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ADOPTAÉ : Accompagner la DémultiplicatiOn de PraTiques Agro-écologiques Éprouvées #les couverts végétaux

- Article actualisé le

ADOPTAÉ vise à favoriser le déploiement de la pratique des couverts végétaux en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, en Vigne et/ou en Grandes cultures/Polyculture-élevage, en s’appuyant sur 7 territoires tests : 3 zones Vigne (Gironde, Gers, Pyrénées-Orientales) et 4 zones Grandes cultures/Polyculture-élevage (Vienne/Charente, Landes/Pyrénées-Atlantiques, Gers/Tarn-et-Garonne, Tarn-Aveyron)

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# agro-écologie# couverts végétaux# élevage# grandes cultures# vigne

👉Infos et actualités du projet, sur la page ADOPTAÉ (Plateforme agriconnaissances)

👉 1ères réalisations du projet (janvier – octobre 2023)

👉Suivez les actus du projet, en vous abonnant à la page LinkedIn @ADOPTAÉ #les couverts végétaux

Un projet multi-acteurs et multi-réseaux

Porté par la Chambre régionale d’agriculture Nouvelle-Aquitaine et co-piloté avec la Chambre régionale d’agriculture Occitanie, ADOPTAÉ implique de nombreux acteurs des territoires, avec une trentaine de structures issues de différents réseaux (Chambres d’agriculture, CUMA, Coopératives et négoces agricoles, réseau Bio, TRAME, IFV…) des 2 régions.

Ces acteurs diversifiés et complémentaires d’un même territoire, vont co-construire des plans d’action, adaptés aux enjeux et besoins locaux. Les actions organisées favoriseront l’échange entre pairs et la valorisation des travaux déjà menés, que ce soit sur les couverts ou sur la méthodologie d’accompagnement à la transition agro-écologique.

 

Le projet recouvre 3 axes de travail en interaction :

  • La montée en compétences méthodologiques et agronomiques des conseillers, en s’appuyant sur les outils et enseignements d’autres projets, et l’échange entre pairs : webinaires et journée de ressourcement, groupes d’échange de pratiques, initiation à la co-conception d’itinéraires de cultures, boîte à outils… Ce ressourcement des conseillers, tant sur leurs compétences d’accompagnement individuel et collectif, que sur leurs connaissances techniques des couverts végétaux, doit permettre de gagner en efficacité, pour favoriser l’adoption des couverts végétaux sur les territoires.
  • Le déploiement d’actions terrain pour accompagner les agriculteurs dans l’adoption des couverts, grâce à la mise en œuvre d’un plan d’actions et de communication co-construit entre acteurs du territoire : développer la visibilité des couverts végétaux et accompagner l’appropriation de cette pratique via des actions de proximité et d’échanges, en s’appuyant sur des conseillers et agriculteurs “ambassadeurs” et sur les résultats de projets R&D et travaux locaux ;
  • L’évaluation de l’adoption des couverts végétaux, sur les territoires : construction d’une méthode d’évaluation de la mise en place des couverts et de l’appropriation de cette pratique, incluant l’analyse d’indicateurs clefs et l’évolution des postures.

ADOPTAE s’appuie sur les réseaux d’acteurs locaux pour dynamiser la démultiplication de pratiques agro-écologiques. Afin de croiser les regards et approches, et favoriser l’amélioration collective des actions engagées, les travaux favoriseront les interactions à différentes échelles : inter-régionale (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie), inter-zones (entre les 7 territoires du projet), inter-filières (viticulture et Grandes cultures polyculture élevage), et inter-réseaux (entre les différents réseaux de développement impliqués).

Objectifs

Lauréat à l’appel à projets Démultiplication 2022, ADOPTAÉ a pour objectif de favoriser l'appropriation et le déploiement massif par les conseillers et agriculteurs, de Pratiques Agro-Écologiques Éprouvées (PAEE), définies et ciblées par filière et territoire, afin de conforter la transition agro-écologique des exploitations en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Riche d’un partenariat multi-réseaux, ADOPTAÉ vise la formalisation d’une méthodologie de démultiplication qui se veut transférable sur d’autres pratiques que celle traitée ici (les couverts végétaux en GCPE/Vigne), et sur d’autres territoires ou régions.

