculture au changement climatique par la culture du pacanier agroforestier et biologique en Nouvelle-Aquitaine

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Le projet French Pécan a pour but de structurer une filière noix de pécan française, agroforestière et biologique qui réponde aux besoins d’adaptation de l’arboriculture au changement climatique, d’atténuation de ce dernier par les techniques de l’agroforesterie, et de diversification des exploitations agricoles.

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# agriculture biologique# agro-écologie# agroforesterie# diversification# verger

La région Nouvelle-Aquitaine est un territoire d’arboriculture majeur en France, notamment avec le dynamisme de ses filières noix et noisette. Cependant, le secteur arboricole subit déjà les effets du changement climatique. Face à ce constat, se posent les défis de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation de l’agriculture à ce dernier. Pour y répondre, le projet French Pécan propose des solutions innovantes par l’adaptation des cultures grâce au pacanier, et l’adaptation des techniques à travers l’agroforesterie. En outre, la pratique de cette dernière joue également un véritable rôle dans l’atténuation du changement climatique, notamment par la séquestration de carbone dans le sol et dans la biomasse.

Originaire d’Amérique du Nord, le pacanier est l’arbre produisant la noix de pécan. En France, quelques essais ont été réalisés par des agriculteurs désireux d’explorer de nouvelles pratiques et de nouvelles cultures plus adaptées au changement climatique. Cependant, la culture du pacanier dans l’hexagone est encore méconnue et n’est pas documentée, les quantités produites restent anecdotiques, et l’organisation de l’amont et de l’aval de la filière est inexistante. Aussi, la région Nouvelle-Aquitaine constitue un choix très pertinent pour son déploiement avec le dynamisme d’importants vergers de fruits à coque sur son territoire.

Le projet French Pécan propose ainsi d’adapter l’arboriculture au changement climatique et d’atténuer ce dernier par la culture du pacanier agroforestier et biologique en Nouvelle-Aquitaine. Concrètement, il consistera notamment à : mieux connaitre et documenter la culture du pacanier en France, concevoir et expérimenter des systèmes de culture innovants adaptés au changement climatique, optimiser et formaliser des itinéraires techniques, diffuser les résultats à grande échelle auprès d’un large public, organiser la production locale de jeunes plants sains et de qualité, déployer la production de noix de pécan sur le territoire, améliorer les connaissance sur les procédés de traitement post-récolte des noix de pécan, approfondir les synergies entre les différents acteurs (agriculteurs, recherche, technique agricole, enseignement, formation, consommateurs, etc.), et à terme promouvoir une production française, agroforestière et biologique de noix de pécan.

L’innovation est portée par un collectif de cinq partenaires initiaux : l’Association Française d’Agroforesterie (chef de file), Léger Innovation (bureau d’étude en machinisme agricole), SMDEN-Agrinove (technopole dédiée à l’innovation agricole), la SENuRA (station expérimentale nucicole), et AgroCampus47 (enseignement agricole public). Le programme d’actions de la phase d’émergence est structuré autour de 4 axes : (1) Etudes préalables et Structuration, (2) Recherche et Capitalisation, (3) Vulgarisation et Communication, et (4) Coordination.

Le projet French Pécan est le fruit d’une collaboration ascendante et collective portée par l’ensemble des partenaires initiaux. A court terme, il aura un impact direct à l’échelle régionale auprès des producteurs et des acteurs des filières fruits à coques qui bénéficieront des retombées du projet. A court et moyen terme, il touchera d’autres régions de France où les résultats du projet seront également valorisés et diffusés, voire d’autres pays européens à moyen et long terme.

 

Partenaires du projet French Pécan
Partenaires du projet French Pécan

Objectifs

Le principal objectif du projet French Pécan est d’adapter l’arboriculture au changement climatique, et d’atténuer ce dernier par la culture du pacanier agroforestier et biologique en Nouvelle-Aquitaine.

De 2022 à 2023, la première phase dite d’émergence du projet permet entre autres :
- L’acquisition de références techniques et économiques sur la culture du pacanier en France ;
- La conception d’un programme d’expérimentations ;
- La conduite d'une étude de marché ;
- L’amélioration des équipements post-récolte (cassage des noix) ;
- La diffusion des connaissances auprès des agriculteurs et des acteurs des filières fruits à coque ;
- La promotion des initiatives du projet.

