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VALAVIE- VALorisation de l’Agroforesterie en VIticulture et Elevage ruminants

- Article actualisé le

Ce projet doit permettre de démontrer aux producteurs des filières viticoles et élevages ruminants que l’agroforesterie est un moyen de répondre au défi du changement climatique, de valoriser l’agro-biodiversité, de contribuer au bien-être animal. Elle peut devenir à long terme une source de diversification et donner une meilleure image de l'agriculture avec une mise en valeur paysagère.

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# agroforesterie# élevage# vigne

L’agroforesterie s’est développée de façon inégale en France et notamment en Nouvelle-Aquitaine dès les années 2000. Une demande d’information émerge actuellement dans certaines filières où l’agroforesterie était jusqu’alors peu développée, avec des compétences diffuses pour y répondre.

Les filières viticoles et d’élevages ruminants, constituent les filières pour lesquelles il y a d’avantage de démultiplication à faire pour implanter des systèmes agroforestiers, car peu de résultats de recherche mettant en avant les atouts de l’agroforesterie ont été portés à la connaissance des agriculteurs.

Les premiers travaux ont mis en avant les freins au développement de l’agroforesterie, qui pour la majorité, sont communs aux deux filières concernées par le projet : viticulture et élevage ruminant.

Ces freins sont : la concurrence des ressources, le manque de diffusion des connaissances technico-économiques, le manque de connaissance des services écosystémiques, l’adaptation de la conduite de l’exploitation, l’ignorance des débouchés , la perte de surface de production, le questionnement de la réelle ressource fourragère (ruminants), le risque de ravageurs et de micro climat (viticulture).

Le projet s’attachera à démultiplier les systèmes agroforestiers pour répondre aux enjeux suivants:

  • Stress hydrique et thermique : Il a été démontré que les arbres améliorent le bilan hydrique, limitent le dessèchement et protègent des coups de chaleur. Il y a aussi des bénéfices en hiver avec des aspects de réduction des risques de gels. En système d’élevage au pâturage, la présence d’arbres décale le dessèchement des prairies de 2 à 4 semaines en période d’été ou de fortes chaleurs.
  • Stockage de carbone :  L’agroforesterie contribue aux objectifs climatiques par son potentiel de séquestration de 1 à 4 tonnes de carbone par ha et par an.
  • Diversification économique pour l’agriculteur: Avec une cinquantaine d’arbres à l’hectare, en fonction des essences, il peut disposer d’un potentiel de 40 m3 de bois d’œuvre au final, négociable entre 10 000 € à 20 000 € le lot, et également produire des fruits.
  • Création de nouvelles niches écologiques : L’agroforesterie apporte une diversité botanique et une strate de végétation supplémentaire.

Les systèmes agroforestiers répondent également à un enjeu social et paysager permettant de générer des activités touristiques (ferme pédagogique, table d’hôtes, gites, …) et de valoriser des produits agricoles vendus en circuits courts ou de bénéficier de labels de qualité.

Objectifs

L’objectif du projet est de transférer les connaissances, outils et méthodes produits par la recherche et les organismes de développement sur l’agroforesterie pour faciliter et concrétiser son intégration dans les exploitations viticoles et en élevages ruminants.

Il doit permettre aux conseillers des deux filières de s’approprier des outils et méthodes éprouvées dans le cadre de différents projets de recherche et développement dans le domaine de l’agroforesterie.

Il s’agira de convaincre via des actions de démonstration et de diffusion d’informations auprès des éleveurs et des viticulteurs de l’intérêt et limites des systèmes agroforestiers sur le microclimat des parcelles, le stockage du carbone, la biodiversité, le lien social et organisationnel et le bien-être animal. Le projet apportera des éléments tangibles, reposant notamment sur des groupements GIEE permettant aux viticulteurs et éleveurs de se projeter durablement.

Enfin, ce projet a pour ambition de créer des interfaces avec les chaînes de valorisation territoriales des produits agroforestiers : bois, fruits, matériaux bio-sourcés.

Résultats

Le 31 mai, se sont réunis les partenaires techniques du projet VALAVIE au lycée agricole Etienne Restat à Sainte Livrade sur Lot (47).

25 participants étaient présents pour partager ensemble les objectifs du projet, clarifier les actions et les attendus et lancer les premières actions.

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