Pour ce projet, les résultats attendus sont :
- la montée en compétences des conseillers des territoires d’étude voire des 2 régions, sur l’accompagnement et la diffusion-transfert, quant à la mise en œuvre des couverts végétaux ;
- la généralisation de l’échange entre pairs comme outil de ressourcement ou d’accompagnement,
- l’identification de réseaux locaux multi-acteurs, référents sur les couverts,
- une meilleure visibilité des couverts sur les territoires,
- une appropriation élargie de la pratique des couverts végétaux par les agriculteurs des deux régions impliquées ;
- in fine, le développement des surfaces de couverts, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.

Résultats

ACTUALITE

Conseillers, vous accompagnez – ou accompagnerez bientôt – des agriculteurs sur le choix et la mise en œuvre de couverts végétaux ?

Alors venez vous former et conforter vos connaissances sur cette pratique, en (re)visionnant les webinaires du projet ADOPTAÉ organisés cet automne 2023 / replays disponibles sur agriconnaissances :

  • Webinaire 1
  • Choisir son couvert végétal (L.Alletto – INRAe ; P.Mahieu – Chambre d’agriculture 64)
  • Restitution en éléments fertilisants – La méthode MERCI (S.Minette – Chambre d’agriculture Nouvelle-Aquitaine)
  • Webinaire 2  
  • Effets des couverts végétaux sur les sols (L.Alletto – INRAe ; O.Ricau – Chambre d’agriculture 33)
  • Mécanisation : implantation et destruction des couverts (N.Figeac – FDCUMA des Charentes)
  • Webinaire 3 :
  • Couverts & régulation des adventices (S.Cordeau – INRAe)
  • Viser la biofumigation avec les couverts végétaux, comment faire ? (V.Michel – Agroscope)

VALAVIE- VALorisation de l’Agroforesterie en VIticulture et Elevage ruminants

- Article actualisé le

Ce projet doit permettre de démontrer aux producteurs des filières viticoles et élevages ruminants que l’agroforesterie est un moyen de répondre au défi du changement climatique, de valoriser l’agro-biodiversité, de contribuer au bien-être animal. Elle peut devenir à long terme une source de diversification et donner une meilleure image de l'agriculture avec une mise en valeur paysagère.

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vignette - VALAVIE- VALorisation de l’Agroforesterie en VIticulture et Elevage ruminants
# agroforesterie# élevage# vigne

L’agroforesterie s’est développée de façon inégale en France et notamment en Nouvelle-Aquitaine dès les années 2000. Une demande d’information émerge actuellement dans certaines filières où l’agroforesterie était jusqu’alors peu développée, avec des compétences diffuses pour y répondre.

Les filières viticoles et d’élevages ruminants, constituent les filières pour lesquelles il y a d’avantage de démultiplication à faire pour implanter des systèmes agroforestiers, car peu de résultats de recherche mettant en avant les atouts de l’agroforesterie ont été portés à la connaissance des agriculteurs.

Les premiers travaux ont mis en avant les freins au développement de l’agroforesterie, qui pour la majorité, sont communs aux deux filières concernées par le projet : viticulture et élevage ruminant.

Ces freins sont : la concurrence des ressources, le manque de diffusion des connaissances technico-économiques, le manque de connaissance des services écosystémiques, l’adaptation de la conduite de l’exploitation, l’ignorance des débouchés , la perte de surface de production, le questionnement de la réelle ressource fourragère (ruminants), le risque de ravageurs et de micro climat (viticulture).

Le projet s’attachera à démultiplier les systèmes agroforestiers pour répondre aux enjeux suivants:

  • Stress hydrique et thermique : Il a été démontré que les arbres améliorent le bilan hydrique, limitent le dessèchement et protègent des coups de chaleur. Il y a aussi des bénéfices en hiver avec des aspects de réduction des risques de gels. En système d’élevage au pâturage, la présence d’arbres décale le dessèchement des prairies de 2 à 4 semaines en période d’été ou de fortes chaleurs.
  • Stockage de carbone :  L’agroforesterie contribue aux objectifs climatiques par son potentiel de séquestration de 1 à 4 tonnes de carbone par ha et par an.
  • Diversification économique pour l’agriculteur: Avec une cinquantaine d’arbres à l’hectare, en fonction des essences, il peut disposer d’un potentiel de 40 m3 de bois d’œuvre au final, négociable entre 10 000 € à 20 000 € le lot, et également produire des fruits.
  • Création de nouvelles niches écologiques : L’agroforesterie apporte une diversité botanique et une strate de végétation supplémentaire.