Ces actions introduisent le déploiement du projet opérationnel dans sa phase dite de fonctionnement, qui, à partir de fin 2023 - début 2024, viendra renforcer la structuration d’une filière noix de pécan française, agroforestière et biologique de plus grande ampleur, et à plus grande échelle.

Le projet French Pécan contribue ainsi à accélérer la transition agroécologique dans les différents territoires de France, et à développer une filière et des pratiques agroforestières innovantes répondant aux enjeux de société actuels.

Résultats

La première phase du projet French Pécan a permis d’éditer une Fiche technique sur le pacanier agroforestier qui synthétise l’état des connaissances sur cette culture et les perspectives de son développement en France.
A noter qu’il s’agit d’un projet expérimental, et que les données techniques et économiques contenus dans le document seront consolidées et enrichies au fur et à mesure de l’avancement du projet.
Aussi, nous encourageons les agriculteurs.rices intéressé.e.s par le projet ou cultivant déjà le pacanier dans l’Hexagone à se manifester auprès de l’Association Française d’Agroforesterie.

Lien de téléchargement de la Fiche technique pacanier agroforestier : https://www.agroforesterie.fr/wp-content/uploads/2023/09/fiche-pacanier-agroforesterie-vf.pdf

PROT&OSE – Accompagner les cultivateurs et éleveurs dans la mise en place et le développement d’une filière locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux.

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Pour répondre à la volonté de cultivateurs et d'éleveurs de Dordogne et de Charente de s'organiser pour valoriser localement la production de protéagineux et de soja, PROT&OSE vise à créer les conditions favorables à l'émergence d'une filière, à évaluer son impact sur les performances zootechniques, tout en explorant les déterminants technico-économiques et environnementaux de leur production.

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vignette - PROT&OSE – Accompagner les cultivateurs et éleveurs dans la mise en place et le développement d’une filière locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux.
# agro-écologie# élevage# empreinte carbone# légumineuses# performance# soja

Créer une filière tracée et locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux pour les filières animales afin de participer à la réduction de l’impact carbone à l’échelle d’un bassin de production en Nouvelle Aquitaine.

Cette structuration locale réunissant cultivateurs et éleveurs s’accompagnera :

– du côté des cultivateurs : du rallongement et de la diversification des successions de rotations et d’une baisse de la pression sanitaire d’autant plus importante en AB, tout en diminuant les intrants « engrais azotés »,

– du côté des éleveurs : de plus d’autonomie protéique avec un aliment local efficace notamment en AB sans oublier toutefois que la source majeure de protéine en élevage ruminant provient des fourrages ; de participer à la réduction des émissions de CH4 par l’ingestion des ruminants de matières grasses insaturées,

– pour les opérateurs aval : proposer des aliments composés de protéines et de matières grasses végétales locales en remplacement de l’huile de palme et des tourteaux d’importation.

Et plus largement cela permettra de recréer du lien entre élevage et grandes cultures et de renforcer les circuits courts en conventionnel et AB.

 

Cela passe par :

– inciter les polyculteurs éleveurs et les céréaliers à rajouter une ou des cultures d’oléo-protéagineux dans leurs rotations pour fournir localement les éleveurs de monogastriques et de ruminants,

– proposer une meilleure efficacité alimentaire et une bonne conservation des oléo-protéagineux par l’investissement dans un toasteur mobile,

– tester l’efficience des graines toastées sur la santé animale et pour sécuriser les rations et les coûts dans les élevages,

– accompagner les éleveurs et céréaliers qui cultivent et utilisent dans les rations les graines toastées.

 

LES ACTIONS :

La structuration d’une filière demande :

– de recenser la demande et l’offre ainsi que le potentiel de production (Action 1),

– de réaliser les investissements nécessaires : achat du toasteur (dossier déposé par la FD CUMA 24 auprès de FAM) ; aménagements des infrastructures existantes (adaptation des systèmes électriques sur les sites de stockage et transformation des graines) ; achat d’un infralyseur par la SCAR afin de connaitre la valeur protéique des lots toastés (Action1).

                  – d’organiser la logistique pour un bon fonctionnement du toasteur. Cela correspond à réduire au maximum les temps de déplacement (temps hors fonctionnement de la machine), créer des zones de rassemblement pour le traitement avec un volume minimum à traiter à chaque site. C’est aussi mettre en place des sites dédiés aux produits AB et être capable d’isoler des lots toastés pour mesurer la protéine et assurer la traçabilité des produits (Action1).