Les systèmes agroforestiers répondent également à un enjeu social et paysager permettant de générer des activités touristiques (ferme pédagogique, table d’hôtes, gites, …) et de valoriser des produits agricoles vendus en circuits courts ou de bénéficier de labels de qualité.

Objectifs

L’objectif du projet est de transférer les connaissances, outils et méthodes produits par la recherche et les organismes de développement sur l’agroforesterie pour faciliter et concrétiser son intégration dans les exploitations viticoles et en élevages ruminants.

Il doit permettre aux conseillers des deux filières de s’approprier des outils et méthodes éprouvées dans le cadre de différents projets de recherche et développement dans le domaine de l’agroforesterie.

Il s’agira de convaincre via des actions de démonstration et de diffusion d’informations auprès des éleveurs et des viticulteurs de l’intérêt et limites des systèmes agroforestiers sur le microclimat des parcelles, le stockage du carbone, la biodiversité, le lien social et organisationnel et le bien-être animal. Le projet apportera des éléments tangibles, reposant notamment sur des groupements GIEE permettant aux viticulteurs et éleveurs de se projeter durablement.

Enfin, ce projet a pour ambition de créer des interfaces avec les chaînes de valorisation territoriales des produits agroforestiers : bois, fruits, matériaux bio-sourcés.

Résultats

Le 31 mai, se sont réunis les partenaires techniques du projet VALAVIE au lycée agricole Etienne Restat à Sainte Livrade sur Lot (47).

25 participants étaient présents pour partager ensemble les objectifs du projet, clarifier les actions et les attendus et lancer les premières actions.

PAMPA : Promouvoir Agroécologie & Méthanisation Par les Associations culturales

- Article actualisé le

Ce projet vise à évaluer les impacts agronomiques, environnementaux et économiques des cultures intermédiaires en association, valorisés pour la méthanisation, dans le contexte climatique du centre-ouest de la France (Centre-Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine).

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vignette - PAMPA : Promouvoir Agroécologie & Méthanisation Par les Associations culturales
# diversification# ensilage# méthanisation# performance# ressource naturelle

Les prix faibles de vente des cultures traditionnelles et des produits de l’élevage ainsi que l’augmentation des charges poussent les agriculteurs à optimiser leur système et à rechercher de nouvelles sources de revenus. Une solution est de valoriser les cultures intermédiaires (d’été ou d’hiver) afin de récolter 3 cultures en 2 ans. Cette pratique agroécologique permet d’augmenter la valeur ajoutée à l’hectare et de diversifier les cultures produites sur l’exploitation. Cette valorisation a l’avantage de maintenir une continuité dans la couverture des sols qui permet principalement de limiter les risques de transfert d’azote et d’érosion mais comporte aussi des intérêts sur la fertilité du sol, le stockage du carbone et la gestion des bioagresseurs.

La filière méthanisation constitue une source de valorisation de la biomasse produite par ces cultures intermédiaires. En effet, une partie plus ou moins importante des matières premières utilisées en méthanisation sont des produits végétaux qui sont apportés en complément ou non des effluents d’élevage. Il peut s’agir soit de cultures dédiées à la méthanisation, soit de cultures intermédiaires, appelées dans ce cas des CIVE (Culture Intermédiaire à Vocation Énergétique).

Avec un itinéraire technique (ITK) adapté, elles permettent de concilier production de biomasse et intérêts agronomiques et environnementaux des cultures intermédiaires réglementaires (CIPAN).

La filière méthanisation est en plein développement. Inclure des CIVE dans la ration du méthaniseur est envisageable aussi bien pour les petites unités (exploitation agricole) que pour les unités industrielles afin de sécuriser leurs sources d’approvisionnement. Certains projets, en zone céréalière prévoient d’alimenter le méthaniseur avec un gisement composé majoritairement de CIVE.

De plus en plus d’agriculteurs sont donc en attente de réponses techniques sur la conduite des CIVE afin d’allier productivité et durabilité de leur système.

La tendance est actuellement d’implanter des CIVE d’hiver en culture pure (seigle, triticale). Cependant l’utilisation d’une culture « en pure » pourrait à moyen terme, (i) induire des problèmes sur la gestion de certains bioagresseurs (maladies, adventices), (ii) présenter une régularité de rendement moins importante face aux aléas climatiques et (iii) occasionner des conditions plus pénalisantes pour la culture suivante (« faim d’azote »). L’introduction d’associations pourrait, a priori, limiter ces problèmes et permettent une diversification plus importante des espèces cultivées. Celles-ci peuvent également être utilisées comme fourrages pour l’élevage en situation de pénurie.

Ce projet sera centré sur les CIVE d’hiver permettant d’allier production de biomasse et les avantages multiples d’une culture intermédiaire (piégeage des nitrates, lutte  contre l’érosion, amélioration de la structure du sol, lutte contre les adventices). Étant implantées à l’automne et récoltées au printemps, elles valorisent l’eau de la période hivernale et ne nécessitent donc pas d’irrigation à contrario des CIVE d’été. Par conséquent, leur potentiel de production en biomasse est plus stable.

 

Ce projet vise à évaluer les impacts agronomiques, environnementaux et économiques des cultures intermédiaires en association, valorisés pour la méthanisation, dans le contexte climatique du centre-ouest de la France (Centre-Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine).

À partir d’expérimentations, le projet vise à répondre aux sous objectifs suivants :

  • Définir les associations de Cultures Intermédiaires destinées à la méthanisation permettant de gagner en performance et résilience grâce à une économie d’intrants et la valorisation de la biomasse (double fin possible : élevage et/ou méthanisation).
  • Évaluer les bénéfices économiques et environnementaux de la valorisation énergétique de chaque association culturale expérimentée.
  • Connaître l’impact des associations culturales d’hiver sur la culture suivante vis-à-vis de la gestion des bioagresseurs, de la conduite de la fertilisation et de la disponibilité en eau.
  • Transférer les résultats auprès des deux publics cibles : méthaniseurs et éleveurs. Valoriser les résultats obtenus des expérimentations sous forme de fiches techniques d’aide à la décision pour l’implantation d’associations en interculture en fonction du contexte pédoclimatique et des objectifs des agriculteurs (type de valorisation, consommation d’intrants, bénéfices agronomiques..).

Résultats

Réduction des intrants herbicides et engrais en viticulture

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Les objectifs stratégiques de ce programme étaient d'acquérir des références sur des pratiques innovantes de gestion des sols et d'élaborer des Outils d'Aide à la Décision pour concevoir, piloter et évaluer des itinéraires techniques de Gestion Intégrée des Adventices et de la Fertilité des sols (GIAF).

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vignette - Réduction des intrants herbicides et engrais en viticulture

Acquisition de références et élaboration d’Outils d’Aide à la Décision pour une Gestion Intégrée
des Adventices et de la Fertilité des sols (GIAF).

Objectifs

Ce programme s'articule autour de 3 volets complémentaires :
- VOLET 1. Plateformes Techniques : évaluation des performances agronomiques et technicoéconomiques
de pratiques innovantes pour la gestion des sols en viticulture : alternatives aux
herbicides sous les rangs et implantation de couverts hivernaux (« engrais verts »).
- VOLET 2. Itinéraires techniques de gestion durable des sols (approche système) :
évaluation des performances agronomiques, technico-économiques et environnementales
d'itinéraires techniques de gestion des sols, combinant des pratiques favorables à la réduction
des herbicides et des engrais minéraux (réseaux GIAF / ECOVITI).
- VOLET 3. Elaboration d'Outils d’Aide à la Décision (OAD) pour une Gestion Intégrée des
Adventices et de la Fertilité des sols : référentiels techniques, applications, schémas
décisionnels et indicateurs pour concevoir, piloter et évaluer des itinéraires techniques de
gestion durable des sols (faibles niveaux d'intrants herbicides et engrais, faibles impacts
environnementaux).

Résultats