                  – de tester les produits commercialisés. L’infralyseur lié au toasteur permettra de suivre les taux de protéines des graines toastées. Des analyses chimiques complémentaires seront réalisées afin de connaitre précisément les taux de matières grasses, la présence de facteurs anti-nutritionnels, la teneur de certains acides aminés importants dans la nutrition des monogastriques. Des suivis de la qualité de conservation des graines en fermes seront aussi réalisés. Enfin, deux sites testeront des graines toastées dans le cadre de protocoles établis collectivement  (Action2).

                  – d’accompagner techniquement les producteurs dans la culture des graines d’oléo-protéagineux et les éleveurs qui les utilisent (Action 3). Cela se traduira par l’organisation de journées techniques, formations, l’élaboration de fiches techniques.

                  – de donner des références économiques aux éleveurs et producteurs et évaluer les impacts environnementaux (outils de diagnostics CAP’2ER et Systerre) (Action 2 & 3).

Objectifs

Créer une filière tracée et locale de valorisation des graines d’oléo-protéagineux pour les filières animales,
Participer à la réduction de l’impact carbone à l’échelle d’un bassin de production en Nouvelle Aquitaine,
Contribuer au développement en Nouvelle Aquitaine d’une économie locale plus résiliente, plus sobre en intrants, en renforçant les circuits courts et les liens sociaux au sein du monde agricole.

- Pour les agriculteurs :

sensibiliser aux intérêts agro-écologiques des cultures de protéagineux et soja,
transférer des références techniques sur les pratiques culturales et d’introduction des graines toastées ou non dans les rations des animaux,
évaluer les impacts économiques et environnementaux.

BREBIS_LINK – Dynamiser les territoires en créant du lien autour du pâturage ovin

- Article actualisé le

Ce projet repose sur l’étude des pratiques existantes, l’acquisition de références et l’élaboration d’outils d’aide au développement du pâturage sur cette mosaïque de cultures et de paysages qu’offre le grand Sud-Ouest.

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# agro-écologie# agroforesterie# biodiversité# élevage# forêt# fourrage# ovins# pâturage# paysage# verger# vigne

Le pâturage dit « additionnel » consiste en la valorisation par les brebis de la ressource fourragère
présente dans les vergers, vignes, couverts hivernaux, céréales, parcours boisés… toutes ces surfaces
cultivées ou en déprise qui offrent une ressource alimentaire supplémentaire aux brebis. Cette pratique
constitue une solution possible au développement de nouveaux troupeaux ovins et conforte les surfaces
en pâturage des élevages existants. Elle représente aussi une alternative à l’emploi de produits phyto-
pharmaceutiques, participant ainsi à la préservation de la qualité des sols et de l’eau. Enfin, ce mode
de fonctionnement peut être considéré comme une opportunité pour lutter contre la fermeture des
paysages et contribue à dynamiser les territoires par la création de liens entre ses différents acteurs et
usagers.

3 AXES DE TRAVAIL
Repérer et analyser les pratiques locales sur des territoires du grand Sud-Ouest et identifier les facteurs favorables, les freins et les leviers potentiels.
Tester ces pratiques afin de favoriser leur appropriation sur les territoires du projet. Il s’agit de mettre en place des dispositifs expérimentaux et de démonstrations, montrant aux éleveurs et cultivateurs comment les freins existants tels que les dommages potentiels sur les cultures ou la contrainte travail peuvent être levés. Il s’agit également de produire des références techniques permettant de rationaliser ces pratiques.
Promouvoir le pâturage additionnel grâce à l’élaboration et la diffusion d’outils d’appui technique sur tous les territoires où ces pratiques trouvent leur intérêt. Cela passe par la formalisation de cadres juridiques et l’élaboration d’une méthode de mise en relation éleveurs-producteurs-collectivités.

Objectifs

Des outils d’appui technique
• Un guide technique sur le pâturage des milieux étudiés
• Un recueil de recommandations pratiques sur le travail
• Des articles et journées techniques

Des outils de sensibilisation
• Des vidéos de sensibilisation sur l’intérêt du pâturage additionnel
• L’élaboration des modules pédagogiques à destination de l’enseignement

Des outils d'encadrement de la pratique
• Un guide de partenariat entre éleveurs et cultivateurs avec un modèle de convention
• Une méthode de mise en relation des acteurs locaux pour favoriser l’installation ovine et le développement du pâturage

Résultats